Jean-Paul Mathelot, né en 1950 en Allemagne, son père était militaire, a des racines belges, vit à Uccle depuis 40 ans et est retraité. Il a été journaliste et enseignant, mais maintenant ... (voir plus)
Jean-Paul Mathelot, né en 1950 en Allemagne, son père était militaire, a des racines belges, vit à Uccle depuis 40 ans et est retraité. Il a été journaliste et enseignant, mais maintenant qu'il est à la retraite, il est toujours professeur de langues. Il aime faire du jogging, mais doit se déplacer de plus en plus loin pour trouver une forêt et a également vu disparaître de nombreux châteaux. Pour lui, Bruxelles, c'est la riche diversité de ses quartiers, même au sein de chaque commune. Pour lui, ce qui a eu un grand impact sur Bruxelles, c'est l'Expo 58, la Jonction Nord-Sud, le quartier européen et la gentrification de différentes parties de Bruxelles, mais aussi la nature de plus en plus multiculturelle et multilingue de Bruxelles et, par conséquent, son ouverture d'esprit. Les questions qu'il pose à l'avenir concernent la technologie et la ville, le bruit et la circulation, la propreté et la politique.
1928 - 01 - BNA-BBOT
Jean-Paul Mathelot, né en 1950 en Allemagne, son père était militaire, a des racines belges, vit à Uccle depuis 40 ans et est retraité. Il a été journaliste et enseignant, mais maintenant qu'il est à la retraite, il est toujours professeur de langues. Il aime faire du jogging, mais doit se déplacer de plus en plus loin pour trouver une forêt et a également vu disparaître de nombreux châteaux.
1928 - 02 - BNA-BBOT
Pour lui, Bruxelles, c'est la riche diversité de ses quartiers, même au sein de chaque commune. Pour lui, ce qui a eu un grand impact sur Bruxelles, c'est l'Expo 58, la Jonction Nord-Sud, le quartier européen et la gentrification de différentes parties de Bruxelles, mais aussi la nature de plus en plus multiculturelle et multilingue de Bruxelles et, par conséquent, son ouverture d'esprit.
1928 - 03 - BNA-BBOT
Les questions qu'il pose à l'avenir concernent la technologie et la ville, le bruit et la circulation, la propreté et la politique.
#1776
1927 - This is US. This is Brussels.
Jinane Yahia, née en 2012, habite à Anderlecht, a des racines marocaines. Elle est en première secondaire à La Plume à Molenbeek. Elle aime Bruxelles, mais trouve les rues et parfois les maisons ... (voir plus)
Jinane Yahia, née en 2012, habite à Anderlecht, a des racines marocaines. Elle est en première secondaire à La Plume à Molenbeek. Elle aime Bruxelles, mais trouve les rues et parfois les maisons sales. Quand elle pense à Bruxelles, elle pense à l'Atomium et à l'ancienne Océade, et aimerait un jour visiter le musée du chocolat. Les moments importants de l'année pour elle sont le Ramadan et l'Aïd et elle aimerait en savoir plus sur les autres religions. Les questions qu'elle pose à l'avenir concernent l'accessibilité financière, la possibilité d'étudier plus tard en France, les lois inutiles, les sprays qui donnent une bonne odeur à tous les gens dans le métro, de meilleures maisons, de meilleures politiques pour les gens, sans-abri.
1927 - 01 - BNA-BBOT
Jinane Yahia, née en 2012, habite à Anderlecht, a des racines marocaines. Elle est en première secondaire à La Plume à Molenbeek. Elle aime Bruxelles, mais trouve les rues et parfois les maisons sales.
1927 - 02 - BNA-BBOT
Quand elle pense à Bruxelles, elle pense à l'Atomium et à l'ancienne Océade, et aimerait un jour visiter le musée du chocolat. Les moments importants de l'année pour elle sont le Ramadan et l'Aïd et elle aimerait en savoir plus sur les autres religions.
1927 - 03 - BNA-BBOT
Les questions qu'elle pose à l'avenir concernent l'accessibilité financière, la possibilité d'étudier plus tard en France, les lois inutiles, les sprays qui donnent une bonne odeur à tous les gens dans le métro, de meilleures maisons, de meilleures politiques pour les gens, sans-abri.
#1775
1926 - This is US. This is Brussels.
Ritaye Yahia, née en 2019, vit à Anderlecht, a des racines marocaines. Elle a trois sœurs et un frère, un chat et un chien. Elle aime aller au cinéma, à la piscine et à la plage. Quand elle ... (voir plus)
Ritaye Yahia, née en 2019, vit à Anderlecht, a des racines marocaines. Elle a trois sœurs et un frère, un chat et un chien. Elle aime aller au cinéma, à la piscine et à la plage. Quand elle sera grande, elle veut toujours vivre à Bruxelles. Elle aime le dessin et le coloriage, la barbe à papa rose à la foire et le raisin.
1926 - 01 - BNA-BBOT
Ritaye Yahia, née en 2019, vit à Anderlecht, a des racines marocaines. Elle a trois sœurs et un frère, un chat et un chien. Elle aime aller au cinéma, à la piscine et à la plage. Quand elle sera grande, elle veut toujours vivre à Bruxelles. Elle aime le dessin et le coloriage, la barbe à papa rose à la foire et le raisin.
#1774
1925 - This is US. This is Brussels.
Ann Van Hellemont, née à Louvain en 1969, arrivée à Bruxelles en 1996 et vivant à Schaerbeek, a travaillé comme pharmacienne dans plusieurs communes bruxelloises. Elle est bénévole à ... (voir plus)
Ann Van Hellemont, née à Louvain en 1969, arrivée à Bruxelles en 1996 et vivant à Schaerbeek, a travaillé comme pharmacienne dans plusieurs communes bruxelloises. Elle est bénévole à l'église du Béguinage avec House of Compassion. Pour elle, Bruxelles, c'est les différentes communes, et l'évolution considérable vers moins de voitures et plus de vélos dans le centre ville. Mais c'est aussi l'augmentation de la pauvreté et du nombre de sans-abri. Pour elle, le patrimoine bruxellois, c'est le Bal National avec Lange Jojo, Les Trois Rois, Alles es Just et Les Amis de Pogge, le tir au pigeon d'argile dans le parc Josaphat avec la Guilde Saint-Sébastien, Novanoïs, le dialecte bruxellois, ses questions pour l'avenir concernent la nature à Bruxelles, le vivre-ensemble et le bonheur des enfants.
1925 - 01 - BNA-BBOT
Ann Van Hellemont, née à Louvain en 1969, arrivée à Bruxelles en 1996 et vivant à Schaerbeek, a travaillé comme pharmacienne dans plusieurs communes bruxelloises. Elle est bénévole à l'église du Béguinage avec House of Compassion.
1925 - 02 - BNA-BBOT
Pour elle, Bruxelles, c'est les différentes communes, et l'évolution considérable vers moins de voitures et plus de vélos dans le centre ville. Mais c'est aussi l'augmentation de la pauvreté et du nombre de sans-abri. Pour elle, le patrimoine bruxellois, c'est le Bal National avec Lange Jojo, Les Trois Rois, Alles es Just et Les Amis de Pogge, le tir au pigeon d'argile dans le parc Josaphat avec la Guilde Saint-Sébastien, Novanoïs, le dialecte bruxellois.
1925 - 03 - BNA-BBOT
Ses questions pour l'avenir concernent la nature à Bruxelles, le vivre-ensemble et le bonheur des enfants.
#1773
1923 - This is US. This is Brussels.
Vanessa Larroque-Gilabert, née en 1969, à Bruxelles depuis 2018, vit à Saint-Gilles, a des racines françaises et espagnoles. Elle a vécu dans de nombreux endroits, notamment à New York, en tant ... (voir plus)
Vanessa Larroque-Gilabert, née en 1969, à Bruxelles depuis 2018, vit à Saint-Gilles, a des racines françaises et espagnoles. Elle a vécu dans de nombreux endroits, notamment à New York, en tant qu'expatriée. Elle aime découvrir Bruxelles à travers des promenades guidées et des excursions culturelles. Elle est une bénévole active au sein de Chorales Equinoxes. Pour elle, Bruxelles c'est la proximité et la petite échelle, le Bozar et d'autres lieux culturels. Elle trouve de nombreux espaces verts très réussis à Bruxelles, comme le parc Tenbosch et le Bois de la Cambre. Elle aime aussi Molenbeek, le long du canal. Ses questions pour l'avenir portent sur la gratuité des transports publics, les travaux routiers, l'inégalité, la pauvreté et le sans-abrisme et la manière de s'en débarrasser.
1923 - 01 - BNA-BBOT
Vanessa Larroque-Gilabert, née en 1969, à Bruxelles depuis 2018, vit à Saint-Gilles, a des racines françaises et espagnoles. Elle a vécu dans de nombreux endroits, notamment à New York, en tant qu'expatriée. Elle aime découvrir Bruxelles à travers des promenades guidées et des excursions culturelles. Elle est une bénévole active au sein de Chorales Equinoxes.
1923 - 02 - BNA-BBOT
Pour elle, Bruxelles c'est la proximité et la petite échelle, le Bozar et d'autres lieux culturels. Elle trouve de nombreux espaces verts très réussis à Bruxelles, comme le parc Tenbosch et le Bois de la Cambre. Elle aime aussi Molenbeek, le long du canal.
1923 - 03 - BNA-BBOT
Ses questions pour l'avenir portent sur la gratuité des transports publics, les travaux routiers, l'inégalité, la pauvreté et le sans-abrisme et la manière de s'en débarrasser.
#1772
1922 - This is US. This is Brussels.
Wim Hendrickx, né en 1982 à Jette et y vivant toujours, est également fonctionnaire communal. Pour lui, Bruxelles, ce n'est pas seulement les sentiers battus, mais aussi ce qui se trouve dans ... (voir plus)
Wim Hendrickx, né en 1982 à Jette et y vivant toujours, est également fonctionnaire communal. Pour lui, Bruxelles, ce n'est pas seulement les sentiers battus, mais aussi ce qui se trouve dans son quartier, comme le parc Baudouin et la maison où a vécu Réné Magritte. Ses questions pour l'avenir concernent le multilinguisme, la mobilité, Bruxelles sans voiture, l'aménagement des espaces publics et le rôle de Bruxelles en Europe.
1922 - 01 - BNA-BBOT
Wim Hendrickx, né en 1982 à Jette et y vivant toujours, est également fonctionnaire communal.
1922 - 02 - BNA-BBOT
Pour lui, Bruxelles, ce n'est pas seulement les sentiers battus, mais aussi ce qui se trouve dans son quartier, comme le parc Baudouin et la maison où a vécu Réné Magritte.
1922 - 03 - BNA-BBOT
Ses questions pour l'avenir concernent le multilinguisme, la mobilité, Bruxelles sans voiture, l'aménagement des espaces publics et le rôle de Bruxelles en Europe.
#1771
1921 - This is US. This is Brussels.
Natasha Burley, née en 1978 aux États-Unis d'un père britannique et d'une mère française, vit à Sint Lambrechts Woluwe depuis 2021 après avoir vécu au Vietnam, à Paris, au Nigeria, ... (voir plus)
Natasha Burley, née en 1978 aux États-Unis d'un père britannique et d'une mère française, vit à Sint Lambrechts Woluwe depuis 2021 après avoir vécu au Vietnam, à Paris, au Nigeria, au Niger, à Madagascar, en Thaïlande et au Cambodge, entre autres. Elle est experte en communication pour l'ambassade d'Australie. Pour elle, Bruxelles, c'est l'international et l'européen, mais surtout les quartiers avec leurs cafés populaires. Elle aime le parc du Cinquantenaire, la guinguette, le tram 25 et le tram 7, la librairie Filigranes, le Café Latte pour le meilleur café. Ce qui la dérange le plus, c'est la saleté dans la rue. Ses questions pour l'avenir portent sur l'inégalité entre les travailleurs européens et les autres citadins, sur la propreté et sur le fait de partir et de revenir.
1921 - 01 - BNA-BBOT
Natasha Burley, née en 1978 aux États-Unis d'un père britannique et d'une mère française, vit à Sint Lambrechts Woluwe depuis 2021 après avoir vécu au Vietnam, à Paris, au Nigeria, au Niger, à Madagascar, en Thaïlande et au Cambodge, entre autres. Elle est experte en communication pour l'ambassade d'Australie.
1921 - 02 - BNA-BBOT
Pour elle, Bruxelles, c'est l'international et l'européen, mais surtout les quartiers avec leurs cafés populaires. Elle aime le parc du Cinquantenaire, la guinguette, le tram 25 et le tram 7, la librairie Filigranes, le Café Latte pour le meilleur café. Ce qui la dérange le plus, c'est la saleté dans la rue. Ses questions pour l'avenir portent sur l'inégalité entre les travailleurs européens et les autres citadins, sur la propreté et sur le fait de partir et de revenir.
#1770
1920 - This is US. This is Brussels.
Wouter Gabriëls, né en 1971, a d'abord travaillé à Bruxelles, puis est allé à Paris et vit à Bruxelles depuis 2013, à Uccle, où il est conseiller financier. Il aime la culture, les ... (voir plus)
Wouter Gabriëls, né en 1971, a d'abord travaillé à Bruxelles, puis est allé à Paris et vit à Bruxelles depuis 2013, à Uccle, où il est conseiller financier. Il aime la culture, les concerts à l'Ancienne Belgique ou au Botanique, Boterhammen in het Park et se promener dans la Forêt de Soignes et dans le Bois de la Cambre. Pour lui, Bruxelles est une ville qui travaille, un melting-pot, international et européen, de la culture, des musées, des restaurants. Mais Bruxelles, c'est aussi une politique inefficace, le chaos et la mauvaise gestion. Il voit beaucoup de dégradation et aussi plus de saleté, par exemple à la gare du Midi. Pour lui, les endroits les plus agréables sont le Parc de Bruxelles, le Mont des Arts, la Bourse. Ses questions pour l'avenir concernent la sécurité et la mobilité durable.
1920 - 01 - BNA-BBOT
Wouter Gabriëls, né en 1971, a d'abord travaillé à Bruxelles, puis est allé à Paris et vit à Bruxelles depuis 2013, à Uccle, où il est conseiller financier. Il aime la culture, les concerts à l'Ancienne Belgique ou au Botanique, Boterhammen in het Park et se promener dans la Forêt de Soignes et dans le Bois de la Cambre.
1920 - 02 - BNA-BBOT
Pour lui, Bruxelles est une ville qui travaille, un melting-pot, international et européen, de la culture, des musées, des restaurants. Mais Bruxelles, c'est aussi une politique inefficace, le chaos et la mauvaise gestion. Il voit beaucoup de dégradation et aussi plus de saleté, par exemple à la gare du Midi. Pour lui, les endroits les plus agréables sont le Parc de Bruxelles, le Mont des Arts, la Bourse.
1920 - 03 - BNA-BBOT
Ses questions pour l'avenir concernent la sécurité et la mobilité durable.
#1769
1919 - 50 Voix
Si les voix de ceux qui négocièrent et signèrent les premiers accords de coopération entre la Belgique et le Maroc ont été médiatiquement entendues et relayées, les voix de tous les ... (voir plus)
Si les voix de ceux qui négocièrent et signèrent les premiers accords de coopération entre la Belgique et le Maroc ont été médiatiquement entendues et relayées, les voix de tous les travailleurs marocains venus concrétiser ces accords ont-elles pour leur part été écoutées?
Nous partons collectivement à la rencontre de ces voix enfouies. 50 voix, 50 mémoires pour 50 vies bruxelloises qui se racontent et tissent l'étoile d'une mémoire collective.
Iels sont arrivé·e·s entre 1964 et 2010, iels appartiennent à la post-histoire des accords belgo-marocains. Entre voix intérieures et cris de rage, cinquante voix se muent en une constellation sonore où visible et invisible, dicible et indicible se font écho et traversent les sentinelles de la mémoire, de l’identité, de la loyauté, de l’héritage et de l’appartenance. 50 voix, symboles de 50 années d’immigration marocaine à Bruxelles, porteuses d’un temps en cheminement, de rêves assouvis ou déçus, de silences, d’exils intérieurs et de conquêtes à venir.
1919 - 01 - BNA-BBOT
L'interview raconte le parcours d'un cinéaste Mohamed Amin, qui a découvert le cinéma enfant au Maroc grâce à une femme espagnole. Il a grandi en regardant principalement des films Bollywood. En Belgique, il a découvert d'autres cinémas, mais a longtemps hésité à se lancer dans la réalisation, pensant que le cinéma était réservé aux Européens. Ce manque de confiance était lié à ses origines d'immigré. Finalement, il a décidé de surmonter ses doutes et de poursuivre sa passion.
1919 - 02 - BNA-BBOT
Mohamed Amin raconte son parcours. D'origine rifaine et Bruxellois, il est arrivé en Belgique en 1986 après avoir passé son enfance au Maroc avec sa grand-mère, tandis que ses parents et frères étaient déjà en Belgique. Il a gardé un lien fort avec la culture berbère et s'est engagé pour les droits culturels des Berbères. Il a organisé des événements culturels, comme des festivals berbères, et a travaillé dans des projets culturels avec des jeunes en Belgique. Depuis 2007-2008, il s'est concentré sur la réalisation de films et travaille maintenant principalement dans le cinéma.
1919 - 03 - BNA-BBOT
Il nous parle de sa vie avec sa femme belge, rencontrée en 2000. Ils vivent une relation harmonieuse, s'adaptant mutuellement aux cultures marocaines et belges. Leur fille, qui porte un prénom berbère, grandit dans un environnement multiculturel avec aisance. Il explique que, contrairement à l'idée reçue d’un conflit culturel, leur situation est une richesse. Il explore les questions sociologiques et psychologiques liées à l'immigration, ce qui l'aide à mieux comprendre les relations humaines et nourrit son travail d'écriture. Il voit la diversité culturelle comme une source d'inspiration et de création.
1919 - 04 - BNA-BBOT
L'interviewé explique qu'il ne se sent pas "le cul entre deux chaises" entre la culture marocaine et belge. Il affirme qu'il est heureux et voit sa biculturalité comme une richesse. Son expérience de travailler entre fonctionnaires belges et marocains lui a permis de mieux comprendre et faciliter les échanges entre ces deux cultures. Il ne souffre pas de sa double présence entre les deux pays, mais plutôt de la frustration de ne pas pouvoir être partout à la fois pour découvrir plus. Sa maîtrise des langues berbère, tamazight et arabe lui donne un accès à l'information culturelle et politique tant au Maroc qu'en Belgique, enrichissant ainsi sa compréhension des humains et l'aidant à écrire des personnages pour ses scénarios.
1919 - 05 - BNA-BBOT
La discussion explique que l'accord de 1964 entre la Belgique et le Maroc a permis l'immigration de nombreux rifains en Europe, utilisé par le roi Hassan II pour apaiser la région du Rif après les émeutes de 1958-59. Cette émigration massive servait à éviter les révoltes et à contrôler les rifains à distance, tout en espérant des transferts financiers vers le Maroc. Le Rif, marginalisé et laissé aux prises avec des trafics, a été négligé par le pouvoir central, bien que la région commence à se développer.
1919 - 06 - BNA-BBOT
Mohamed Amin exprime que son identité est le résultat de son parcours personnel, culturel, et professionnel. Bien qu'il ait construit une identité propre et riche, il a également rencontré des conflits internes liés à son intégration culturelle et linguistique en Europe. La barrière de la langue et les défis pour s’adapter ont été des obstacles importants, surtout lorsqu'il a quitté son poste dans une administration communale pour se lancer dans le cinéma. Malgré ces difficultés, il se sent de plus en plus confiant dans son travail. Il est fier de ses réussites et croit en sa capacité à toucher les gens à travers ses histoires, qu'elles concernent l'immigration ou des thèmes universels, comme une histoire d'amour entre un Belge et une Polonaise.
1919 - 07 - BNA-BBOT
Mohamed Amin a réalisé Adios Carmen, un film de 1975 sur un garçon découvrant Bollywood à travers une réfugiée espagnole. Le film mélange expériences personnelles et imagination.
Pour les 50 ans de l'immigration marocaine, Mohamed Amin est partagé. Il voit l'importance de la mémoire historique, mais pense que les Marocains se préoccupent davantage des questions quotidiennes comme l'éducation et la lutte contre les discriminations.
#1768
1918 - Habitat vertical, Parole horizontale
Habitat vertical, Parole horizontale Ce projet prend la Cité-Modèle de Laeken comme cadre territorial. Cet ensemble urbain, caractérisé par la verticalité de l'habitat et l'idéalité ... (voir plus)
Habitat vertical, Parole horizontale Ce projet prend la Cité-Modèle de Laeken comme cadre territorial. Cet ensemble urbain, caractérisé par la verticalité de l'habitat et l'idéalité de sa conception, a depuis 1965 généré une histoire et une mémoire collectives que nous nous proposons de documenter au travers des vécus des habitants et de leurs usages du quartier.
1918 - 01 - BNA-BBOT
L'interview est avec Mohamed, un employé des "Jeunes Jardiniers" depuis plus de 14 ans, spécialisé dans l'entretien des jardins et la supervision d'équipes. Il intervient pour former ses collègues aux techniques du métier. Bien qu'il ait travaillé autour de la Cité Modèle chez des clients, c'est sa première journée à cet endroit.
Son rôle consiste à "dégrossir" le travail en éliminant les plantes envahissantes et en remettant le jardin dans son état d'origine. Malgré le manque de temps et le laissé-aller dans certaines parties du jardin, il se montre satisfait de pouvoir contribuer à l'entretien de cet espace qui demande beaucoup d'attention.
1918 - 02 - BNA-BBOT
Dans cet enregistrement, Mohamed exprime son admiration pour la Cité Modèle, un espace urbain verdoyant rare en plein milieu de logements sociaux. Il remarque la présence de nombreuses infrastructures comme des espaces de jeux pour enfants et des coins fleuris, rendant le lieu agréable à vivre.
Lorsqu'il compare la Cité Modèle à d'autres jardins qu'il a traversés dans sa carrière, il souligne la bonne conception du jardin, avec son harmonie de couleurs, ses espaces verts et ses sentiers.
Il explique qu'il aime être entouré de verdure, une passion qui dépasse son métier de jardinier. Il raconte comment, dans sa rue à Forest, il a transformé l'environnement en plantant et en réhabilitant des plantes malades, apportant ainsi une deuxième vie à sa rue. Lui même vit dans une maison avec un jardin fleuri et un petit patio méditerranéen, où il cultive des plantes exotiques, des légumes et des fruitiers.
1918 - 03 - BNA-BBOT
Mohamed explique que les habitants de la Cité Modèle semblent repliés sur eux-mêmes, limitant leurs interactions à des routines quotidiennes. Il estime que des activités collectives comme un potager pourraient encourager les échanges et renforcer les liens sociaux. Bien que la Cité dispose de beaux espaces verts, il manque des projets collectifs pour les animer.
Il se définit comme un "homme de la terre", et exprime son besoin d'espace pour cultiver et créer, expliquant que la vie en appartement limite ce contact avec la nature. Il souligne que des initiatives communautaires pourraient inciter les habitants à mieux profiter de leur environnement.
1918 - 04 - BNA-BBOT
Mohamed explique que le manque de connexion avec la nature à la Cité Modèle est lié aux contraintes sociales, notamment le faible pouvoir d'achat. Il propose d'organiser des brocantes de plantes pour encourager les échanges et initier les habitants à la verdure. Ces initiatives pourraient renforcer les interactions sociales.
Pour lui, un bon entretien des espaces verts implique de donner aux plantes l'espace nécessaire et de maintenir les parterres propres, tout en préservant certaines zones plus sauvages, selon les directives des responsables, pour créer des coins champêtres.
1918 - 05 - BNA-BBOT
Mohamed explique que laisser certains coins sauvages en ville permet de préserver la biodiversité, essentielle pour maintenir un équilibre naturel avec les insectes et la pollinisation. Il oppose cette vision à celle de tailler systématiquement, ce qui détruit cette "campagne en ville."
Il critique les environnements où la biodiversité est négligée, préférant travailler dans des projets qui respectent la nature. Si on lui confiait la gestion de la Cité Modèle, il prioriserait des jardins collectifs pour favoriser l'interaction sociale et la connexion avec la nature. Ces espaces verts permettraient aux habitants de se rassembler, d'échanger et de revitaliser la cité en créant un esprit communautaire autour de la culture et du partage.