Julie Van Landeghem, née en 1995, vit à Bruxelles, a des racines belges et est artiste. Elle aime le fait d'avoir appris davantage à Bruxelles qu'à l'école en Flandre.
Pour elle, ... (voir plus)
Julie Van Landeghem, née en 1995, vit à Bruxelles, a des racines belges et est artiste. Elle aime le fait d'avoir appris davantage à Bruxelles qu'à l'école en Flandre.
Pour elle, Bruxelles, c'est la fragmentation par les communautés flamande et francophone en ce qui concerne la culture et les organisations artistiques, par exemple, mais aussi l'énorme richesse de la vie en commun.
Les questions qu'elle se pose sur l'avenir concernent la sécurité des femmes dans les rues, une politique humaine à l'égard des nouveaux arrivants et une production alimentaire écologique dans la ville.
1945 - 01 - BNA-BBOT
Julie Van Landeghem, née en 1995, vit à Bruxelles, a des racines belges et est artiste. Elle aime le fait d'avoir appris davantage à Bruxelles qu'à l'école en Flandre.
1945 - 02 - BNA-BBOT
Pour elle, Bruxelles, c'est la fragmentation par les communautés flamande et francophone en ce qui concerne la culture et les organisations artistiques, par exemple, mais aussi l'énorme richesse de la vie en commun.
1945 - 03 - BNA-BBOT
Les questions qu'elle se pose sur l'avenir concernent la sécurité des femmes dans les rues, une politique humaine à l'égard des nouveaux arrivants et une production alimentaire écologique dans la ville.
#1794
1944 - This is US. This is Brussels.
Mohammed El Arbi, né à Bruxelles en 1997, vit à Bruxelles-Ville, a des racines marocaines et travaille comme agent de sécurité. Il aime la proximité de tout. Pour lui, Bruxelles, c'est ... (voir plus)
Mohammed El Arbi, né à Bruxelles en 1997, vit à Bruxelles-Ville, a des racines marocaines et travaille comme agent de sécurité. Il aime la proximité de tout. Pour lui, Bruxelles, c'est l'Europe, l'international, par exemple l'OTAN, et aussi un lieu de travail pour beaucoup, pour les habitants, les expatriés et les navetteurs.
Ses questions pour l'avenir concernent la circulation, la politique et les impôts.
1944 - 01 - BNA-BBOT
Mohammed El Arbi, né à Bruxelles en 1997, vit à Bruxelles-Ville, a des racines marocaines et travaille comme agent de sécurité. Il aime la proximité de tout.
1944 - 02 - BNA-BBOT
Pour lui, Bruxelles, c'est l'Europe, l'international, par exemple l'OTAN, et aussi un lieu de travail pour beaucoup, pour les habitants, les expatriés et les navetteurs.
1944 - 03 - BNA-BBOT
Ses questions pour l'avenir concernent la circulation, la politique et les impôts.
#1793
1943 - This is US. This is Brussels.
Ali Bounaana, né en 1985 à Bruxelles, vit à Saint-Josse-Ten-Noode, a des racines marocaines et est éducateur dans une école. Aime le sport et la lecture. Il se prépare à déménager à Alost ... (voir plus)
Ali Bounaana, né en 1985 à Bruxelles, vit à Saint-Josse-Ten-Noode, a des racines marocaines et est éducateur dans une école. Aime le sport et la lecture. Il se prépare à déménager à Alost parce qu'il ne se sent plus à l'aise à Bruxelles : il a été victime d'un cambriolage dans sa maison et dans sa voiture, et son vélo a été endommagé. Pour des raisons de sécurité et de changement de public, il déménage.
Bruxelles reste importante pour lui pour les sorties au restaurant avec les amis. Il a de bons souvenirs d'Océade et aimerait visiter un jour le Musée des Égouts.
Ses questions sur l'avenir concernent les voitures en ville, l'éducation et le comportement des jeunes.
1943 - 01 - BNA-BBOT
Ali Bounaana, né en 1985 à Bruxelles, vit à Saint-Josse-Ten-Noode, a des racines marocaines et est éducateur dans une école. Aime le sport et la lecture. Il se prépare à déménager à Alost parce qu'il ne se sent plus à l'aise à Bruxelles : il a été victime d'un cambriolage dans sa maison et dans sa voiture, et son vélo a été endommagé. Pour des raisons de sécurité et de changement de public, il déménage.
1943 - 02 - BNA-BBOT
Bruxelles reste importante pour lui pour les sorties au restaurant avec les amis. Il a de bons souvenirs d'Océade et aimerait visiter un jour le Musée des Égouts.
1943 - 03 - BNA-BBOT
Ses questions sur l'avenir concernent les voitures en ville, l'éducation et le comportement des jeunes.
#1792
1942 - This is US. This is Brussels.
Zoé Vandenberg, née en 1999, vit à Etterbeek, a des racines belges, est étudiante en droit et travaille également comme assistante de recherche à l'ULB. Elle aime les friteries bruxelloises... (voir plus)
Zoé Vandenberg, née en 1999, vit à Etterbeek, a des racines belges, est étudiante en droit et travaille également comme assistante de recherche à l'ULB. Elle aime les friteries bruxelloises et l'idée qu'il y a encore tant d'endroits et de groupes de personnes à découvrir. Pour elle, Bruxelles, c'est les différents quartiers, mais elle a un lien particulier avec Anderlecht et les Marolles parce qu'elle y a grandi : des endroits qu'elle voit aussi s'embourgeoiser. Elle aime le marché de Noël, la Foire du Midi et la bibliothèque de son enfance. Ses questions pour l'avenir concernent le climat, la place de la voiture et l'authenticité de Bruxelles.
1942 - 01 - BNA-BBOT
Zoé Vandenberg, née en 1999, vit à Etterbeek, a des racines belges, est étudiante en droit et travaille également comme assistante de recherche à l'ULB. Elle aime les friteries bruxelloises et l'idée qu'il y a encore tant d'endroits et de groupes de personnes à découvrir. Pour elle, Bruxelles, c'est les différents quartiers, mais elle a un lien particulier avec Anderlecht et les Marolles parce qu'elle y a grandi : des endroits qu'elle voit aussi s'embourgeoiser.
1942 - 02 - BNA-BBOT
Elle aime le marché de Noël, la Foire du Midi et la bibliothèque de son enfance.
1942 - 03 - BNA-BBOT
Ses questions pour l'avenir concernent le climat, la place de la voiture et l'authenticité de Bruxelles.
#1791
1941 - This is US. This is Brussels.
Isabelle De Meyere, née en 1972, arrivée de Flandre à Bruxelles en 1998, vit à Anderlecht, est coordinatrice culturelle.
Raconte l'histoire de Saint Guido, de la Maison Erasmus, de la ... (voir plus)
Isabelle De Meyere, née en 1972, arrivée de Flandre à Bruxelles en 1998, vit à Anderlecht, est coordinatrice culturelle.
Raconte l'histoire de Saint Guido, de la Maison Erasmus, de la piscine Flow, du pont Marchant. Elle aime l'attitude ouverte et l'optimisme des Bruxellois·es.
Les questions qu'elle se pose sur l'avenir concernent l'évolution de la structure de l'État, le multilinguisme, le climat, les lieux de rencontre dans chaque rue.
1941 - 01 - BNA-BBOT
1941 - 02 - BNA-BBOT
1941 - 03 - BNA-BBOT
#1790
1940 - This is US. This is Brussels.
Chantal Leonard, née en 1967 à Liège, arrivée à Bruxelles à l'âge de 2 ans, vit à Berchem-Sainte-Agathe, est enseignante.
Pour elle, Bruxelles, c'est une population changeante et ... (voir plus)
Chantal Leonard, née en 1967 à Liège, arrivée à Bruxelles à l'âge de 2 ans, vit à Berchem-Sainte-Agathe, est enseignante.
Pour elle, Bruxelles, c'est une population changeante et plus diversifiée, Stromae, Grand Jojo, les attentats, etc.
Les questions qu'elle se pose sur l'avenir concernent le commerce, la vie culturelle et la mobilité.
1940 - 01 - BNA-BBOT
Chantal Leonard, née en 1967 à Liège, arrivée à Bruxelles à l'âge de 2 ans, vit à Berchem-Sainte-Agathe, est enseignante.
1940 - 02 - BNA-BBOT
Pour elle, Bruxelles, c'est une population changeante et plus diversifiée, Stromae, Grand Jojo, les attentats, etc.
1940 - 03 - BNA-BBOT
Les questions qu'elle se pose sur l'avenir concernent le commerce, la vie culturelle et la mobilité.
#1789
1939 - This is US. This is Brussels.
Dries Deridder, né en 1999, vit à Etterbeek et étudie l'ingénierie à la VUB. Pour lui, Bruxelles est surtout une ville d'études, car le week-end, il va encore chez ses parents dans le ... (voir plus)
Dries Deridder, né en 1999, vit à Etterbeek et étudie l'ingénierie à la VUB. Pour lui, Bruxelles est surtout une ville d'études, car le week-end, il va encore chez ses parents dans le Limbourg. Il trouve Bruxelles très multiculturelle, mais espère aussi que Bruxelles restera suffisamment belge à l'avenir. Les autres questions qu'il se pose sur l'avenir concernent la pauvreté et la mobilité.
1939 - 01 - BNA-BBOT
Dries Deridder, né en 1999, vit à Etterbeek et étudie l'ingénierie à la VUB. Pour lui, Bruxelles est surtout une ville d'études, car le week-end, il va encore chez ses parents dans le Limbourg.
1939 - 02 - BNA-BBOT
Il trouve Bruxelles très multiculturelle, mais espère aussi que Bruxelles restera suffisamment belge à l'avenir.
1939 - 03 - BNA-BBOT
Les autres questions qu'il se pose sur l'avenir concernent la pauvreté et la mobilité.
#1788
1937 - Festival National du Film Super 8
Pendant sa carrière Herman Bertiau pratiquera tantôt le cinéma, tantôt la photographie, à qui il dédiera la majeure partie de sa carrière.
Il commence par faire du cinéma lors de ses études... (voir plus)
Pendant sa carrière Herman Bertiau pratiquera tantôt le cinéma, tantôt la photographie, à qui il dédiera la majeure partie de sa carrière.
Il commence par faire du cinéma lors de ses études à l’INSAS comme cameraman. ll s’intéresse alors aussi à la réalisation car il a l’intention de faire des films documentaires de voyage et c’est à ce moment précis, en 1974, qu’il entend parler du Festival National Du Film Super 8. Il participe avec le film “La Faim d’un Monde” pour lequel il reçoit le prix de la meilleure bande sonore ! Et c’est le Festival même qui l'amène à faire la rencontre avec le format Super 8, support qu’il utilise à plusieurs reprises à l’époque.
Il participe à plusieurs éditions (74,75,77,79,80). Son souvenir du Festival est positif. Il se souvient d’un public réceptif, varié et d’une chouette ambiance. Son expérience du Festival l’a encouragé à faire des projets plus professionnels dans sa carrière. Quant au Super 8, pour lui ce format était le moyen le plus cohérent, par son accessibilité, avec les moyens restreints de quelqu’un encore étudiant et qui souhaite faire du cinéma par lui-même.
1937 - 01 - BNA-BBOT
Explication du projet, ajout à la base de donnée de BNA.
Il commence par faire du cinéma lors de ses études à l’INSAS comme cameraman. ll s’intéresse alors aussi à la réalisation car il a l’intention de faire des films documentaires de voyage et c’est à ce moment précis, en 1974, qu’il entend parler du Festival National Du Film Super 8. Il participe avec le film “La Faim d’un Monde” pour lequel il reçoit le prix de la meilleure bande sonore ! Et c’est le Festival même qui l'amène à faire la rencontre avec le format Super 8, support qu’il utilise à plusieurs reprises à l’époque.
Description de sa fiction expérimentale, ancré dans l’esprit des années 70, drogues, hallucinogène, communautaire.
1937 - 02 - BNA-BBOT
Quels souvenirs du festival?
Il participe à plusieurs éditions (74,75,77,79,80). Son souvenir du Festival est positif. Il se souvient d’un public réceptif, varié et d’une chouette ambiance. Son expérience du Festival l’a encouragé à faire des projets plus professionnels dans sa carrière. Quant au Super 8, pour lui ce format était le moyen le plus cohérent, par son accessibilité, avec les moyens restreints de quelqu’un encore étudiant et qui souhaite faire du cinéma par lui-même.
Autre film documentaire, Il y a un flic au fond de chacun de nous, sur les dérives policières, avec Alain Berenboom, Professeur Choron, des gens d’Hara Kiri.
Détails techniques sur le film, caméra avec son intégré, il faisait tout, l’image et le montage.
Autre film : Alertez les bébés, c’est son dernier film.
Saturday Night Suicide : fiction. Film sur le suicide, la mort l’a toujours interpellé. C’était peut-être à l’époque de la guerre du Viet Nam.
La fureur de vivre : Remake. Reportage, 1975. De mémoire un long plan séquence des voitures qui rentrent dans le tunnel de la petite ceinture.
Ventilateur N°3. Reportage expérimental. Tourné à Bali et à Java en 1979. Successions d’images très saccadées, puis long plan séquence d’un homme qui danse. Actualités de la RTB en bande-son, marée-noir en Australie.. Deuxième long plan séquence, quelqu’un sort de l’eau tout habillé.
Il a fait du 16 mm aussi, un film sur les avortements clandestins, une associatiopn qui pratiquait, pour éviter l’usage des aiguilles à tricoter.
1937 - 03 - BNA-BBOT
Quant au Super 8, pour lui ce format était le moyen le plus cohérent, par son accessibilité, avec les moyens restreints de quelqu’un encore étudiant et qui souhaite faire du cinéma par lui-même.
Le Festival l’a encouragé à continuer.
Pendant sa carrière Herman Bertiau pratiquera tantôt le cinéma, tantôt la photographie, à qui il dédiera la majeure partie de sa carrière.
Il part chercher des archives papier des festivals.
#1787
1936 - Festival National du Film Super 8
Chantal Frère est plasticienne de formation et réalisatrice autodidacte. Elle travaille pour des spectacles de danse et de théâtre. Pour l’un de ces spectacles elle décide avec le meteur en ... (voir plus)
Chantal Frère est plasticienne de formation et réalisatrice autodidacte. Elle travaille pour des spectacles de danse et de théâtre. Pour l’un de ces spectacles elle décide avec le meteur en scène d’intégrer la projections de films sur scène et de la mettre en lien avec les acteurs. C’est cette expérience qui a poussé Chantal à aller plus loin dans son envie de faire des films en Super 8 et 16mm. Pendant les années 80 Chantal se sent très proche des pratiques et d’un environnement expérimental où elle découvre le Super 8, un moyen qui lui semble être la suite logique de sa démarche artistique expérimentale. Chantal n’a jamais délaissé les arts plastiques. La peinture et les installations restent ses canaux d’expression de prédilection pendant sa carrière.
1936 - 01 - BNA-BBOT
déplacement de feuilles, présentation du projet.
Evocation de Robert Malengreau.
Peliskan a commencé ce projet en 2022. à la Base Peliskan numérise pour des clients, mais en découvrant le festival de Super 8 il y a eu le projet de numériser tous les films passés à ce festival.
Numériser, archiver et proposer des films à des festivals.
Évocation d’Arthur, une copie de son film.
Elle est plasticienne à la base, a toujours fait des films en autodidacte.
L’idée était de projeter des films sur scène pour des spectacles danse théâtre. Aller plus loin que le décor, la scénographie. Elle a donc créé ce film pour ça. Le film est autonome, peut vivre en dehors du spectacle. Elle a été active à la restauration de la Raffinerie du Plan K, et elle a pu présenter Zone là-bas.
En parallèle le festival s’est mis en route, et elle a eu l’opportunité de montrer son film dans le festival. Elle a travaillé sur d’autres spectacles pour lesquels elle a fait d’autres films.
Elle a travaillé en Super 8 et 16 mm pour son film Paysages croisés.
Pour ses films en super 8 elle travaillait souvent seule. Pour le 16 mm il y avait une équipe, c’était soutenu par Le Gsara et Cobra Films.
1936 - 02 - BNA-BBOT
à la base elle travaille la peinture et la gravure. Elle a tout un parcours en-dehors du film. Elle a montré son travail à la Raffinerie du Plan K, dans le Parc d’Egmont.
Souvenirs du festival du film Super 8 ? Elle se souvient de l’ambiance, du plaisir d’y être. Elle n’a pas présenté d’autres films par après.
Elle y est allée plusieurs fois en tant que spectatrice.
Elle est venue au Super 8 par attrait de l’expérimentation. Elle partageait une maison avec des musiciens, preneurs de son, ça lui est venu naturellement . Elle a acheté le matériel et elle s’y est mis.
Découverte de matériaux, de manières de faire différentes.
Coller, couper, peindre, mélanger tout.
Le ministère de la culture, la Cocof soutenait des choses expérimentales. La RTBF diffusait aussi. Elle a senti une fermeture, plus les mêmes personnes qui les recevaient dans les ministères.
Lecture du programme du festival où est présenté son film, programme de 1983.
C’est un film d’animation.
Pour le film Arthur elle avait construit un miroir mou, un film d’aluminium tendu sur un cadre qu’elle pouvait bouger. Ça donnait des déformations pendant que la caméra tournait.
Elle a eu des articles de presse, les spectacles ne tournaient pas beaucoup.
Présentation de la liste des réalisateurices que Peliskan recherche..
#1786
1935 - Festival National du Film Super 8
Influencé par la télé et par le format double 8, très présent dans les archives familiales, Pierre Van Steene rêvait des images dès sa jeunesse. Très tôt, à l’âge de 12 ans, il commence ... (voir plus)
Influencé par la télé et par le format double 8, très présent dans les archives familiales, Pierre Van Steene rêvait des images dès sa jeunesse. Très tôt, à l’âge de 12 ans, il commence ses explorations filmiques avec un film d’animation en double 8 et continuera ensuite à filmer son entourage, en faisant des fictions et des portraits.
Dans cette interview, il nous parle de comment il est arrivé à utiliser le Super 8, ce que le Super 8 signifiait comme moyen, et de comment le festival lui a permis de participer à un mouvement qui a révolutionné le paysage visuel de la Belgique.
1935 - 01 - BNA-BBOT
L'interviewé évoque son premier film, Clock Machina, réalisé à 16 ans avec des amis et des membres de sa famille. Le tournage a eu lieu dans des ruines et un garage à Uccle, avec un budget modeste. Il raconte une anecdote marquante sur une scène impliquant des boyaux de mouton, soulignant les conditions rudimentaires et l'enthousiasme de cette période. Il explique aussi comment il a découvert le Super 8, en fouillant dans les archives familiales, et mentionne l'accessibilité du médium à l'époque, ce qui lui a donné envie de créer des films.
1935 - 02 - BNA-BBOT
Pierre partage son expérience avec le Super 8, expliquant qu'il n'a jamais fait partie d'un club. Il a commencé à réaliser des films à l'âge de 12 ans avec une caméra de son père, créant notamment un film d'animation en stop motion à l'aide d'une lampe à bronzer. Il évoque l'importance des projections d'images animées lors des camps scouts, où il a appris à monter des films. Sa passion pour le cinéma a été alimentée par les archives familiales et les expériences passées de ses frères. Il compare le processus de développement des films à l’époque avec la technologie moderne, soulignant la patience nécessaire pour découvrir le résultat de son travail.
1935 - 03 - BNA-BBOT
Pierre évoque sa participation au festival, précisant qu'il n'a pas assisté à la première édition en raison d'un accident de moto qui l'a immobilisé à l'hôpital. Il a appris des nouvelles du festival à distance, par le biais de ses parents. Il parle aussi d'une initiative de Robert qui a rassemblé des cinéastes pour documenter le 25e anniversaire du règne du roi Baudouin, mais il n'a pas pu participer. Concernant la diffusion de ses films, il mentionne des demandes de chaînes comme Antenne 2 et la RTB, mais il a hésité à envoyer ses œuvres par crainte de perte. Il évoque aussi un projet personnel intitulé "Roulez Jeunesse," qu'il a refait en 2017, qui célèbre ses souvenirs d'enfance liés à la Foire du Midi à Bruxelles.
1935 - 04 - BNA-BBOT
Pierre parle de son projet de film sur la Foire du Midi, qu'il a réalisé en 2017, 40 ans après sa première expérience de tournage. À l'époque, il utilisait un enregistreur à bandes et a interviewé divers forains et passants, intégrant ces enregistrements audio dans son film. Dans son projet plus récent, il a écrit un texte de 3 à 4 minutes sur la foire, illustrant des thèmes allant de l'enfance à la vieillesse à travers des images volées sur le site de la foire, sans demander d'autorisations. Ce travail a donné lieu à deux films : une version longue de 45 minutes, divisée en chapitres sur différents aspects de la vie, et une version courte qui met en avant son texte avec une bande-son musicale qu'il a choisie. Il évoque également les changements au fil des ans, notamment l'impact des smartphones et la transformation des attractions de la foire, tout en célébrant la vitalité populaire des événements passés.
1935 - 05 - BNA-BBOT
Pierre, à 16 ans, a commencé sa carrière artistique en réalisant un court documentaire sur une femme aveugle rencontrée près de son école. Ce premier projet le relie à son environnement, notamment le boulevard du Midi.
Formé comme comédien au conservatoire, il a travaillé dans le son pour le théâtre et la publicité, et a créé des sculptures interactives pour des expositions internationales. Actuellement, il privilégie l'écriture et la production.
1935 - 06 - BNA-BBOT
Pierre a reçu le prix du jeune réalisateur pour Clock Machina et se souvient d’une expérience positive au festival.
À 16 ans, il a trouvé l'aventure passionnante, utilisant 15 bobines de film, ce qui représentait une belle somme à l'époque. Il évoque des souvenirs chaleureux de l'organisation, animée par un esprit culturel et créatif, plutôt que par une atmosphère de club fermée.
Il souligne le contraste entre le milieu culturel des années 70 et celui d'aujourd'hui, où l'offre est pléthorique mais moins accessible. À l'époque, il était facile de se sentir intégré dans un courant culturel commun, contrairement à la segmentation actuelle où chaque niche peut passer inaperçue.
1935 - 07 - BNA-BBOT
Pierre n'a pas de souvenirs marquants spécifiques, mais il se rappelle des noms de cinéastes influents comme Mirko Popovitch, qui ont suscité son intérêt par la suite.
Le festival a eu une importance légitimante pour lui, lui permettant de se sentir visible et reconnu en tant que jeune cinéaste, même si cette reconnaissance lui semblait limitée. Cela a élargi son horizon artistique et l'a aidé à sortir de son cercle restreint.
Il reconnaît qu'il a passé beaucoup de temps à essayer de faire comme les autres au lieu de suivre sa propre voie. Maintenant, en enseignant, il encourage ses élèves à développer leur propre style.