Ali Bounaana, né en 1985 à Bruxelles, vit à Saint-Josse-Ten-Noode, a des racines marocaines et est éducateur dans une école. Aime le sport et la lecture. Il se prépare à déménager à Alost ... (voir plus)
Ali Bounaana, né en 1985 à Bruxelles, vit à Saint-Josse-Ten-Noode, a des racines marocaines et est éducateur dans une école. Aime le sport et la lecture. Il se prépare à déménager à Alost parce qu'il ne se sent plus à l'aise à Bruxelles : il a été victime d'un cambriolage dans sa maison et dans sa voiture, et son vélo a été endommagé. Pour des raisons de sécurité et de changement de public, il déménage.
Bruxelles reste importante pour lui pour les sorties au restaurant avec les amis. Il a de bons souvenirs d'Océade et aimerait visiter un jour le Musée des Égouts.
Ses questions sur l'avenir concernent les voitures en ville, l'éducation et le comportement des jeunes.
1943 - 01 - BNA-BBOT
Ali Bounaana, né en 1985 à Bruxelles, vit à Saint-Josse-Ten-Noode, a des racines marocaines et est éducateur dans une école. Aime le sport et la lecture. Il se prépare à déménager à Alost parce qu'il ne se sent plus à l'aise à Bruxelles : il a été victime d'un cambriolage dans sa maison et dans sa voiture, et son vélo a été endommagé. Pour des raisons de sécurité et de changement de public, il déménage.
1943 - 02 - BNA-BBOT
Bruxelles reste importante pour lui pour les sorties au restaurant avec les amis. Il a de bons souvenirs d'Océade et aimerait visiter un jour le Musée des Égouts.
1943 - 03 - BNA-BBOT
Ses questions sur l'avenir concernent les voitures en ville, l'éducation et le comportement des jeunes.
#1792
1942 - This is US. This is Brussels.
Zoé Vandenberg, née en 1999, vit à Etterbeek, a des racines belges, est étudiante en droit et travaille également comme assistante de recherche à l'ULB. Elle aime les friteries bruxelloises... (voir plus)
Zoé Vandenberg, née en 1999, vit à Etterbeek, a des racines belges, est étudiante en droit et travaille également comme assistante de recherche à l'ULB. Elle aime les friteries bruxelloises et l'idée qu'il y a encore tant d'endroits et de groupes de personnes à découvrir. Pour elle, Bruxelles, c'est les différents quartiers, mais elle a un lien particulier avec Anderlecht et les Marolles parce qu'elle y a grandi : des endroits qu'elle voit aussi s'embourgeoiser. Elle aime le marché de Noël, la Foire du Midi et la bibliothèque de son enfance. Ses questions pour l'avenir concernent le climat, la place de la voiture et l'authenticité de Bruxelles.
1942 - 01 - BNA-BBOT
Zoé Vandenberg, née en 1999, vit à Etterbeek, a des racines belges, est étudiante en droit et travaille également comme assistante de recherche à l'ULB. Elle aime les friteries bruxelloises et l'idée qu'il y a encore tant d'endroits et de groupes de personnes à découvrir. Pour elle, Bruxelles, c'est les différents quartiers, mais elle a un lien particulier avec Anderlecht et les Marolles parce qu'elle y a grandi : des endroits qu'elle voit aussi s'embourgeoiser.
1942 - 02 - BNA-BBOT
Elle aime le marché de Noël, la Foire du Midi et la bibliothèque de son enfance.
1942 - 03 - BNA-BBOT
Ses questions pour l'avenir concernent le climat, la place de la voiture et l'authenticité de Bruxelles.
#1791
1941 - This is US. This is Brussels.
Isabelle De Meyere, née en 1972, arrivée de Flandre à Bruxelles en 1998, vit à Anderlecht, est coordinatrice culturelle.
Raconte l'histoire de Saint Guido, de la Maison Erasmus, de la ... (voir plus)
Isabelle De Meyere, née en 1972, arrivée de Flandre à Bruxelles en 1998, vit à Anderlecht, est coordinatrice culturelle.
Raconte l'histoire de Saint Guido, de la Maison Erasmus, de la piscine Flow, du pont Marchant. Elle aime l'attitude ouverte et l'optimisme des Bruxellois·es.
Les questions qu'elle se pose sur l'avenir concernent l'évolution de la structure de l'État, le multilinguisme, le climat, les lieux de rencontre dans chaque rue.
1941 - 01 - BNA-BBOT
1941 - 02 - BNA-BBOT
1941 - 03 - BNA-BBOT
#1790
1940 - This is US. This is Brussels.
Chantal Leonard, née en 1967 à Liège, arrivée à Bruxelles à l'âge de 2 ans, vit à Berchem-Sainte-Agathe, est enseignante.
Pour elle, Bruxelles, c'est une population changeante et ... (voir plus)
Chantal Leonard, née en 1967 à Liège, arrivée à Bruxelles à l'âge de 2 ans, vit à Berchem-Sainte-Agathe, est enseignante.
Pour elle, Bruxelles, c'est une population changeante et plus diversifiée, Stromae, Grand Jojo, les attentats, etc.
Les questions qu'elle se pose sur l'avenir concernent le commerce, la vie culturelle et la mobilité.
1940 - 01 - BNA-BBOT
Chantal Leonard, née en 1967 à Liège, arrivée à Bruxelles à l'âge de 2 ans, vit à Berchem-Sainte-Agathe, est enseignante.
1940 - 02 - BNA-BBOT
Pour elle, Bruxelles, c'est une population changeante et plus diversifiée, Stromae, Grand Jojo, les attentats, etc.
1940 - 03 - BNA-BBOT
Les questions qu'elle se pose sur l'avenir concernent le commerce, la vie culturelle et la mobilité.
#1789
1939 - This is US. This is Brussels.
Dries Deridder, né en 1999, vit à Etterbeek et étudie l'ingénierie à la VUB. Pour lui, Bruxelles est surtout une ville d'études, car le week-end, il va encore chez ses parents dans le ... (voir plus)
Dries Deridder, né en 1999, vit à Etterbeek et étudie l'ingénierie à la VUB. Pour lui, Bruxelles est surtout une ville d'études, car le week-end, il va encore chez ses parents dans le Limbourg. Il trouve Bruxelles très multiculturelle, mais espère aussi que Bruxelles restera suffisamment belge à l'avenir. Les autres questions qu'il se pose sur l'avenir concernent la pauvreté et la mobilité.
1939 - 01 - BNA-BBOT
Dries Deridder, né en 1999, vit à Etterbeek et étudie l'ingénierie à la VUB. Pour lui, Bruxelles est surtout une ville d'études, car le week-end, il va encore chez ses parents dans le Limbourg.
1939 - 02 - BNA-BBOT
Il trouve Bruxelles très multiculturelle, mais espère aussi que Bruxelles restera suffisamment belge à l'avenir.
1939 - 03 - BNA-BBOT
Les autres questions qu'il se pose sur l'avenir concernent la pauvreté et la mobilité.
#1788
1937 - Festival National du Film Super 8
Pendant sa carrière Herman Bertiau pratiquera tantôt le cinéma, tantôt la photographie, à qui il dédiera la majeure partie de sa carrière.
Il commence par faire du cinéma lors de ses études... (voir plus)
Pendant sa carrière Herman Bertiau pratiquera tantôt le cinéma, tantôt la photographie, à qui il dédiera la majeure partie de sa carrière.
Il commence par faire du cinéma lors de ses études à l’INSAS comme cameraman. ll s’intéresse alors aussi à la réalisation car il a l’intention de faire des films documentaires de voyage et c’est à ce moment précis, en 1974, qu’il entend parler du Festival National Du Film Super 8. Il participe avec le film “La Faim d’un Monde” pour lequel il reçoit le prix de la meilleure bande sonore ! Et c’est le Festival même qui l'amène à faire la rencontre avec le format Super 8, support qu’il utilise à plusieurs reprises à l’époque.
Il participe à plusieurs éditions (74,75,77,79,80). Son souvenir du Festival est positif. Il se souvient d’un public réceptif, varié et d’une chouette ambiance. Son expérience du Festival l’a encouragé à faire des projets plus professionnels dans sa carrière. Quant au Super 8, pour lui ce format était le moyen le plus cohérent, par son accessibilité, avec les moyens restreints de quelqu’un encore étudiant et qui souhaite faire du cinéma par lui-même.
1937 - 01 - BNA-BBOT
Explication du projet, ajout à la base de donnée de BNA.
Il commence par faire du cinéma lors de ses études à l’INSAS comme cameraman. ll s’intéresse alors aussi à la réalisation car il a l’intention de faire des films documentaires de voyage et c’est à ce moment précis, en 1974, qu’il entend parler du Festival National Du Film Super 8. Il participe avec le film “La Faim d’un Monde” pour lequel il reçoit le prix de la meilleure bande sonore ! Et c’est le Festival même qui l'amène à faire la rencontre avec le format Super 8, support qu’il utilise à plusieurs reprises à l’époque.
Description de sa fiction expérimentale, ancré dans l’esprit des années 70, drogues, hallucinogène, communautaire.
1937 - 02 - BNA-BBOT
Quels souvenirs du festival?
Il participe à plusieurs éditions (74,75,77,79,80). Son souvenir du Festival est positif. Il se souvient d’un public réceptif, varié et d’une chouette ambiance. Son expérience du Festival l’a encouragé à faire des projets plus professionnels dans sa carrière. Quant au Super 8, pour lui ce format était le moyen le plus cohérent, par son accessibilité, avec les moyens restreints de quelqu’un encore étudiant et qui souhaite faire du cinéma par lui-même.
Autre film documentaire, Il y a un flic au fond de chacun de nous, sur les dérives policières, avec Alain Berenboom, Professeur Choron, des gens d’Hara Kiri.
Détails techniques sur le film, caméra avec son intégré, il faisait tout, l’image et le montage.
Autre film : Alertez les bébés, c’est son dernier film.
Saturday Night Suicide : fiction. Film sur le suicide, la mort l’a toujours interpellé. C’était peut-être à l’époque de la guerre du Viet Nam.
La fureur de vivre : Remake. Reportage, 1975. De mémoire un long plan séquence des voitures qui rentrent dans le tunnel de la petite ceinture.
Ventilateur N°3. Reportage expérimental. Tourné à Bali et à Java en 1979. Successions d’images très saccadées, puis long plan séquence d’un homme qui danse. Actualités de la RTB en bande-son, marée-noir en Australie.. Deuxième long plan séquence, quelqu’un sort de l’eau tout habillé.
Il a fait du 16 mm aussi, un film sur les avortements clandestins, une associatiopn qui pratiquait, pour éviter l’usage des aiguilles à tricoter.
1937 - 03 - BNA-BBOT
Quant au Super 8, pour lui ce format était le moyen le plus cohérent, par son accessibilité, avec les moyens restreints de quelqu’un encore étudiant et qui souhaite faire du cinéma par lui-même.
Le Festival l’a encouragé à continuer.
Pendant sa carrière Herman Bertiau pratiquera tantôt le cinéma, tantôt la photographie, à qui il dédiera la majeure partie de sa carrière.
Il part chercher des archives papier des festivals.
#1787
1936 - Festival National du Film Super 8
Chantal Frère est plasticienne de formation et réalisatrice autodidacte. Elle travaille pour des spectacles de danse et de théâtre. Pour l’un de ces spectacles elle décide avec le meteur en ... (voir plus)
Chantal Frère est plasticienne de formation et réalisatrice autodidacte. Elle travaille pour des spectacles de danse et de théâtre. Pour l’un de ces spectacles elle décide avec le meteur en scène d’intégrer la projections de films sur scène et de la mettre en lien avec les acteurs. C’est cette expérience qui a poussé Chantal à aller plus loin dans son envie de faire des films en Super 8 et 16mm. Pendant les années 80 Chantal se sent très proche des pratiques et d’un environnement expérimental où elle découvre le Super 8, un moyen qui lui semble être la suite logique de sa démarche artistique expérimentale. Chantal n’a jamais délaissé les arts plastiques. La peinture et les installations restent ses canaux d’expression de prédilection pendant sa carrière.
1936 - 01 - BNA-BBOT
déplacement de feuilles, présentation du projet.
Evocation de Robert Malengreau.
Peliskan a commencé ce projet en 2022. à la Base Peliskan numérise pour des clients, mais en découvrant le festival de Super 8 il y a eu le projet de numériser tous les films passés à ce festival.
Numériser, archiver et proposer des films à des festivals.
Évocation d’Arthur, une copie de son film.
Elle est plasticienne à la base, a toujours fait des films en autodidacte.
L’idée était de projeter des films sur scène pour des spectacles danse théâtre. Aller plus loin que le décor, la scénographie. Elle a donc créé ce film pour ça. Le film est autonome, peut vivre en dehors du spectacle. Elle a été active à la restauration de la Raffinerie du Plan K, et elle a pu présenter Zone là-bas.
En parallèle le festival s’est mis en route, et elle a eu l’opportunité de montrer son film dans le festival. Elle a travaillé sur d’autres spectacles pour lesquels elle a fait d’autres films.
Elle a travaillé en Super 8 et 16 mm pour son film Paysages croisés.
Pour ses films en super 8 elle travaillait souvent seule. Pour le 16 mm il y avait une équipe, c’était soutenu par Le Gsara et Cobra Films.
1936 - 02 - BNA-BBOT
à la base elle travaille la peinture et la gravure. Elle a tout un parcours en-dehors du film. Elle a montré son travail à la Raffinerie du Plan K, dans le Parc d’Egmont.
Souvenirs du festival du film Super 8 ? Elle se souvient de l’ambiance, du plaisir d’y être. Elle n’a pas présenté d’autres films par après.
Elle y est allée plusieurs fois en tant que spectatrice.
Elle est venue au Super 8 par attrait de l’expérimentation. Elle partageait une maison avec des musiciens, preneurs de son, ça lui est venu naturellement . Elle a acheté le matériel et elle s’y est mis.
Découverte de matériaux, de manières de faire différentes.
Coller, couper, peindre, mélanger tout.
Le ministère de la culture, la Cocof soutenait des choses expérimentales. La RTBF diffusait aussi. Elle a senti une fermeture, plus les mêmes personnes qui les recevaient dans les ministères.
Lecture du programme du festival où est présenté son film, programme de 1983.
C’est un film d’animation.
Pour le film Arthur elle avait construit un miroir mou, un film d’aluminium tendu sur un cadre qu’elle pouvait bouger. Ça donnait des déformations pendant que la caméra tournait.
Elle a eu des articles de presse, les spectacles ne tournaient pas beaucoup.
Présentation de la liste des réalisateurices que Peliskan recherche..
#1786
1935 - Festival National du Film Super 8
Influencé par la télé et par le format double 8, très présent dans les archives familiales, Pierre Van Steene rêvait des images dès sa jeunesse. Très tôt, à l’âge de 12 ans, il commence ... (voir plus)
Influencé par la télé et par le format double 8, très présent dans les archives familiales, Pierre Van Steene rêvait des images dès sa jeunesse. Très tôt, à l’âge de 12 ans, il commence ses explorations filmiques avec un film d’animation en double 8 et continuera ensuite à filmer son entourage, en faisant des fictions et des portraits.
Dans cette interview, il nous parle de comment il est arrivé à utiliser le Super 8, ce que le Super 8 signifiait comme moyen, et de comment le festival lui a permis de participer à un mouvement qui a révolutionné le paysage visuel de la Belgique.
1935 - 01 - BNA-BBOT
L'interviewé évoque son premier film, Clock Machina, réalisé à 16 ans avec des amis et des membres de sa famille. Le tournage a eu lieu dans des ruines et un garage à Uccle, avec un budget modeste. Il raconte une anecdote marquante sur une scène impliquant des boyaux de mouton, soulignant les conditions rudimentaires et l'enthousiasme de cette période. Il explique aussi comment il a découvert le Super 8, en fouillant dans les archives familiales, et mentionne l'accessibilité du médium à l'époque, ce qui lui a donné envie de créer des films.
1935 - 02 - BNA-BBOT
Pierre partage son expérience avec le Super 8, expliquant qu'il n'a jamais fait partie d'un club. Il a commencé à réaliser des films à l'âge de 12 ans avec une caméra de son père, créant notamment un film d'animation en stop motion à l'aide d'une lampe à bronzer. Il évoque l'importance des projections d'images animées lors des camps scouts, où il a appris à monter des films. Sa passion pour le cinéma a été alimentée par les archives familiales et les expériences passées de ses frères. Il compare le processus de développement des films à l’époque avec la technologie moderne, soulignant la patience nécessaire pour découvrir le résultat de son travail.
1935 - 03 - BNA-BBOT
Pierre évoque sa participation au festival, précisant qu'il n'a pas assisté à la première édition en raison d'un accident de moto qui l'a immobilisé à l'hôpital. Il a appris des nouvelles du festival à distance, par le biais de ses parents. Il parle aussi d'une initiative de Robert qui a rassemblé des cinéastes pour documenter le 25e anniversaire du règne du roi Baudouin, mais il n'a pas pu participer. Concernant la diffusion de ses films, il mentionne des demandes de chaînes comme Antenne 2 et la RTB, mais il a hésité à envoyer ses œuvres par crainte de perte. Il évoque aussi un projet personnel intitulé "Roulez Jeunesse," qu'il a refait en 2017, qui célèbre ses souvenirs d'enfance liés à la Foire du Midi à Bruxelles.
1935 - 04 - BNA-BBOT
Pierre parle de son projet de film sur la Foire du Midi, qu'il a réalisé en 2017, 40 ans après sa première expérience de tournage. À l'époque, il utilisait un enregistreur à bandes et a interviewé divers forains et passants, intégrant ces enregistrements audio dans son film. Dans son projet plus récent, il a écrit un texte de 3 à 4 minutes sur la foire, illustrant des thèmes allant de l'enfance à la vieillesse à travers des images volées sur le site de la foire, sans demander d'autorisations. Ce travail a donné lieu à deux films : une version longue de 45 minutes, divisée en chapitres sur différents aspects de la vie, et une version courte qui met en avant son texte avec une bande-son musicale qu'il a choisie. Il évoque également les changements au fil des ans, notamment l'impact des smartphones et la transformation des attractions de la foire, tout en célébrant la vitalité populaire des événements passés.
1935 - 05 - BNA-BBOT
Pierre, à 16 ans, a commencé sa carrière artistique en réalisant un court documentaire sur une femme aveugle rencontrée près de son école. Ce premier projet le relie à son environnement, notamment le boulevard du Midi.
Formé comme comédien au conservatoire, il a travaillé dans le son pour le théâtre et la publicité, et a créé des sculptures interactives pour des expositions internationales. Actuellement, il privilégie l'écriture et la production.
1935 - 06 - BNA-BBOT
Pierre a reçu le prix du jeune réalisateur pour Clock Machina et se souvient d’une expérience positive au festival.
À 16 ans, il a trouvé l'aventure passionnante, utilisant 15 bobines de film, ce qui représentait une belle somme à l'époque. Il évoque des souvenirs chaleureux de l'organisation, animée par un esprit culturel et créatif, plutôt que par une atmosphère de club fermée.
Il souligne le contraste entre le milieu culturel des années 70 et celui d'aujourd'hui, où l'offre est pléthorique mais moins accessible. À l'époque, il était facile de se sentir intégré dans un courant culturel commun, contrairement à la segmentation actuelle où chaque niche peut passer inaperçue.
1935 - 07 - BNA-BBOT
Pierre n'a pas de souvenirs marquants spécifiques, mais il se rappelle des noms de cinéastes influents comme Mirko Popovitch, qui ont suscité son intérêt par la suite.
Le festival a eu une importance légitimante pour lui, lui permettant de se sentir visible et reconnu en tant que jeune cinéaste, même si cette reconnaissance lui semblait limitée. Cela a élargi son horizon artistique et l'a aidé à sortir de son cercle restreint.
Il reconnaît qu'il a passé beaucoup de temps à essayer de faire comme les autres au lieu de suivre sa propre voie. Maintenant, en enseignant, il encourage ses élèves à développer leur propre style.
#1785
1934 - Habitat vertical, Parole horizontale
Habitat vertical, Parole horizontale.
Ce projet prend la Cité-Modèle de Laeken comme cadre territorial. Cet ensemble urbain, caractérisé par la verticalité de l'habitat et l'idéalité ... (voir plus)
Habitat vertical, Parole horizontale.
Ce projet prend la Cité-Modèle de Laeken comme cadre territorial. Cet ensemble urbain, caractérisé par la verticalité de l'habitat et l'idéalité de sa conception, a depuis 1965 généré une histoire et une mémoire collectives que nous nous proposons de documenter au travers des vécus des habitants et de leurs usages du quartier.
1934 - 01 - BNA-BBOT
Geert Blervacq est l'un des architectes responsables de la rénovation de la Cité Modèle à Bruxelles. Avec son équipe, il assure la coordination et le suivi technique du projet, visant à mettre à jour les logements selon les normes actuelles de logements sociaux. Il souligne l'importance de cette rénovation, non seulement pour moderniser les bâtiments en matière d'efficacité énergétique et de confort acoustique, mais aussi pour préserver un modèle de vie collective qui fonctionne bien, malgré les critiques sur ce type d'habitat.
Geert Blervacq évoque les défis hérités des phases de construction des années 50 et 70, notant que les bâtiments construits à cette époque présentent des différences notables en termes de qualité. Bien qu'il reconnaisse certaines défaillances, il défend l'idée que les constructions des années 50 étaient réalisées avec un certain savoir-faire, malgré les problèmes typiques de cette époque, comme la présence d'amiante dans les matériaux.
1934 - 02 - BNA-BBOT
Geert Blervacq évoque les transformations nécessaires des appartements de la Cité Modèle, soulignant que les logements des années 58 étaient généralement plus petits. En modernisant ces espaces, il conserve la structure existante tout en respectant les gabarits d'origine et en actualisant les techniques. Son équipe s'inspire des conceptions initiales de René Abraham pour intégrer des matériaux durables, comme un panneau reconstitué qui imite l'apparence du béton d’époque, et pour conserver des éléments architecturaux significatifs, comme le soubassement en briques.
Concernant les critiques, Geert Blervacq note qu'il fait face à des réserves sur la pertinence des grands immeubles collectifs dans des zones plus riches de Bruxelles. Il plaide pour la mixité dans les quartiers, insistant sur l’importance d’une bonne gestion des logements sociaux, qui abritent aujourd’hui un profil d’habitants plus varié qu’à l’époque, avec une population souvent plus mobile et moins stable. Pour lui, le succès de la Cité Modèle repose sur un encadrement adapté et un soutien à la communauté résidente.
1934 - 03 - BNA-BBOT
Geert Blervacq note que la Cité Modèle abrite principalement des jeunes et des personnes âgées, et que son objectif initial était de fournir des logements sociaux, principalement à des fonctionnaires. Il évoque les défis de la rénovation, notamment les préoccupations concernant le vent et le confort des habitants, et souligne que l'étude historique a orienté leur approche tout en leur permettant de rester fidèles aux principes modernistes.
L'intervenant souligne la nécessité d'intégrer des solutions contemporaines pour l'efficacité énergétique, notamment concernant les passerelles. Il mentionne également des projets futurs pour inclure des commerces et des écoles, visant à revitaliser le quartier.
1934 - 04 - BNA-BBOT
Geert Blervacq parle des rénovations à la Cité Modèle, qui incluent deux nouveaux bâtiments et une crèche pour 50 enfants, tout en notant l'absence d'école prévue. Il insiste sur l'importance d'intégrer des infrastructures comme des commerces et des écoles dans les projets de logement.
Concernant la mixité sociale, il souligne que, bien que les logements soient similaires, le quartier environnant offre diversité. Le processus de rénovation, commencé en 2004, se fait par étapes pour minimiser l'impact sur les résidents. Blervacq mentionne également sa collaboration avec des chercheurs, notamment spécialisés dans la rénovation des logements sociaux.
#1784
1933 - Habitat vertical, Parole horizontale
Habitat vertical, Parole horizontale.
Ce projet prend la Cité-Modèle de Laeken comme cadre territorial. Cet ensemble urbain, caractérisé par la verticalité de l'habitat et l'idéalité ... (voir plus)
Habitat vertical, Parole horizontale.
Ce projet prend la Cité-Modèle de Laeken comme cadre territorial. Cet ensemble urbain, caractérisé par la verticalité de l'habitat et l'idéalité de sa conception, a depuis 1965 généré une histoire et une mémoire collectives que nous nous proposons de documenter au travers des vécus des habitants et de leurs usages du quartier.
1933 - 01 - BNA-BBOT
L'interview présente Patrick Vanschoenbeek, directeur général du foyer Laekenois depuis 1996, et Pierre Charlier, ingénieur en construction travaillant sur les rénovations du site de la Cité Modèle. Ils discutent avec un journaliste préparant un article pour la plateforme des associations de logement à Bruxelles (RBDH). L'article porte sur la rénovation des grands ensembles, avec un focus sur les différences entre rénovations lourdes et légères. Le journaliste mentionne plusieurs projets similaires dans d'autres sites bruxellois et souligne l'importance de comprendre les obstacles et le rythme des rénovations dans le logement social.
1933 - 02 - BNA-BBOT
Le responsable présente la rénovation de la Cité Modèle, un projet collaboratif nécessitant le relogement temporaire des locataires. Bien que complexe et intrusif, un tiers de la cité a déjà été rénové, avec des travaux qui s'étendront encore sur une décennie. Initialement conçu pour l'Expo 58, la cité n’a jamais été achevée et a longtemps été perçue comme coûteuse. Le projet actuel vise à reconnecter la cité à son environnement urbain, avec des espaces comme un centre culturel, une maison des enfants, et un restaurant. La réussite repose sur la participation active des habitants et associations locales.
1933 - 03 - BNA-BBOT
Le responsable explique que le dialogue avec les locataires et les associations a existé depuis les années 1980. Ce dialogue est crucial pour la réussite des projets, bien que des défis subsistent. Les rénovations de la Cité Modèle cherchent à améliorer les infrastructures collectives, notamment en intégrant des espaces comme une crèche, une maison des jeunes, et une maison médicale. Le manque d'équipements collectifs dans le passé a posé des problèmes, mais aujourd'hui, les efforts se concentrent sur la transformation de la cité en un lieu attractif et mieux connecté à son environnement.
1933 - 04 - BNA-BBOT
Les intervenants soulignent que la gestion de la Cité Modèle a évolué, réfutant les préjugés selon lesquels les locataires de logements sociaux dégradent plus les biens. Une enquête montre que 85% des locataires sont responsables, et les tensions entre anciens et nouveaux résidents sont atténuées par une meilleure collaboration. Les frontières communautaires persistent, mais la cohabitation est globalement positive.
La ville de Bruxelles soutient activement le site, mais des services supplémentaires sont encore nécessaires pour répondre pleinement aux besoins des habitants, comme des infrastructures sportives et un marché local.
1933 - 05 - BNA-BBOT
Ils nous expliquent que, contrairement à d'autres sites, la Cité Modèle a toujours été entretenue, sans laisser les logements se dégrader en attendant les rénovations. Même avant le grand projet de rénovation lancé en 2004, l'entretien régulier des bâtiments était une priorité. Ils continuaient de louer les logements jusqu'à la dernière minute avant les travaux pour éviter les logements vacants inutilisés. L'équipe a adopté une approche proactive, avec des interventions légères d'abord, puis une rénovation globale planifiée avec un collège d'architectes pour harmoniser le projet. Cela a permis de maintenir des conditions de vie décentes sans sentiment de dégradation généralisée.
1933 - 06 - BNA-BBOT
Dans cet échange, les intervenants discutent de la planification nécessaire pour faciliter les rénovations de la Cité Modèle. Il souligne qu'ils n'ont pas reçu plus de moyens que d'autres, mais ont su gérer efficacement les ressources disponibles pour libérer des logements avant le début des travaux. Il mentionne les défis liés à la disponibilité de certains types d'appartements et appelle à une amélioration de la réglementation pour favoriser une meilleure collaboration entre les sociétés de logement.
Il met également en avant l'importance de maintenir une image positive du secteur et reconnaît les efforts des gouvernements récents pour soutenir ces initiatives. Il affirme qu'ils travaillent dans le respect de l'héritage social de la Cité, en corrigeant les excès du passé, comme la fermeture excessive de la cité, et en améliorant l'accessibilité et la qualité de vie pour les résidents, malgré les défis persistants comme le vent dans certaines zones.
1933 - 07 - BNA-BBOT
Les intervenants explorent l'évolution de la Cité Modèle, en insistant sur les défis rencontrés, notamment concernant le vent et le bruit, qui n'étaient pas pris en compte lors de sa conception dans les années 1950. L'un d'eux souligne que des outils informatiques avancés, développés avec des universités, n'étaient pas disponibles à l'époque pour étudier ces problématiques. Malgré cela, il exprime une passion pour le projet et la volonté d'améliorer l'environnement de vie des résidents.
Il évoque également l'idéal originel de la cité, qui visait à offrir un cadre de vie confortable et autonome aux locataires, intégrant des commodités modernes pour l'époque. Ce projet conceptuel prévoyait une connexion entre les espaces de vie et les infrastructures nécessaires, même si certaines ambitions, comme l'implantation de maisons unifamiliales, n'ont pas été réalisées. Enfin, il mentionne les efforts actuels pour revitaliser l’espace public, comme le ruisseau cubique, et l'engagement des résidents dans des initiatives de durabilité, témoignant d'un dynamisme communautaire.
1933 - 08 - BNA-BBOT
La première phase a vu la rénovation des bâtiments existants, suivie par la construction de nouveaux immeubles et d'espaces verts, chacun contenant 34 logements. Le bâtiment 5, qui abritait auparavant Toyota, marque le début de l'architecture moderniste de la cité modèle. La planification de la rénovation vise à respecter l'identité architecturale originale tout en répondant aux normes actuelles.
Les architectes ont souligné que, malgré les défis financiers, l'objectif est de conserver le cachet historique des bâtiments tout en améliorant leur fonctionnalité, comme l'ajout d'ascenseurs. L'absence du logo Toyota sur le bâtiment 5 témoigne de ce changement vers une identité plus centrée sur la communauté. Des projets visent également à résoudre les problèmes liés à l'infrastructure existante sans sacrifier l'intégrité architecturale de la cité.
1933 - 09 - BNA-BBOT
Le projet de la Cité Modèle est salué pour ses efforts visant à créer des espaces de rencontre entre résidents et visiteurs, en mettant l'accent sur la restauration. Les intervenants apprécient les infrastructures mises en place, mais reconnaissent les défis liés à la formation des encadrants et des participants.
Cependant, des questions de cohésion sociale demeurent. Bien qu'il y ait une volonté d'inclusion, une approche interculturelle serait bénéfique pour surmonter les barrières culturelles.
1933 - 10 - BNA-BBOT
Le projet de communication du foyer a été lancé pour améliorer le lien avec les locataires, suite à un déficit de communication identifié lors d'une enquête. Initié en 2006-2007, il vise à informer les résidents sur les travaux de rénovation, comme l'extension du centre culturel, en mettant en avant la qualité des finitions pour renforcer la confiance dans le projet.
L'objectif est de faire des locataires des acteurs plutôt que des consommateurs, les encourageant à s'impliquer dans leur environnement. Ce changement de perspective est crucial, surtout pour ceux qui se considèrent comme exclus, afin qu'ils puissent pleinement bénéficier de leur vie dans la Cité Moderne. Ce travail d'engagement et de sensibilisation est perçu comme essentiel pour répondre aux enjeux sociaux et démographiques à Bruxelles.
1933 - 11 - BNA-BBOT
Ce phénomène de rénovation se constate souvent dans des ensembles de logements sociaux, comme à Anderlecht, où des initiatives ont été prises pour encourager les résidents à améliorer leurs espaces de vie sans toujours demander de financement.
Dans le contexte des années 80, l'approche était initialement de raser ces anciennes structures pour les remplacer par des immeubles modernes. Cependant, la mentalité a évolué vers la conservation du patrimoine, permettant ainsi des rénovations importantes, y compris dans des maisons où l'absence de commodités essentielles, comme des salles de bain, était courante. Ce travail de réhabilitation continue d'être une priorité pour le foyer.
1933 - 12 - BNA-BBOT
Les intervenants discutent de la rénovation des logements sociaux, mettant en avant les défis rencontrés avec les locataires et les entrepreneurs. L'un d'eux souligne les difficultés rencontrées par les locataires, notamment un résident qui a rénové son appartement sans pouvoir changer ses châssis, ce qui reflète une situation courante dans des projets similaires. L'intervenant évoque la complexité de gérer les relations avec des entrepreneurs dans le cadre de marchés publics, où les tensions et l’insatisfaction sont fréquentes. Ils insistent également sur la nécessité d'impliquer les locataires dans le processus et d'explorer des méthodes de rénovation plus légères pour minimiser les nuisances tout en assurant la qualité des travaux.
En somme, bien que la conservation du patrimoine soit devenue une priorité, les défis logistiques et relationnels demeurent. Les intervenants soulignent l'importance d'une approche collaborative qui intègre les bénéficiaires et d'une gestion efficace pour garantir la réussite des projets de rénovation.