Julie Van Landeghem, née en 1995, vit à Bruxelles, a des racines belges et est artiste. Elle aime le fait d'avoir appris davantage à Bruxelles qu'à l'école en Flandre.
Pour elle, ... (voir plus)
Julie Van Landeghem, née en 1995, vit à Bruxelles, a des racines belges et est artiste. Elle aime le fait d'avoir appris davantage à Bruxelles qu'à l'école en Flandre.
Pour elle, Bruxelles, c'est la fragmentation par les communautés flamande et francophone en ce qui concerne la culture et les organisations artistiques, par exemple, mais aussi l'énorme richesse de la vie en commun.
Les questions qu'elle se pose sur l'avenir concernent la sécurité des femmes dans les rues, une politique humaine à l'égard des nouveaux arrivants et une production alimentaire écologique dans la ville.
1945 - 01 - BNA-BBOT
Julie Van Landeghem, née en 1995, vit à Bruxelles, a des racines belges et est artiste. Elle aime le fait d'avoir appris davantage à Bruxelles qu'à l'école en Flandre.
1945 - 02 - BNA-BBOT
Pour elle, Bruxelles, c'est la fragmentation par les communautés flamande et francophone en ce qui concerne la culture et les organisations artistiques, par exemple, mais aussi l'énorme richesse de la vie en commun.
1945 - 03 - BNA-BBOT
Les questions qu'elle se pose sur l'avenir concernent la sécurité des femmes dans les rues, une politique humaine à l'égard des nouveaux arrivants et une production alimentaire écologique dans la ville.
#1795
1944 - This is US. This is Brussels.
Mohammed El Arbi, né à Bruxelles en 1997, vit à Bruxelles-Ville, a des racines marocaines et travaille comme agent de sécurité. Il aime la proximité de tout. Pour lui, Bruxelles, c'est ... (voir plus)
Mohammed El Arbi, né à Bruxelles en 1997, vit à Bruxelles-Ville, a des racines marocaines et travaille comme agent de sécurité. Il aime la proximité de tout. Pour lui, Bruxelles, c'est l'Europe, l'international, par exemple l'OTAN, et aussi un lieu de travail pour beaucoup, pour les habitants, les expatriés et les navetteurs.
Ses questions pour l'avenir concernent la circulation, la politique et les impôts.
1944 - 01 - BNA-BBOT
Mohammed El Arbi, né à Bruxelles en 1997, vit à Bruxelles-Ville, a des racines marocaines et travaille comme agent de sécurité. Il aime la proximité de tout.
1944 - 02 - BNA-BBOT
Pour lui, Bruxelles, c'est l'Europe, l'international, par exemple l'OTAN, et aussi un lieu de travail pour beaucoup, pour les habitants, les expatriés et les navetteurs.
1944 - 03 - BNA-BBOT
Ses questions pour l'avenir concernent la circulation, la politique et les impôts.
#1794
1943 - This is US. This is Brussels.
Ali Bounaana, né en 1985 à Bruxelles, vit à Saint-Josse-Ten-Noode, a des racines marocaines et est éducateur dans une école. Aime le sport et la lecture. Il se prépare à déménager à Alost ... (voir plus)
Ali Bounaana, né en 1985 à Bruxelles, vit à Saint-Josse-Ten-Noode, a des racines marocaines et est éducateur dans une école. Aime le sport et la lecture. Il se prépare à déménager à Alost parce qu'il ne se sent plus à l'aise à Bruxelles : il a été victime d'un cambriolage dans sa maison et dans sa voiture, et son vélo a été endommagé. Pour des raisons de sécurité et de changement de public, il déménage.
Bruxelles reste importante pour lui pour les sorties au restaurant avec les amis. Il a de bons souvenirs d'Océade et aimerait visiter un jour le Musée des Égouts.
Ses questions sur l'avenir concernent les voitures en ville, l'éducation et le comportement des jeunes.
1943 - 01 - BNA-BBOT
Ali Bounaana, né en 1985 à Bruxelles, vit à Saint-Josse-Ten-Noode, a des racines marocaines et est éducateur dans une école. Aime le sport et la lecture. Il se prépare à déménager à Alost parce qu'il ne se sent plus à l'aise à Bruxelles : il a été victime d'un cambriolage dans sa maison et dans sa voiture, et son vélo a été endommagé. Pour des raisons de sécurité et de changement de public, il déménage.
1943 - 02 - BNA-BBOT
Bruxelles reste importante pour lui pour les sorties au restaurant avec les amis. Il a de bons souvenirs d'Océade et aimerait visiter un jour le Musée des Égouts.
1943 - 03 - BNA-BBOT
Ses questions sur l'avenir concernent les voitures en ville, l'éducation et le comportement des jeunes.
#1793
1942 - This is US. This is Brussels.
Zoé Vandenberg, née en 1999, vit à Etterbeek, a des racines belges, est étudiante en droit et travaille également comme assistante de recherche à l'ULB. Elle aime les friteries bruxelloises... (voir plus)
Zoé Vandenberg, née en 1999, vit à Etterbeek, a des racines belges, est étudiante en droit et travaille également comme assistante de recherche à l'ULB. Elle aime les friteries bruxelloises et l'idée qu'il y a encore tant d'endroits et de groupes de personnes à découvrir. Pour elle, Bruxelles, c'est les différents quartiers, mais elle a un lien particulier avec Anderlecht et les Marolles parce qu'elle y a grandi : des endroits qu'elle voit aussi s'embourgeoiser. Elle aime le marché de Noël, la Foire du Midi et la bibliothèque de son enfance. Ses questions pour l'avenir concernent le climat, la place de la voiture et l'authenticité de Bruxelles.
1942 - 01 - BNA-BBOT
Zoé Vandenberg, née en 1999, vit à Etterbeek, a des racines belges, est étudiante en droit et travaille également comme assistante de recherche à l'ULB. Elle aime les friteries bruxelloises et l'idée qu'il y a encore tant d'endroits et de groupes de personnes à découvrir. Pour elle, Bruxelles, c'est les différents quartiers, mais elle a un lien particulier avec Anderlecht et les Marolles parce qu'elle y a grandi : des endroits qu'elle voit aussi s'embourgeoiser.
1942 - 02 - BNA-BBOT
Elle aime le marché de Noël, la Foire du Midi et la bibliothèque de son enfance.
1942 - 03 - BNA-BBOT
Ses questions pour l'avenir concernent le climat, la place de la voiture et l'authenticité de Bruxelles.
#1792
1941 - This is US. This is Brussels.
Isabelle De Meyere, née en 1972, arrivée de Flandre à Bruxelles en 1998, vit à Anderlecht, est coordinatrice culturelle.
Raconte l'histoire de Saint Guido, de la Maison Erasmus, de la ... (voir plus)
Isabelle De Meyere, née en 1972, arrivée de Flandre à Bruxelles en 1998, vit à Anderlecht, est coordinatrice culturelle.
Raconte l'histoire de Saint Guido, de la Maison Erasmus, de la piscine Flow, du pont Marchant. Elle aime l'attitude ouverte et l'optimisme des Bruxellois·es.
Les questions qu'elle se pose sur l'avenir concernent l'évolution de la structure de l'État, le multilinguisme, le climat, les lieux de rencontre dans chaque rue.
1941 - 01 - BNA-BBOT
1941 - 02 - BNA-BBOT
1941 - 03 - BNA-BBOT
#1791
1940 - This is US. This is Brussels.
Chantal Leonard, née en 1967 à Liège, arrivée à Bruxelles à l'âge de 2 ans, vit à Berchem-Sainte-Agathe, est enseignante.
Pour elle, Bruxelles, c'est une population changeante et ... (voir plus)
Chantal Leonard, née en 1967 à Liège, arrivée à Bruxelles à l'âge de 2 ans, vit à Berchem-Sainte-Agathe, est enseignante.
Pour elle, Bruxelles, c'est une population changeante et plus diversifiée, Stromae, Grand Jojo, les attentats, etc.
Les questions qu'elle se pose sur l'avenir concernent le commerce, la vie culturelle et la mobilité.
1940 - 01 - BNA-BBOT
Chantal Leonard, née en 1967 à Liège, arrivée à Bruxelles à l'âge de 2 ans, vit à Berchem-Sainte-Agathe, est enseignante.
1940 - 02 - BNA-BBOT
Pour elle, Bruxelles, c'est une population changeante et plus diversifiée, Stromae, Grand Jojo, les attentats, etc.
1940 - 03 - BNA-BBOT
Les questions qu'elle se pose sur l'avenir concernent le commerce, la vie culturelle et la mobilité.
#1790
1939 - This is US. This is Brussels.
Dries Deridder, né en 1999, vit à Etterbeek et étudie l'ingénierie à la VUB. Pour lui, Bruxelles est surtout une ville d'études, car le week-end, il va encore chez ses parents dans le ... (voir plus)
Dries Deridder, né en 1999, vit à Etterbeek et étudie l'ingénierie à la VUB. Pour lui, Bruxelles est surtout une ville d'études, car le week-end, il va encore chez ses parents dans le Limbourg. Il trouve Bruxelles très multiculturelle, mais espère aussi que Bruxelles restera suffisamment belge à l'avenir. Les autres questions qu'il se pose sur l'avenir concernent la pauvreté et la mobilité.
1939 - 01 - BNA-BBOT
Dries Deridder, né en 1999, vit à Etterbeek et étudie l'ingénierie à la VUB. Pour lui, Bruxelles est surtout une ville d'études, car le week-end, il va encore chez ses parents dans le Limbourg.
1939 - 02 - BNA-BBOT
Il trouve Bruxelles très multiculturelle, mais espère aussi que Bruxelles restera suffisamment belge à l'avenir.
1939 - 03 - BNA-BBOT
Les autres questions qu'il se pose sur l'avenir concernent la pauvreté et la mobilité.
#1789
1938 - New Heroïnes
Cet enregistrement est pris par les participants d'un atelier de photographie collodion sur les New Heroïnes de Bruxelles, organisé par Troubled Archives pendant leur résidence chez BNA-BBOT. ... (voir plus)
Cet enregistrement est pris par les participants d'un atelier de photographie collodion sur les New Heroïnes de Bruxelles, organisé par Troubled Archives pendant leur résidence chez BNA-BBOT. Le groupe est constitué par l'artiste de théâtre Dada Kahindo.
Les artistes analysent la photographie collodium par rapport à la colonalité et la Machine Coloniale.
Ces artistes Congolais parlent de l'enfance, comment l'éducation se passe et devrait se passer, avec une place importante pour les langues. Une actrice fait le récit de sa visite au Musée de Tervuren: le choc, le mensonge de la colonisation, l'absence de respet pour ses ancêtres, ses chaudes larmes. Leur culture a été bloquée et remplacée par la science occidentale. Ils parlent de la science Africaine, les fétish, dans les villages.
Transmettre aux enfants, ateliers: fables de La Fontaine et les contes de chez nous; les histoires de mon père, la sagesse Africaine. Aujourd'hui nous devons repartir à la base; la vraie histoire. Les vacances d'été au village, le grand-père racontait des histoires.
On ne peut pas parler de la décolonisation sans parler de la colonisation: c'est du vécu et on le sent toujours dans le racisme. Ces histoires sont importantes. Accepter la différence. On peut être plus fort en étant ensemble. Utopie?
1938 - 01 - BNA-BBOT
Présentation, l'interviewé est artiste et psychologue. Il parle de sa jeunesse au Congo. Les gens ont perdu la confiance; l'époque de Mobutu était différente.
1938 - 02 - BNA-BBOT
Héroisme du papa, situation politique.
Rôle du cinéma dans une construction d'identité: rassembler.
Politique culturelle du pays.
1938 - 03 - BNA-BBOT
Si vous deviez faire un film sur un héros, ce serait qui? Lumumba, Kasavubu. Discrétion des Bas-Congo.
1938 - 04 - BNA-BBOT
Artistes analysent la photographie collodion par rapport à la colonalité.
1938 - 05 - BNA-BBOT
L'image de soi et du pays. L'éducation par rapport à la colonisation: on apprend aux enfants une fausse histoire. Problèmes, guerre. Comment s'émanciper de la dominance de l'imaginaire occidentale.
1938 - 06 - BNA-BBOT
Artistes Congolais parlent des mouvements contemporains, de l'activisme et l'identité. Le rôle de la langue.
1938 - 07 - BNA-BBOT
Actrice Congolaise fait le récit de sa visite au Musée de Tervuren: le choc, le mensonge de la colonisation, l'absence de respet pour ses ancêtres, ses chaudes larmes.
1938 - 08 - BNA-BBOT
Artiste Congolaise parle du rôle de la langue par rapport à l'héroisme de ses parents et d'elle-même.
1938 - 09 - BNA-BBOT
Artistes Congolais parlent de l'enfance, comment l'éducation se passe et devrait se passer. Notre culture a été bloquée et remplacée par la science occidentale. Nous avons notre science, nos fétish, dans les villages. Ils ont de l'âme, on a beaucoup de pouvoirs.
Transmettre aux enfants, ateliers: fables de La Fontaine et les contes de chez moi; les histoires de mon père, la sagesse Africaine.
Aujourd'hui nous devons repartir à la base; la vraie histoire. Les vacances d'été au village, le grand-père racontait des histoires.
On ne peut pas parler de la décolonisation sans parler de la colonisation: c'est du vécu et on le sent toujours dans le racisme. Ces histoires sont importantes. Accepter la différence. On peut être plus fort en étant ensemble. Utopie?
1938 - 10 - BNA-BBOT
Artiste Congolaise : à qui est-ce que s'addresse l'héroisme, la question décoloniale: aux colonisateurs ou aux colonisés. Qu'est-ce qui nous emprisonne encore? Je m'adresse au continent Africain.
#1788
1937 - Festival National du Film Super 8
Pendant sa carrière Herman Bertiau pratiquera tantôt le cinéma, tantôt la photographie, à qui il dédiera la majeure partie de sa carrière.
Il commence par faire du cinéma lors de ses études... (voir plus)
Pendant sa carrière Herman Bertiau pratiquera tantôt le cinéma, tantôt la photographie, à qui il dédiera la majeure partie de sa carrière.
Il commence par faire du cinéma lors de ses études à l’INSAS comme cameraman. ll s’intéresse alors aussi à la réalisation car il a l’intention de faire des films documentaires de voyage et c’est à ce moment précis, en 1974, qu’il entend parler du Festival National Du Film Super 8. Il participe avec le film “La Faim d’un Monde” pour lequel il reçoit le prix de la meilleure bande sonore ! Et c’est le Festival même qui l'amène à faire la rencontre avec le format Super 8, support qu’il utilise à plusieurs reprises à l’époque.
Il participe à plusieurs éditions (74,75,77,79,80). Son souvenir du Festival est positif. Il se souvient d’un public réceptif, varié et d’une chouette ambiance. Son expérience du Festival l’a encouragé à faire des projets plus professionnels dans sa carrière. Quant au Super 8, pour lui ce format était le moyen le plus cohérent, par son accessibilité, avec les moyens restreints de quelqu’un encore étudiant et qui souhaite faire du cinéma par lui-même.
1937 - 01 - BNA-BBOT
Explication du projet, ajout à la base de donnée de BNA.
Il commence par faire du cinéma lors de ses études à l’INSAS comme cameraman. ll s’intéresse alors aussi à la réalisation car il a l’intention de faire des films documentaires de voyage et c’est à ce moment précis, en 1974, qu’il entend parler du Festival National Du Film Super 8. Il participe avec le film “La Faim d’un Monde” pour lequel il reçoit le prix de la meilleure bande sonore ! Et c’est le Festival même qui l'amène à faire la rencontre avec le format Super 8, support qu’il utilise à plusieurs reprises à l’époque.
Description de sa fiction expérimentale, ancré dans l’esprit des années 70, drogues, hallucinogène, communautaire.
1937 - 02 - BNA-BBOT
Quels souvenirs du festival?
Il participe à plusieurs éditions (74,75,77,79,80). Son souvenir du Festival est positif. Il se souvient d’un public réceptif, varié et d’une chouette ambiance. Son expérience du Festival l’a encouragé à faire des projets plus professionnels dans sa carrière. Quant au Super 8, pour lui ce format était le moyen le plus cohérent, par son accessibilité, avec les moyens restreints de quelqu’un encore étudiant et qui souhaite faire du cinéma par lui-même.
Autre film documentaire, Il y a un flic au fond de chacun de nous, sur les dérives policières, avec Alain Berenboom, Professeur Choron, des gens d’Hara Kiri.
Détails techniques sur le film, caméra avec son intégré, il faisait tout, l’image et le montage.
Autre film : Alertez les bébés, c’est son dernier film.
Saturday Night Suicide : fiction. Film sur le suicide, la mort l’a toujours interpellé. C’était peut-être à l’époque de la guerre du Viet Nam.
La fureur de vivre : Remake. Reportage, 1975. De mémoire un long plan séquence des voitures qui rentrent dans le tunnel de la petite ceinture.
Ventilateur N°3. Reportage expérimental. Tourné à Bali et à Java en 1979. Successions d’images très saccadées, puis long plan séquence d’un homme qui danse. Actualités de la RTB en bande-son, marée-noir en Australie.. Deuxième long plan séquence, quelqu’un sort de l’eau tout habillé.
Il a fait du 16 mm aussi, un film sur les avortements clandestins, une associatiopn qui pratiquait, pour éviter l’usage des aiguilles à tricoter.
1937 - 03 - BNA-BBOT
Quant au Super 8, pour lui ce format était le moyen le plus cohérent, par son accessibilité, avec les moyens restreints de quelqu’un encore étudiant et qui souhaite faire du cinéma par lui-même.
Le Festival l’a encouragé à continuer.
Pendant sa carrière Herman Bertiau pratiquera tantôt le cinéma, tantôt la photographie, à qui il dédiera la majeure partie de sa carrière.
Il part chercher des archives papier des festivals.
#1787
1936 - Festival National du Film Super 8
Chantal Frère est plasticienne de formation et réalisatrice autodidacte. Elle travaille pour des spectacles de danse et de théâtre. Pour l’un de ces spectacles elle décide avec le meteur en ... (voir plus)
Chantal Frère est plasticienne de formation et réalisatrice autodidacte. Elle travaille pour des spectacles de danse et de théâtre. Pour l’un de ces spectacles elle décide avec le meteur en scène d’intégrer la projections de films sur scène et de la mettre en lien avec les acteurs. C’est cette expérience qui a poussé Chantal à aller plus loin dans son envie de faire des films en Super 8 et 16mm. Pendant les années 80 Chantal se sent très proche des pratiques et d’un environnement expérimental où elle découvre le Super 8, un moyen qui lui semble être la suite logique de sa démarche artistique expérimentale. Chantal n’a jamais délaissé les arts plastiques. La peinture et les installations restent ses canaux d’expression de prédilection pendant sa carrière.
1936 - 01 - BNA-BBOT
déplacement de feuilles, présentation du projet.
Evocation de Robert Malengreau.
Peliskan a commencé ce projet en 2022. à la Base Peliskan numérise pour des clients, mais en découvrant le festival de Super 8 il y a eu le projet de numériser tous les films passés à ce festival.
Numériser, archiver et proposer des films à des festivals.
Évocation d’Arthur, une copie de son film.
Elle est plasticienne à la base, a toujours fait des films en autodidacte.
L’idée était de projeter des films sur scène pour des spectacles danse théâtre. Aller plus loin que le décor, la scénographie. Elle a donc créé ce film pour ça. Le film est autonome, peut vivre en dehors du spectacle. Elle a été active à la restauration de la Raffinerie du Plan K, et elle a pu présenter Zone là-bas.
En parallèle le festival s’est mis en route, et elle a eu l’opportunité de montrer son film dans le festival. Elle a travaillé sur d’autres spectacles pour lesquels elle a fait d’autres films.
Elle a travaillé en Super 8 et 16 mm pour son film Paysages croisés.
Pour ses films en super 8 elle travaillait souvent seule. Pour le 16 mm il y avait une équipe, c’était soutenu par Le Gsara et Cobra Films.
1936 - 02 - BNA-BBOT
à la base elle travaille la peinture et la gravure. Elle a tout un parcours en-dehors du film. Elle a montré son travail à la Raffinerie du Plan K, dans le Parc d’Egmont.
Souvenirs du festival du film Super 8 ? Elle se souvient de l’ambiance, du plaisir d’y être. Elle n’a pas présenté d’autres films par après.
Elle y est allée plusieurs fois en tant que spectatrice.
Elle est venue au Super 8 par attrait de l’expérimentation. Elle partageait une maison avec des musiciens, preneurs de son, ça lui est venu naturellement . Elle a acheté le matériel et elle s’y est mis.
Découverte de matériaux, de manières de faire différentes.
Coller, couper, peindre, mélanger tout.
Le ministère de la culture, la Cocof soutenait des choses expérimentales. La RTBF diffusait aussi. Elle a senti une fermeture, plus les mêmes personnes qui les recevaient dans les ministères.
Lecture du programme du festival où est présenté son film, programme de 1983.
C’est un film d’animation.
Pour le film Arthur elle avait construit un miroir mou, un film d’aluminium tendu sur un cadre qu’elle pouvait bouger. Ça donnait des déformations pendant que la caméra tournait.
Elle a eu des articles de presse, les spectacles ne tournaient pas beaucoup.
Présentation de la liste des réalisateurices que Peliskan recherche..
#1786
1935 - Festival National du Film Super 8
Influencé par la télé et par le format double 8, très présent dans les archives familiales, Pierre Van Steene rêvait des images dès sa jeunesse. Très tôt, à l’âge de 12 ans, il commence ... (voir plus)
Influencé par la télé et par le format double 8, très présent dans les archives familiales, Pierre Van Steene rêvait des images dès sa jeunesse. Très tôt, à l’âge de 12 ans, il commence ses explorations filmiques avec un film d’animation en double 8 et continuera ensuite à filmer son entourage, en faisant des fictions et des portraits.
Dans cette interview, il nous parle de comment il est arrivé à utiliser le Super 8, ce que le Super 8 signifiait comme moyen, et de comment le festival lui a permis de participer à un mouvement qui a révolutionné le paysage visuel de la Belgique.
1935 - 01 - BNA-BBOT
L'interviewé évoque son premier film, Clock Machina, réalisé à 16 ans avec des amis et des membres de sa famille. Le tournage a eu lieu dans des ruines et un garage à Uccle, avec un budget modeste. Il raconte une anecdote marquante sur une scène impliquant des boyaux de mouton, soulignant les conditions rudimentaires et l'enthousiasme de cette période. Il explique aussi comment il a découvert le Super 8, en fouillant dans les archives familiales, et mentionne l'accessibilité du médium à l'époque, ce qui lui a donné envie de créer des films.
1935 - 02 - BNA-BBOT
Pierre partage son expérience avec le Super 8, expliquant qu'il n'a jamais fait partie d'un club. Il a commencé à réaliser des films à l'âge de 12 ans avec une caméra de son père, créant notamment un film d'animation en stop motion à l'aide d'une lampe à bronzer. Il évoque l'importance des projections d'images animées lors des camps scouts, où il a appris à monter des films. Sa passion pour le cinéma a été alimentée par les archives familiales et les expériences passées de ses frères. Il compare le processus de développement des films à l’époque avec la technologie moderne, soulignant la patience nécessaire pour découvrir le résultat de son travail.
1935 - 03 - BNA-BBOT
Pierre évoque sa participation au festival, précisant qu'il n'a pas assisté à la première édition en raison d'un accident de moto qui l'a immobilisé à l'hôpital. Il a appris des nouvelles du festival à distance, par le biais de ses parents. Il parle aussi d'une initiative de Robert qui a rassemblé des cinéastes pour documenter le 25e anniversaire du règne du roi Baudouin, mais il n'a pas pu participer. Concernant la diffusion de ses films, il mentionne des demandes de chaînes comme Antenne 2 et la RTB, mais il a hésité à envoyer ses œuvres par crainte de perte. Il évoque aussi un projet personnel intitulé "Roulez Jeunesse," qu'il a refait en 2017, qui célèbre ses souvenirs d'enfance liés à la Foire du Midi à Bruxelles.
1935 - 04 - BNA-BBOT
Pierre parle de son projet de film sur la Foire du Midi, qu'il a réalisé en 2017, 40 ans après sa première expérience de tournage. À l'époque, il utilisait un enregistreur à bandes et a interviewé divers forains et passants, intégrant ces enregistrements audio dans son film. Dans son projet plus récent, il a écrit un texte de 3 à 4 minutes sur la foire, illustrant des thèmes allant de l'enfance à la vieillesse à travers des images volées sur le site de la foire, sans demander d'autorisations. Ce travail a donné lieu à deux films : une version longue de 45 minutes, divisée en chapitres sur différents aspects de la vie, et une version courte qui met en avant son texte avec une bande-son musicale qu'il a choisie. Il évoque également les changements au fil des ans, notamment l'impact des smartphones et la transformation des attractions de la foire, tout en célébrant la vitalité populaire des événements passés.
1935 - 05 - BNA-BBOT
Pierre, à 16 ans, a commencé sa carrière artistique en réalisant un court documentaire sur une femme aveugle rencontrée près de son école. Ce premier projet le relie à son environnement, notamment le boulevard du Midi.
Formé comme comédien au conservatoire, il a travaillé dans le son pour le théâtre et la publicité, et a créé des sculptures interactives pour des expositions internationales. Actuellement, il privilégie l'écriture et la production.
1935 - 06 - BNA-BBOT
Pierre a reçu le prix du jeune réalisateur pour Clock Machina et se souvient d’une expérience positive au festival.
À 16 ans, il a trouvé l'aventure passionnante, utilisant 15 bobines de film, ce qui représentait une belle somme à l'époque. Il évoque des souvenirs chaleureux de l'organisation, animée par un esprit culturel et créatif, plutôt que par une atmosphère de club fermée.
Il souligne le contraste entre le milieu culturel des années 70 et celui d'aujourd'hui, où l'offre est pléthorique mais moins accessible. À l'époque, il était facile de se sentir intégré dans un courant culturel commun, contrairement à la segmentation actuelle où chaque niche peut passer inaperçue.
1935 - 07 - BNA-BBOT
Pierre n'a pas de souvenirs marquants spécifiques, mais il se rappelle des noms de cinéastes influents comme Mirko Popovitch, qui ont suscité son intérêt par la suite.
Le festival a eu une importance légitimante pour lui, lui permettant de se sentir visible et reconnu en tant que jeune cinéaste, même si cette reconnaissance lui semblait limitée. Cela a élargi son horizon artistique et l'a aidé à sortir de son cercle restreint.
Il reconnaît qu'il a passé beaucoup de temps à essayer de faire comme les autres au lieu de suivre sa propre voie. Maintenant, en enseignant, il encourage ses élèves à développer leur propre style.
#1785
1934 - Habitat vertical, Parole horizontale
Habitat vertical, Parole horizontale.
Ce projet prend la Cité-Modèle de Laeken comme cadre territorial. Cet ensemble urbain, caractérisé par la verticalité de l'habitat et l'idéalité ... (voir plus)
Habitat vertical, Parole horizontale.
Ce projet prend la Cité-Modèle de Laeken comme cadre territorial. Cet ensemble urbain, caractérisé par la verticalité de l'habitat et l'idéalité de sa conception, a depuis 1965 généré une histoire et une mémoire collectives que nous nous proposons de documenter au travers des vécus des habitants et de leurs usages du quartier.
1934 - 01 - BNA-BBOT
Geert Blervacq est l'un des architectes responsables de la rénovation de la Cité Modèle à Bruxelles. Avec son équipe, il assure la coordination et le suivi technique du projet, visant à mettre à jour les logements selon les normes actuelles de logements sociaux. Il souligne l'importance de cette rénovation, non seulement pour moderniser les bâtiments en matière d'efficacité énergétique et de confort acoustique, mais aussi pour préserver un modèle de vie collective qui fonctionne bien, malgré les critiques sur ce type d'habitat.
Geert Blervacq évoque les défis hérités des phases de construction des années 50 et 70, notant que les bâtiments construits à cette époque présentent des différences notables en termes de qualité. Bien qu'il reconnaisse certaines défaillances, il défend l'idée que les constructions des années 50 étaient réalisées avec un certain savoir-faire, malgré les problèmes typiques de cette époque, comme la présence d'amiante dans les matériaux.
1934 - 02 - BNA-BBOT
Geert Blervacq évoque les transformations nécessaires des appartements de la Cité Modèle, soulignant que les logements des années 58 étaient généralement plus petits. En modernisant ces espaces, il conserve la structure existante tout en respectant les gabarits d'origine et en actualisant les techniques. Son équipe s'inspire des conceptions initiales de René Abraham pour intégrer des matériaux durables, comme un panneau reconstitué qui imite l'apparence du béton d’époque, et pour conserver des éléments architecturaux significatifs, comme le soubassement en briques.
Concernant les critiques, Geert Blervacq note qu'il fait face à des réserves sur la pertinence des grands immeubles collectifs dans des zones plus riches de Bruxelles. Il plaide pour la mixité dans les quartiers, insistant sur l’importance d’une bonne gestion des logements sociaux, qui abritent aujourd’hui un profil d’habitants plus varié qu’à l’époque, avec une population souvent plus mobile et moins stable. Pour lui, le succès de la Cité Modèle repose sur un encadrement adapté et un soutien à la communauté résidente.
1934 - 03 - BNA-BBOT
Geert Blervacq note que la Cité Modèle abrite principalement des jeunes et des personnes âgées, et que son objectif initial était de fournir des logements sociaux, principalement à des fonctionnaires. Il évoque les défis de la rénovation, notamment les préoccupations concernant le vent et le confort des habitants, et souligne que l'étude historique a orienté leur approche tout en leur permettant de rester fidèles aux principes modernistes.
L'intervenant souligne la nécessité d'intégrer des solutions contemporaines pour l'efficacité énergétique, notamment concernant les passerelles. Il mentionne également des projets futurs pour inclure des commerces et des écoles, visant à revitaliser le quartier.
1934 - 04 - BNA-BBOT
Geert Blervacq parle des rénovations à la Cité Modèle, qui incluent deux nouveaux bâtiments et une crèche pour 50 enfants, tout en notant l'absence d'école prévue. Il insiste sur l'importance d'intégrer des infrastructures comme des commerces et des écoles dans les projets de logement.
Concernant la mixité sociale, il souligne que, bien que les logements soient similaires, le quartier environnant offre diversité. Le processus de rénovation, commencé en 2004, se fait par étapes pour minimiser l'impact sur les résidents. Blervacq mentionne également sa collaboration avec des chercheurs, notamment spécialisés dans la rénovation des logements sociaux.
#1784
1933 - Habitat vertical, Parole horizontale
Habitat vertical, Parole horizontale.
Ce projet prend la Cité-Modèle de Laeken comme cadre territorial. Cet ensemble urbain, caractérisé par la verticalité de l'habitat et l'idéalité ... (voir plus)
Habitat vertical, Parole horizontale.
Ce projet prend la Cité-Modèle de Laeken comme cadre territorial. Cet ensemble urbain, caractérisé par la verticalité de l'habitat et l'idéalité de sa conception, a depuis 1965 généré une histoire et une mémoire collectives que nous nous proposons de documenter au travers des vécus des habitants et de leurs usages du quartier.
1933 - 01 - BNA-BBOT
L'interview présente Patrick Vanschoenbeek, directeur général du foyer Laekenois depuis 1996, et Pierre Charlier, ingénieur en construction travaillant sur les rénovations du site de la Cité Modèle. Ils discutent avec un journaliste préparant un article pour la plateforme des associations de logement à Bruxelles (RBDH). L'article porte sur la rénovation des grands ensembles, avec un focus sur les différences entre rénovations lourdes et légères. Le journaliste mentionne plusieurs projets similaires dans d'autres sites bruxellois et souligne l'importance de comprendre les obstacles et le rythme des rénovations dans le logement social.
1933 - 02 - BNA-BBOT
Le responsable présente la rénovation de la Cité Modèle, un projet collaboratif nécessitant le relogement temporaire des locataires. Bien que complexe et intrusif, un tiers de la cité a déjà été rénové, avec des travaux qui s'étendront encore sur une décennie. Initialement conçu pour l'Expo 58, la cité n’a jamais été achevée et a longtemps été perçue comme coûteuse. Le projet actuel vise à reconnecter la cité à son environnement urbain, avec des espaces comme un centre culturel, une maison des enfants, et un restaurant. La réussite repose sur la participation active des habitants et associations locales.
1933 - 03 - BNA-BBOT
Le responsable explique que le dialogue avec les locataires et les associations a existé depuis les années 1980. Ce dialogue est crucial pour la réussite des projets, bien que des défis subsistent. Les rénovations de la Cité Modèle cherchent à améliorer les infrastructures collectives, notamment en intégrant des espaces comme une crèche, une maison des jeunes, et une maison médicale. Le manque d'équipements collectifs dans le passé a posé des problèmes, mais aujourd'hui, les efforts se concentrent sur la transformation de la cité en un lieu attractif et mieux connecté à son environnement.
1933 - 04 - BNA-BBOT
Les intervenants soulignent que la gestion de la Cité Modèle a évolué, réfutant les préjugés selon lesquels les locataires de logements sociaux dégradent plus les biens. Une enquête montre que 85% des locataires sont responsables, et les tensions entre anciens et nouveaux résidents sont atténuées par une meilleure collaboration. Les frontières communautaires persistent, mais la cohabitation est globalement positive.
La ville de Bruxelles soutient activement le site, mais des services supplémentaires sont encore nécessaires pour répondre pleinement aux besoins des habitants, comme des infrastructures sportives et un marché local.
1933 - 05 - BNA-BBOT
Ils nous expliquent que, contrairement à d'autres sites, la Cité Modèle a toujours été entretenue, sans laisser les logements se dégrader en attendant les rénovations. Même avant le grand projet de rénovation lancé en 2004, l'entretien régulier des bâtiments était une priorité. Ils continuaient de louer les logements jusqu'à la dernière minute avant les travaux pour éviter les logements vacants inutilisés. L'équipe a adopté une approche proactive, avec des interventions légères d'abord, puis une rénovation globale planifiée avec un collège d'architectes pour harmoniser le projet. Cela a permis de maintenir des conditions de vie décentes sans sentiment de dégradation généralisée.
1933 - 06 - BNA-BBOT
Dans cet échange, les intervenants discutent de la planification nécessaire pour faciliter les rénovations de la Cité Modèle. Il souligne qu'ils n'ont pas reçu plus de moyens que d'autres, mais ont su gérer efficacement les ressources disponibles pour libérer des logements avant le début des travaux. Il mentionne les défis liés à la disponibilité de certains types d'appartements et appelle à une amélioration de la réglementation pour favoriser une meilleure collaboration entre les sociétés de logement.
Il met également en avant l'importance de maintenir une image positive du secteur et reconnaît les efforts des gouvernements récents pour soutenir ces initiatives. Il affirme qu'ils travaillent dans le respect de l'héritage social de la Cité, en corrigeant les excès du passé, comme la fermeture excessive de la cité, et en améliorant l'accessibilité et la qualité de vie pour les résidents, malgré les défis persistants comme le vent dans certaines zones.
1933 - 07 - BNA-BBOT
Les intervenants explorent l'évolution de la Cité Modèle, en insistant sur les défis rencontrés, notamment concernant le vent et le bruit, qui n'étaient pas pris en compte lors de sa conception dans les années 1950. L'un d'eux souligne que des outils informatiques avancés, développés avec des universités, n'étaient pas disponibles à l'époque pour étudier ces problématiques. Malgré cela, il exprime une passion pour le projet et la volonté d'améliorer l'environnement de vie des résidents.
Il évoque également l'idéal originel de la cité, qui visait à offrir un cadre de vie confortable et autonome aux locataires, intégrant des commodités modernes pour l'époque. Ce projet conceptuel prévoyait une connexion entre les espaces de vie et les infrastructures nécessaires, même si certaines ambitions, comme l'implantation de maisons unifamiliales, n'ont pas été réalisées. Enfin, il mentionne les efforts actuels pour revitaliser l’espace public, comme le ruisseau cubique, et l'engagement des résidents dans des initiatives de durabilité, témoignant d'un dynamisme communautaire.
1933 - 08 - BNA-BBOT
La première phase a vu la rénovation des bâtiments existants, suivie par la construction de nouveaux immeubles et d'espaces verts, chacun contenant 34 logements. Le bâtiment 5, qui abritait auparavant Toyota, marque le début de l'architecture moderniste de la cité modèle. La planification de la rénovation vise à respecter l'identité architecturale originale tout en répondant aux normes actuelles.
Les architectes ont souligné que, malgré les défis financiers, l'objectif est de conserver le cachet historique des bâtiments tout en améliorant leur fonctionnalité, comme l'ajout d'ascenseurs. L'absence du logo Toyota sur le bâtiment 5 témoigne de ce changement vers une identité plus centrée sur la communauté. Des projets visent également à résoudre les problèmes liés à l'infrastructure existante sans sacrifier l'intégrité architecturale de la cité.
1933 - 09 - BNA-BBOT
Le projet de la Cité Modèle est salué pour ses efforts visant à créer des espaces de rencontre entre résidents et visiteurs, en mettant l'accent sur la restauration. Les intervenants apprécient les infrastructures mises en place, mais reconnaissent les défis liés à la formation des encadrants et des participants.
Cependant, des questions de cohésion sociale demeurent. Bien qu'il y ait une volonté d'inclusion, une approche interculturelle serait bénéfique pour surmonter les barrières culturelles.
1933 - 10 - BNA-BBOT
Le projet de communication du foyer a été lancé pour améliorer le lien avec les locataires, suite à un déficit de communication identifié lors d'une enquête. Initié en 2006-2007, il vise à informer les résidents sur les travaux de rénovation, comme l'extension du centre culturel, en mettant en avant la qualité des finitions pour renforcer la confiance dans le projet.
L'objectif est de faire des locataires des acteurs plutôt que des consommateurs, les encourageant à s'impliquer dans leur environnement. Ce changement de perspective est crucial, surtout pour ceux qui se considèrent comme exclus, afin qu'ils puissent pleinement bénéficier de leur vie dans la Cité Moderne. Ce travail d'engagement et de sensibilisation est perçu comme essentiel pour répondre aux enjeux sociaux et démographiques à Bruxelles.
1933 - 11 - BNA-BBOT
Ce phénomène de rénovation se constate souvent dans des ensembles de logements sociaux, comme à Anderlecht, où des initiatives ont été prises pour encourager les résidents à améliorer leurs espaces de vie sans toujours demander de financement.
Dans le contexte des années 80, l'approche était initialement de raser ces anciennes structures pour les remplacer par des immeubles modernes. Cependant, la mentalité a évolué vers la conservation du patrimoine, permettant ainsi des rénovations importantes, y compris dans des maisons où l'absence de commodités essentielles, comme des salles de bain, était courante. Ce travail de réhabilitation continue d'être une priorité pour le foyer.
1933 - 12 - BNA-BBOT
Les intervenants discutent de la rénovation des logements sociaux, mettant en avant les défis rencontrés avec les locataires et les entrepreneurs. L'un d'eux souligne les difficultés rencontrées par les locataires, notamment un résident qui a rénové son appartement sans pouvoir changer ses châssis, ce qui reflète une situation courante dans des projets similaires. L'intervenant évoque la complexité de gérer les relations avec des entrepreneurs dans le cadre de marchés publics, où les tensions et l’insatisfaction sont fréquentes. Ils insistent également sur la nécessité d'impliquer les locataires dans le processus et d'explorer des méthodes de rénovation plus légères pour minimiser les nuisances tout en assurant la qualité des travaux.
En somme, bien que la conservation du patrimoine soit devenue une priorité, les défis logistiques et relationnels demeurent. Les intervenants soulignent l'importance d'une approche collaborative qui intègre les bénéficiaires et d'une gestion efficace pour garantir la réussite des projets de rénovation.
#1783
1932 - This is US. This is Brussels.
Ronny Natusch, né en 1988 en Allemagne, vit à Woluwe Saint-Pierre, a des racines allemandes et travaille pour l'Union européenne. Il aime son quartier, s'y promener et aller au marché. ... (voir plus)
Ronny Natusch, né en 1988 en Allemagne, vit à Woluwe Saint-Pierre, a des racines allemandes et travaille pour l'Union européenne. Il aime son quartier, s'y promener et aller au marché. Il aime la diversité de Bruxelles avec ses 19 communes aux identités différentes, son multilinguisme que l'on entend partout. En 14 ans à Bruxelles, il a vu beaucoup de changements : la zone piétonne, la participation croissante des citoyens, des projets comme BIGH. Pour lui, l'héritage est le folklore du Meyboom, de l'Ommegang, de la distribution de muguets, mais il a aussi créé sa propre version de la Chandeleur avec une barquette de crêpes. Ses questions pour l'avenir portent sur la gestion des déchets, l'évolution du quartier européen et les relations interrégionales.
1932 - 01 - BNA-BBOT
Ronny Natusch, né en 1988 en Allemagne, vit à Woluwe Saint-Pierre, a des racines allemandes et travaille pour l'Union européenne. Il aime son quartier, s'y promener et aller au marché. Il aime la diversité de Bruxelles avec ses 19 communes aux identités différentes, son multilinguisme que l'on entend partout.
1932 - 02 - BNA-BBOT
En 14 ans à Bruxelles, il a vu beaucoup de changements : la zone piétonne, la participation croissante des citoyens, des projets comme BIGH. Pour lui, l'héritage est le folklore du Meyboom, de l'Ommegang, de la distribution de muguets, mais il a aussi créé sa propre version de la Chandeleur avec une barquette de crêpes.
1932 - 03 - BNA-BBOT
Ses questions pour l'avenir portent sur la gestion des déchets, l'évolution du quartier européen et les relations interrégionales.
#1782
1931 - Habitat vertical, Parole horizontale
Habitat vertical, Parole horizontale.
Ce projet prend la Cité-Modèle de Laeken comme cadre territorial. Cet ensemble urbain, caractérisé par la verticalité de l'habitat et l'idéalité ... (voir plus)
Habitat vertical, Parole horizontale.
Ce projet prend la Cité-Modèle de Laeken comme cadre territorial. Cet ensemble urbain, caractérisé par la verticalité de l'habitat et l'idéalité de sa conception, a depuis 1965 généré une histoire et une mémoire collectives que nous nous proposons de documenter au travers des vécus des habitants et de leurs usages du quartier.
1931 - 01 - BNA-BBOT
Le dialogue décrit l'expérience de Fardoussa ayant émigré en Europe, où elle se sent enfermée dans une routine de travail, comparant cela à une « cage », par opposition à la vie plus libre et ensoleillée de son pays d'origine. Elle apprécie toutefois son quartier, la « Cité Modèle », où elle vit depuis 2004, se sent en sécurité, et trouve les relations de voisinage agréables.
Elle exprime une peur des hauteurs, refusant de vivre au 15ème étage, mais se satisfait d'un logement plus bas. Elle aime la vue depuis sa fenêtre, notamment les illuminations de l'atomium, qu’elle compare à un spectacle.
1931 - 02 - BNA-BBOT
Fardoussa apprécie la tranquillité de la Cité Modèle, qu'elle trouve propre et sans problèmes majeurs. Elle parle de ses voisins, dont une amie de longue date, et de ses enfants qui s'y plaisent. Elle mentionne aussi un concours culinaire auquel elle a participé dans un restaurant local. En plus, il y a un centre culturel que ses enfants fréquentent parfois.
#1781
1930 - Exit
Trigger Warning : Cette histoire contient des descriptions de violence, de dépendance aux médicaments et de comportements suicidaires.
Le projet Exit consiste à documenter les 2 dernières années... (voir plus)
Trigger Warning : Cette histoire contient des descriptions de violence, de dépendance aux médicaments et de comportements suicidaires.
Le projet Exit consiste à documenter les 2 dernières années de vie des prisons de Saint-Gilles, Forest et Berkendael. En 2024, tous.tes les détenu.e.s ainsi que le personnel de ces sites déménageront en effet vers le nouveau grand complexe pénitentiaire de Haeren, située en périphérie de la ville. Ces délocalisations signeront la fin d'un mode de vie carcéral hérité du 19è siècle, mais également la fin d'un monde carcéral à l'intérieur de la ville. BNA-BBOT a été invitée à documenter les derniers temps d'habitation et de fonctionnement de ces prisons par la collecte de récits, de témoignages et d’objets auprès de tous les occupants : détenu.e.s, personnel de surveillance, personnel psycho-social, encadrants, dirigeants. Ce faisant, nous cartographions les petits et grands événements de ces sites, les histoires du passé lointain et récent, et les enregistrements de terrain. L'objectif de ce projet est de créer une archive auditive des trois sites, de préserver les histoires et les sons et de les ouvrir au public par le biais d'installations sonores dans les prisons après le déménagement. Les installations sont spécifiques au site et immersives, explorant l'acoustique, l'architecture et les matériaux. Ce projet est mené en collaboration avec le service culturel des communes de Saint-Gilles et de Forest, les bibliothèques communales de Saint-Gilles et Forest, De Rode Antraciet, La Fonderie, BRUZZ et De Vlaamse Gemeenschap.
1930 - 01 - BNA-BBOT
Dans cette entrevue, l'interviewé raconte son expérience avec le système carcéral, notamment concernant les mineurs, expliquant que 9 sur 10 récidivent après un premier passage en prison. Il partage son propre parcours marqué par des traumatismes familiaux et la délinquance, rejoignant un groupe de jeunes marginalisés en quête d'amour et d'appartenance. Il souligne que la violence est souvent l'expression d'une souffrance non entendue et décrit les défis liés à la réinsertion des jeunes ayant été incarcérés.
1930 - 02 - BNA-BBOT
Dans cette partie de l'interview, l'interviewé partage une période difficile de son adolescence marquée par des tentatives de suicide et des interactions avec le système judiciaire. À 16 ans, après une seconde tentative de suicide, il est envoyé à l'unité psychiatrique d'un hôpital, mais se sent incompris par les professionnels. Ses difficultés familiales et son environnement sans repères le poussent dans la délinquance. Il évoque un épisode où il est mis en garde à vue, malgré ses efforts pour chercher de l'aide.
Il explique comment la violence naît d'une souffrance non entendue, et comment il cherchait à franchir des interdits pour ressentir quelque chose, au lieu de se tourner vers les aspects positifs de sa vie, comme le sport ou les relations. Il mentionne également l'influence de ses pairs et le basculement vers des actes de délinquance. Il se penche aussi sur la manière dont il aborde la question de la violence avec des enfants en leur expliquant la différence entre violence, délit, crime, et dommages, soulignant l'importance d'éduquer sur ces notions pour éviter les comportements destructeurs.
1930 - 03 - BNA-BBOT
Dans ce récit, l'interviewé partage son expérience d'incarcération après son arrestation le 1er décembre 1984 à la prison de Saint-Gilles. Il décrit en détail le processus d'accueil en prison, incluant la fouille corporelle et la confiscation de ses effets personnels. Le témoignage met en lumière la brutalité et l'humiliation ressenties, notamment lors des fouilles, ainsi que l'environnement austère et dégradant de la cellule. Il raconte l'isolement en cellule et le manque de confort, avec des anecdotes sur la gestion des biens et les conditions difficiles, comme le chauffage défaillant. Il mentionne également les interactions avec les gardiens, parfois oppressantes, et l'incompréhension liée à la barrière linguistique. L'interviewé explique aussi l'importance des visites familiales et de la correspondance, en l'absence de moyens de communication modernes comme le téléphone. Finalement, il revient sur son parcours juridique, marqué par des échanges tendus avec son avocat, devenu une figure éminente de la justice.
1930 - 04 - BNA-BBOT
L’interview relate l’expérience d’un homme transféré de la prison de Saint-Gilles à un centre pour jeunes délinquants en 1981. L’homme y découvre des éducateurs bienveillants et commence un processus de réhabilitation en écrivant son histoire, mais il souligne que, malgré les efforts, une majorité de jeunes placés en IPPJ récidivent ou finissent en prison. Il termine en évoquant la défiance croissante envers les adultes après avoir été renvoyé en prison à 18 ans.
1930 - 05 - BNA-BBOT
L'intervenant partage son expérience traumatisante en prison, notamment une tentative de suicide par l'ingestion de clous et d'alcool. Il raconte son transfert à l'hôpital, son retour en prison, et des violences qu'il a subies, y compris une agression par un détenu. Le récit évoque la nécessité de porter un masque en prison pour se protéger, le monde de la violence qui y règne, et les difficultés d'adaptation. Il décrit également sa consommation de drogues, ses tentatives de suicide, et les blessures physiques qu'il a subies. Finalement, il exprime sa détermination à quitter la prison.
1930 - 06 - BNA-BBOT
Dans cette partie de l'interview, l'interviewé évoque son transfert à la prison de Forest avant ses 19 ans, suite à une tentative d'évasion échouée. Il raconte sa collaboration avec un autre détenu pour rassembler de la corde afin de préparer une évasion avec une arme à feu. Après avoir été averti par les autorités de leur plan, il se retrouve à Forêt sous un régime strict, où il devient dépendant de médicaments. Le 17 novembre 1986, il est confronté à la cour d'assises pour sa condamnation. Le récit décrit son anxiété face au procès, les interactions avec son avocat, et son désir d'une seconde chance. Finalement, il est condamné à 18 ans de travaux forcés, et sa réaction violente suite à la sentence souligne son état mental instable, qui inquiète les autorités.
1930 - 07 - BNA-BBOT
L'interviewé évoque son expérience en prison, où il rencontre un autre détenu condamné à 77 ans qui lui conseille de rester calme. Malgré cela, il décide de s'évader, surtout après avoir été transféré à Arlon, où son dossier indique qu'il est un « évadé ». Il planifie une évasion violente impliquant une prise d'otage, se retrouve en cavale pendant 14 heures, puis fait face aux forces de l'ordre. Il décrit un état d'adrénaline intense durant cette confrontation. L'interviewé souhaite approfondir son récit lors d'une prochaine rencontre pour parler des conséquences de ses actions.
1930 - 08 - BNA-BBOT
L'interview évoque le parcours de l'intervenant, qui a fait face à une longue expérience en prison après un acte violent. Il parle de son retour de Tahiti, où il a donné des représentations, et de son projet de partager son expérience avec des jeunes en difficulté. Malgré sa colère, il souhaite utiliser cette émotion de manière positive. Il décrit sa première expérience en prison, les conditions de détention et les effets psychologiques de l'isolement. L’intervenant explique comment l’adrénaline a influencé ses actions lors de l'incident qui l'a conduit à la prison. Il raconte sa condamnation et l'impact que cela a eu sur lui, notamment la perte de son identité et les souvenirs de son complice, qui a sombré dans la folie. L’intervenant évoque l'importance des mots et de la communication, même dans des circonstances extrêmes.
1930 - 09 - BNA-BBOT
L'intervenant évoque son expérience personnelle de violence et de désespoir, notamment à travers l'histoire de la Fondation Lord Nobels, qui honore une jeune fille assassinée. Un réalisateur souhaite adapter son histoire en film, mais celui-ci s'avère très violent et souligne les réalités difficiles des jeunes délinquants.
En apprenant sa condamnation à perpétuité, le narrateur envisage le suicide, mais un livre inspirant, « Le chant du bourreau », change sa perspective. Il commence à lire des témoignages de survie, trouvant de l'espoir et de la force dans les récits d'autres qui ont traversé des épreuves.
Le passage au "bloc B" symbolise une nouvelle opportunité pour lui, soulignant l'importance des connexions humaines et du soutien. C'est un récit sur la résilience, la recherche de rédemption et le pouvoir des histoires pour apporter de l'espoir dans les moments sombres.
1930 - 10 - BNA-BBOT
L'interviewé raconte son combat pour dénoncer la torture qu'il a subie, partageant des détails sur ses expériences en prison. Il a utilisé un rapport pour alerter Amnesty International, ce qui a fait reconnaître son pays comme un État tortionnaire. Après avoir réussi à retourner dans son pays pour purger sa peine, il se heurte à l'hostilité des autorités belges et à la méfiance des gardiens, certains étant ceux qui l'avaient torturé.
En prison, il lutte contre la toxicomanie, réussissant à arrêter l'héroïne grâce à une période d'observation. Il se sent renforcé par sa capacité à résister, mais il est piégé par d'autres détenus qui l'incitent à replonger.
1930 - 11 - BNA-BBOT
L'interviewé raconte son parcours marqué par des rencontres déterminantes, notamment avec un directeur qui lui a donné confiance en lui et l'a encouragé à poursuivre des études. Il évoque son expérience en prison, où il a rencontré des gardiens subtils et des directeurs compréhensifs. Après 18 ans d'incarcération, il a été libéré et s'efforce maintenant de témoigner pour sensibiliser les jeunes, soulignant que parmi ses anciens compagnons, 18 sur 19 sont décédés.
Il critique le système carcéral belge, où certains détenus purgent des peines excessivement longues, et souligne que la peur de la criminalité entraîne la construction de nouvelles prisons au lieu de se concentrer sur des solutions préventives pour aider les jeunes avant leur incarcération.
1930 - 12 - BNA-BBOT
Cette partie de l'interview présente le parcours éducatif et de réinsertion de l'interviewé, qui a réussi à obtenir plusieurs diplômes pendant son incarcération, incluant un diplôme en horticulture, en électricité, et en gestion. Il souligne l'importance de l'éducation en prison et témoigne de son expérience dans six prisons françaises. Il évoque également une rencontre déterminante avec un homme influent qui l’a aidé à comprendre le monde des victimes et l’importance de la réinsertion. L'interview aborde des thèmes de violence, de victimisation et de réhabilitation, illustrés par une tragique histoire de jeunes victimes de crimes.
1930 - 13 - BNA-BBOT
Dans cet extrait, le locuteur aborde la justice restauratrice et réparatrice, soulignant son importance dans le processus de guérison pour les victimes et les auteurs de crimes. Il évoque sa propre expérience dans des modules de justice réparatrice et insiste sur la nécessité de transformer la colère ressentie par les victimes en un moteur de changement positif. La résilience est un thème central, présentée comme la capacité à faire face à des traumatismes, bien que le locuteur reconnaisse ses propres luttes pour se pardonner et vivre avec ses expériences.
En partageant des anecdotes personnelles, notamment la perte d'un ami cher, il évoque la complexité des émotions humaines face à la violence et à la douleur. Il encourage les prisonniers à s'éduquer et à se former pour construire un avenir meilleur, tout en critiquant le manque d'expérience des psychologues actuels pour aborder ces enjeux. L'ensemble de son discours témoigne d'un profond engagement envers la réconciliation et la guérison, tant sur le plan personnel que sociétal.
1930 - 14 - BNA-BBOT
Dans cette deuxième partie de l'interview l'interviewé annonce qu'il a quitté le projet de l'ASBL 9m², qu'il avait initié. Après 16 ans d'attente, il exprime sa déception face à l'absence de progrès et souligne que l'équipe n'est pas sur la même longueur d'onde que lui. Il évoque son besoin de tourner la page pour se concentrer sur son bien-être mental et physique. Malgré sa décision, il reste attaché au projet et souhaite qu'il réussisse, mais sans lui. Il se définit comme un survivant de 18 ans de vie carcérale, évoque également son désir de créer un film éducatif pour partager son expérience de vie en prison.
1930 - 15 - BNA-BBOT
L'entretien met en lumière les préoccupations de l'interviewé concernant l'état du système pénitentiaire en Belgique, notamment la prison de Forest, qu'il décrit comme un lieu offrant davantage de contact humain comparé aux établissements modernes comme Haren, où la gestion est principalement électronique et déshumanisée. Il critique la transition vers des systèmes plus technologiques, arguant qu'ils négligent les besoins fondamentaux des détenus et des anciens détenus, qui souffrent souvent d'un manque de soutien et de stigmatisation après leur libération. Il exprime sa frustration face à l'inefficacité des politiques actuelles, soulignant qu'il se sent comme un « citoyen de seconde zone » en raison des barrières systémiques. Malgré ces défis, il maintient l'espoir d'un changement positif et d'une prise de conscience sociétale quant à l'humanité des détenus et à la nécessité de réformes qui favorisent leur réhabilitation.
1930 - 16 - BNA-BBOT
Cette partie de l'interview raconte son expérience de réinsertion après avoir purgé une peine de 19 ans. Il évoque la difficulté de la vie en liberté, en insistant sur l'importance de reconnaître ses actes et de tirer parti du temps passé en prison pour se préparer à la vie extérieure. Malgré des années d'isolement et de lutte personnelle, il souligne qu'il a réussi à obtenir six diplômes en prison et a commencé à témoigner de son expérience dès sa sortie. Il mentionne également l'impact du Covid sur les jeunes, qui peinent à se projeter dans l'avenir, et insiste sur l'importance de l'espoir, tout en reconnaissant que de nombreux détenus ne réalisent pas que la réinsertion nécessite une préparation active pendant leur incarcération.
1930 - 17 - BNA-BBOT
L’entretien aborde la préparation à la sortie de prison, où les détenus prennent conscience de leur libération imminente à des moments variables, souvent influencés par des expériences personnelles marquantes. L'intervenant partage son parcours, y compris ses débuts difficiles, ses tentatives d'évasion, et des périodes d'isolement qu'il compare à un cimetière sans aide, ce qui l’a conduit à un tournant décisif dans sa vie. Ce changement l'a poussé à se relever et à s'engager dans l'éducation, obtenant plusieurs diplômes, malgré la stigmatisation liée à son passé d'évadé, et à travailler dans le domaine éducatif pendant 20 ans, sans regrets et avec fierté.
1930 - 18 - BNA-BBOT
L'échange met en lumière les réalités complexes de la vie en prison, notamment l'entrée de la drogue dans les établissements pénitentiaires. L'intervenant explique que la drogue pénètre souvent par des détenus en permission ou par l'intermédiaire de complices extérieurs, illustrant un système où l'argent et les relations criminelles dominent. Il évoque les fouilles abusives et la corruption parmi certains gardiens, qui peuvent être complices de ce trafic. Il décrit également l'isolement comme une expérience déshumanisante, accentuée par une violence omniprésente. À travers son récit personnel, il souligne l'importance de la foi et du soutien psychologique dans sa réhabilitation, tout en reconnaissant que de nombreux détenus restent piégés dans un cycle de récidive. Il appelle à une prise de conscience de la société sur ces enjeux et souligne la nécessité d’un changement pour les jeunes, exprimant son espoir malgré un passé tumultueux.
#1780
1929 - Habitat vertical, Parole horizontale
Habitat vertical, Parole horizontale Ce projet prend la Cité-Modèle de Laeken comme cadre territorial. Cet ensemble urbain, caractérisé par la verticalité de l'habitat et l'idéalité ... (voir plus)
Habitat vertical, Parole horizontale Ce projet prend la Cité-Modèle de Laeken comme cadre territorial. Cet ensemble urbain, caractérisé par la verticalité de l'habitat et l'idéalité de sa conception, a depuis 1965 généré une histoire et une mémoire collectives que nous nous proposons de documenter au travers des vécus des habitants et de leurs usages du quartier.
1929 - 01 - BNA-BBOT
Leïla, 15 ans, habite à la Cité Modèle depuis quatre ans, après avoir grandi près du Square Léopold. Elle apprécie l'ambiance familiale du quartier, bien qu'elle préfère son ancien domicile. Leïla explique que les filles sont souvent jugées dans la cité, ce qui les pousse à sortir ailleurs. Elle n'a jamais ressenti de jugement personnellement et se dit fière de vivre à la Cité Modèle, où elle a fait de belles rencontres. Elle note qu'il y a des choses à améliorer, comme les terrains de foot, mais globalement, elle apprécie sa vie dans la cité.
#1779
1928 - This is US. This is Brussels.
Jean-Paul Mathelot, né en 1950 en Allemagne, son père était militaire, a des racines belges, vit à Uccle depuis 40 ans et est retraité. Il a été journaliste et enseignant, mais maintenant ... (voir plus)
Jean-Paul Mathelot, né en 1950 en Allemagne, son père était militaire, a des racines belges, vit à Uccle depuis 40 ans et est retraité. Il a été journaliste et enseignant, mais maintenant qu'il est à la retraite, il est toujours professeur de langues. Il aime faire du jogging, mais doit se déplacer de plus en plus loin pour trouver une forêt et a également vu disparaître de nombreux châteaux. Pour lui, Bruxelles, c'est la riche diversité de ses quartiers, même au sein de chaque commune. Pour lui, ce qui a eu un grand impact sur Bruxelles, c'est l'Expo 58, la Jonction Nord-Sud, le quartier européen et la gentrification de différentes parties de Bruxelles, mais aussi la nature de plus en plus multiculturelle et multilingue de Bruxelles et, par conséquent, son ouverture d'esprit. Les questions qu'il pose à l'avenir concernent la technologie et la ville, le bruit et la circulation, la propreté et la politique.
1928 - 01 - BNA-BBOT
Jean-Paul Mathelot, né en 1950 en Allemagne, son père était militaire, a des racines belges, vit à Uccle depuis 40 ans et est retraité. Il a été journaliste et enseignant, mais maintenant qu'il est à la retraite, il est toujours professeur de langues. Il aime faire du jogging, mais doit se déplacer de plus en plus loin pour trouver une forêt et a également vu disparaître de nombreux châteaux.
1928 - 02 - BNA-BBOT
Pour lui, Bruxelles, c'est la riche diversité de ses quartiers, même au sein de chaque commune. Pour lui, ce qui a eu un grand impact sur Bruxelles, c'est l'Expo 58, la Jonction Nord-Sud, le quartier européen et la gentrification de différentes parties de Bruxelles, mais aussi la nature de plus en plus multiculturelle et multilingue de Bruxelles et, par conséquent, son ouverture d'esprit.
1928 - 03 - BNA-BBOT
Les questions qu'il pose à l'avenir concernent la technologie et la ville, le bruit et la circulation, la propreté et la politique.
#1778
1927 - This is US. This is Brussels.
Jinane Yahia, née en 2012, habite à Anderlecht, a des racines marocaines. Elle est en première secondaire à La Plume à Molenbeek. Elle aime Bruxelles, mais trouve les rues et parfois les maisons ... (voir plus)
Jinane Yahia, née en 2012, habite à Anderlecht, a des racines marocaines. Elle est en première secondaire à La Plume à Molenbeek. Elle aime Bruxelles, mais trouve les rues et parfois les maisons sales. Quand elle pense à Bruxelles, elle pense à l'Atomium et à l'ancienne Océade, et aimerait un jour visiter le musée du chocolat. Les moments importants de l'année pour elle sont le Ramadan et l'Aïd et elle aimerait en savoir plus sur les autres religions. Les questions qu'elle pose à l'avenir concernent l'accessibilité financière, la possibilité d'étudier plus tard en France, les lois inutiles, les sprays qui donnent une bonne odeur à tous les gens dans le métro, de meilleures maisons, de meilleures politiques pour les gens, sans-abri.
1927 - 01 - BNA-BBOT
Jinane Yahia, née en 2012, habite à Anderlecht, a des racines marocaines. Elle est en première secondaire à La Plume à Molenbeek. Elle aime Bruxelles, mais trouve les rues et parfois les maisons sales.
1927 - 02 - BNA-BBOT
Quand elle pense à Bruxelles, elle pense à l'Atomium et à l'ancienne Océade, et aimerait un jour visiter le musée du chocolat. Les moments importants de l'année pour elle sont le Ramadan et l'Aïd et elle aimerait en savoir plus sur les autres religions.
1927 - 03 - BNA-BBOT
Les questions qu'elle pose à l'avenir concernent l'accessibilité financière, la possibilité d'étudier plus tard en France, les lois inutiles, les sprays qui donnent une bonne odeur à tous les gens dans le métro, de meilleures maisons, de meilleures politiques pour les gens, sans-abri.
#1777
1926 - This is US. This is Brussels.
Ritaye Yahia, née en 2019, vit à Anderlecht, a des racines marocaines. Elle a trois sœurs et un frère, un chat et un chien. Elle aime aller au cinéma, à la piscine et à la plage. Quand elle ... (voir plus)
Ritaye Yahia, née en 2019, vit à Anderlecht, a des racines marocaines. Elle a trois sœurs et un frère, un chat et un chien. Elle aime aller au cinéma, à la piscine et à la plage. Quand elle sera grande, elle veut toujours vivre à Bruxelles. Elle aime le dessin et le coloriage, la barbe à papa rose à la foire et le raisin.
1926 - 01 - BNA-BBOT
Ritaye Yahia, née en 2019, vit à Anderlecht, a des racines marocaines. Elle a trois sœurs et un frère, un chat et un chien. Elle aime aller au cinéma, à la piscine et à la plage. Quand elle sera grande, elle veut toujours vivre à Bruxelles. Elle aime le dessin et le coloriage, la barbe à papa rose à la foire et le raisin.
#1776
1925 - This is US. This is Brussels.
Ann Van Hellemont, née à Louvain en 1969, arrivée à Bruxelles en 1996 et vivant à Schaerbeek, a travaillé comme pharmacienne dans plusieurs communes bruxelloises. Elle est bénévole à ... (voir plus)
Ann Van Hellemont, née à Louvain en 1969, arrivée à Bruxelles en 1996 et vivant à Schaerbeek, a travaillé comme pharmacienne dans plusieurs communes bruxelloises. Elle est bénévole à l'église du Béguinage avec House of Compassion. Pour elle, Bruxelles, c'est les différentes communes, et l'évolution considérable vers moins de voitures et plus de vélos dans le centre ville. Mais c'est aussi l'augmentation de la pauvreté et du nombre de sans-abri. Pour elle, le patrimoine bruxellois, c'est le Bal National avec Lange Jojo, Les Trois Rois, Alles es Just et Les Amis de Pogge, le tir au pigeon d'argile dans le parc Josaphat avec la Guilde Saint-Sébastien, Novanoïs, le dialecte bruxellois, ses questions pour l'avenir concernent la nature à Bruxelles, le vivre-ensemble et le bonheur des enfants.
1925 - 01 - BNA-BBOT
Ann Van Hellemont, née à Louvain en 1969, arrivée à Bruxelles en 1996 et vivant à Schaerbeek, a travaillé comme pharmacienne dans plusieurs communes bruxelloises. Elle est bénévole à l'église du Béguinage avec House of Compassion.
1925 - 02 - BNA-BBOT
Pour elle, Bruxelles, c'est les différentes communes, et l'évolution considérable vers moins de voitures et plus de vélos dans le centre ville. Mais c'est aussi l'augmentation de la pauvreté et du nombre de sans-abri. Pour elle, le patrimoine bruxellois, c'est le Bal National avec Lange Jojo, Les Trois Rois, Alles es Just et Les Amis de Pogge, le tir au pigeon d'argile dans le parc Josaphat avec la Guilde Saint-Sébastien, Novanoïs, le dialecte bruxellois.
1925 - 03 - BNA-BBOT
Ses questions pour l'avenir concernent la nature à Bruxelles, le vivre-ensemble et le bonheur des enfants.
#1775
1924 - 50 Voix
Si les voix de ceux qui négocièrent et signèrent les premiers accords de coopération entre la Belgique et le Maroc ont été médiatiquement entendues et relayées, les voix de tous les ... (voir plus)
Si les voix de ceux qui négocièrent et signèrent les premiers accords de coopération entre la Belgique et le Maroc ont été médiatiquement entendues et relayées, les voix de tous les travailleurs marocains venus concrétiser ces accords ont-elles pour leur part été écoutées?
Nous partons collectivement à la rencontre de ces voix enfouies. 50 voix, 50 mémoires pour 50 vies bruxelloises qui se racontent et tissent l'étoile d'une mémoire collective.
Iels sont arrivé·e·s entre 1964 et 2010, iels appartiennent à la post-histoire des accords belgo-marocains. Entre voix intérieures et cris de rage, cinquante voix se muent en une constellation sonore où visible et invisible, dicible et indicible se font écho et traversent les sentinelles de la mémoire, de l’identité, de la loyauté, de l’héritage et de l’appartenance. 50 voix, symboles de 50 années d’immigration marocaine à Bruxelles, porteuses d’un temps en cheminement, de rêves assouvis ou déçus, de silences, d’exils intérieurs et de conquêtes à venir.
1924 - 01 - BNA-BBOT
Hassan a 46 ans, et travaille dans une ASBL après des études en sciences politiques et droit international. Il refuse les emplois routiniers, préférant l'indépendance et l'innovation, même avec un salaire moindre. D'origine marocaine, ses parents sont arrivés en Belgique en 1963. Son père a travaillé 30 ans à la STIB, et il admire le courage de la première génération d'immigrés, surtout les femmes, qu'il qualifie de "héros de l'ombre" pour avoir surmonté les défis d'intégration dans un pays et une culture qu'elles ne connaissaient pas.
1924 - 02 - BNA-BBOT
Hassan explique que ses parents lui ont transmis des valeurs essentielles telles que l'honnêteté, la simplicité, la modestie et la gentillesse. Ces valeurs le réconfortent, notamment lorsqu'il se sent déprimé. Il aborde également sa situation de "cul entre deux chaises" en tant qu'individu biculturel, mais il a appris avec le temps à accepter et valoriser cette double appartenance. Il pioche dans les deux cultures : le partage et la solidarité familiale du côté marocain, et l'individualisme et la liberté de conscience du côté occidental. Aujourd'hui, il se sent plus à l'aise avec son identité, ayant surmonté son ancien désir de vouloir plaire au modèle occidental dominant, et accepte pleinement son héritage culturel.
1924 - 03 - BNA-BBOT
L'interlocuteur voit la biculturalité comme une richesse qui lui permet de naviguer entre les cultures marocaine et occidentale avec un regard critique et nuancé. Bien qu'elle ait généré des tensions identitaires dans le passé, il affirme aujourd'hui s'accepter pleinement en intégrant des éléments des deux cultures. Il estime que sa double appartenance lui donne un avantage unique pour évaluer objectivement ce qui fonctionne dans chaque société. Son parcours universitaire l'a aidé à s'intégrer et à élargir son réseau, facilitant son ouverture au monde. Plutôt que de chercher à plaire à un groupe ou un autre, il privilégie un compromis intérieur pour rester fidèle à lui-même.
1924 - 04 - BNA-BBOT
L'accord d'immigration est vu par Hassan comme une décision principalement économique, visant à répondre à un besoin de main-d'œuvre après la guerre, plutôt que comme un acte bienveillant envers les immigrés. Il reconnaît que l'accompagnement des premières générations a été insuffisant, créant des difficultés surtout pour les générations suivantes. Si la première génération a globalement réussi à s'intégrer, grâce notamment à un emploi stable, la deuxième et surtout la troisième génération ont souffert d'un manque de soutien éducatif et social. Il décrit la situation actuelle comme une bombe à retardement, les jeunes étant isolés dans des quartiers homogènes, ce qui limite leur interaction avec la diversité culturelle. Bien que certains issus de la deuxième génération aient réussi à s'élever socialement, beaucoup restent marginalisés. Le bilan est donc mitigé : il y a des réussites remarquables, mais aussi des problèmes persistants, exacerbés par la crise économique et l'absence de politiques adaptées.
1924 - 05 - BNA-BBOT
Le débat sur les 50 ans de l'immigration marocaine en Belgique met en lumière une évolution sociale significative, où des enfants d'immigrés, issus de milieux défavorisés, réussissent à devenir universitaires en une génération, illustrant une mobilité sociale supérieure à celle des Belges de souche. Cette dynamique est souvent alimentée par un besoin de surmonter les stéréotypes et d'affirmer leur identité. Bien que certains estiment que célébrer cet anniversaire soit une occasion utile, d'autres jugent que ce n'est pas essentiel, tout en soulignant l'importance de rendre hommage aux parents immigrants. Ils insistent sur le fait que la culture et les contributions des Belges d'origine marocaine doivent être mises en avant, plutôt que de faire appel à des figures venues du Maroc.
1924 - 06 - BNA-BBOT
Dans ce dialogue, les intervenants discutent de l'autodétermination et de l'identité culturelle, soulignant le danger de l'essentialisation des individus en fonction de leur culture d'origine. Ils affirment l'importance de se définir individuellement plutôt que collectivement par des stéréotypes, tout en reconnaissant que l'identité est souvent façonnée par des éléments imposés par l'environnement. Ils évoquent la nécessité de trouver une coexistence harmonieuse entre les valeurs culturelles et celles de la société d'accueil, tout en plaidant pour une reconnaissance des apports culturels divers qui enrichissent la société.
1924 - 07 - BNA-BBOT
Hassan partage son parcours personnel, évoquant son enfance et l'influence d'une amie qui l'a aidé à poursuivre ses études malgré un début difficile. Il se décrit comme un jeune rêveur, ayant pris confiance en lui au fil des ans, tout en regrettant de ne pas avoir interrogé ses grands-parents sur leur immigration. Ils ont fui la famine au Maroc pour aller en Algérie, puis ont migré vers la Belgique. Il parle avec affection de ses parents, décrivant son père comme un travailleur acharné et sa mère comme une femme sage. Il souligne l'importance de l'amour dans les relations familiales, même au sein de différences culturelles et générationnelles.
#1774
1923 - This is US. This is Brussels.
Vanessa Larroque-Gilabert, née en 1969, à Bruxelles depuis 2018, vit à Saint-Gilles, a des racines françaises et espagnoles. Elle a vécu dans de nombreux endroits, notamment à New York, en tant ... (voir plus)
Vanessa Larroque-Gilabert, née en 1969, à Bruxelles depuis 2018, vit à Saint-Gilles, a des racines françaises et espagnoles. Elle a vécu dans de nombreux endroits, notamment à New York, en tant qu'expatriée. Elle aime découvrir Bruxelles à travers des promenades guidées et des excursions culturelles. Elle est une bénévole active au sein de Chorales Equinoxes. Pour elle, Bruxelles c'est la proximité et la petite échelle, le Bozar et d'autres lieux culturels. Elle trouve de nombreux espaces verts très réussis à Bruxelles, comme le parc Tenbosch et le Bois de la Cambre. Elle aime aussi Molenbeek, le long du canal. Ses questions pour l'avenir portent sur la gratuité des transports publics, les travaux routiers, l'inégalité, la pauvreté et le sans-abrisme et la manière de s'en débarrasser.
1923 - 01 - BNA-BBOT
Vanessa Larroque-Gilabert, née en 1969, à Bruxelles depuis 2018, vit à Saint-Gilles, a des racines françaises et espagnoles. Elle a vécu dans de nombreux endroits, notamment à New York, en tant qu'expatriée. Elle aime découvrir Bruxelles à travers des promenades guidées et des excursions culturelles. Elle est une bénévole active au sein de Chorales Equinoxes.
1923 - 02 - BNA-BBOT
Pour elle, Bruxelles c'est la proximité et la petite échelle, le Bozar et d'autres lieux culturels. Elle trouve de nombreux espaces verts très réussis à Bruxelles, comme le parc Tenbosch et le Bois de la Cambre. Elle aime aussi Molenbeek, le long du canal.
1923 - 03 - BNA-BBOT
Ses questions pour l'avenir portent sur la gratuité des transports publics, les travaux routiers, l'inégalité, la pauvreté et le sans-abrisme et la manière de s'en débarrasser.
#1773
1922 - This is US. This is Brussels.
Wim Hendrickx, né en 1982 à Jette et y vivant toujours, est également fonctionnaire communal. Pour lui, Bruxelles, ce n'est pas seulement les sentiers battus, mais aussi ce qui se trouve dans ... (voir plus)
Wim Hendrickx, né en 1982 à Jette et y vivant toujours, est également fonctionnaire communal. Pour lui, Bruxelles, ce n'est pas seulement les sentiers battus, mais aussi ce qui se trouve dans son quartier, comme le parc Baudouin et la maison où a vécu Réné Magritte. Ses questions pour l'avenir concernent le multilinguisme, la mobilité, Bruxelles sans voiture, l'aménagement des espaces publics et le rôle de Bruxelles en Europe.
1922 - 01 - BNA-BBOT
Wim Hendrickx, né en 1982 à Jette et y vivant toujours, est également fonctionnaire communal.
1922 - 02 - BNA-BBOT
Pour lui, Bruxelles, ce n'est pas seulement les sentiers battus, mais aussi ce qui se trouve dans son quartier, comme le parc Baudouin et la maison où a vécu Réné Magritte.
1922 - 03 - BNA-BBOT
Ses questions pour l'avenir concernent le multilinguisme, la mobilité, Bruxelles sans voiture, l'aménagement des espaces publics et le rôle de Bruxelles en Europe.
#1772
1921 - This is US. This is Brussels.
Natasha Burley, née en 1978 aux États-Unis d'un père britannique et d'une mère française, vit à Sint Lambrechts Woluwe depuis 2021 après avoir vécu au Vietnam, à Paris, au Nigeria, ... (voir plus)
Natasha Burley, née en 1978 aux États-Unis d'un père britannique et d'une mère française, vit à Sint Lambrechts Woluwe depuis 2021 après avoir vécu au Vietnam, à Paris, au Nigeria, au Niger, à Madagascar, en Thaïlande et au Cambodge, entre autres. Elle est experte en communication pour l'ambassade d'Australie. Pour elle, Bruxelles, c'est l'international et l'européen, mais surtout les quartiers avec leurs cafés populaires. Elle aime le parc du Cinquantenaire, la guinguette, le tram 25 et le tram 7, la librairie Filigranes, le Café Latte pour le meilleur café. Ce qui la dérange le plus, c'est la saleté dans la rue. Ses questions pour l'avenir portent sur l'inégalité entre les travailleurs européens et les autres citadins, sur la propreté et sur le fait de partir et de revenir.
1921 - 01 - BNA-BBOT
Natasha Burley, née en 1978 aux États-Unis d'un père britannique et d'une mère française, vit à Sint Lambrechts Woluwe depuis 2021 après avoir vécu au Vietnam, à Paris, au Nigeria, au Niger, à Madagascar, en Thaïlande et au Cambodge, entre autres. Elle est experte en communication pour l'ambassade d'Australie.
1921 - 02 - BNA-BBOT
Pour elle, Bruxelles, c'est l'international et l'européen, mais surtout les quartiers avec leurs cafés populaires. Elle aime le parc du Cinquantenaire, la guinguette, le tram 25 et le tram 7, la librairie Filigranes, le Café Latte pour le meilleur café. Ce qui la dérange le plus, c'est la saleté dans la rue. Ses questions pour l'avenir portent sur l'inégalité entre les travailleurs européens et les autres citadins, sur la propreté et sur le fait de partir et de revenir.
#1771
1920 - This is US. This is Brussels.
Wouter Gabriëls, né en 1971, a d'abord travaillé à Bruxelles, puis est allé à Paris et vit à Bruxelles depuis 2013, à Uccle, où il est conseiller financier. Il aime la culture, les ... (voir plus)
Wouter Gabriëls, né en 1971, a d'abord travaillé à Bruxelles, puis est allé à Paris et vit à Bruxelles depuis 2013, à Uccle, où il est conseiller financier. Il aime la culture, les concerts à l'Ancienne Belgique ou au Botanique, Boterhammen in het Park et se promener dans la Forêt de Soignes et dans le Bois de la Cambre. Pour lui, Bruxelles est une ville qui travaille, un melting-pot, international et européen, de la culture, des musées, des restaurants. Mais Bruxelles, c'est aussi une politique inefficace, le chaos et la mauvaise gestion. Il voit beaucoup de dégradation et aussi plus de saleté, par exemple à la gare du Midi. Pour lui, les endroits les plus agréables sont le Parc de Bruxelles, le Mont des Arts, la Bourse. Ses questions pour l'avenir concernent la sécurité et la mobilité durable.
1920 - 01 - BNA-BBOT
Wouter Gabriëls, né en 1971, a d'abord travaillé à Bruxelles, puis est allé à Paris et vit à Bruxelles depuis 2013, à Uccle, où il est conseiller financier. Il aime la culture, les concerts à l'Ancienne Belgique ou au Botanique, Boterhammen in het Park et se promener dans la Forêt de Soignes et dans le Bois de la Cambre.
1920 - 02 - BNA-BBOT
Pour lui, Bruxelles est une ville qui travaille, un melting-pot, international et européen, de la culture, des musées, des restaurants. Mais Bruxelles, c'est aussi une politique inefficace, le chaos et la mauvaise gestion. Il voit beaucoup de dégradation et aussi plus de saleté, par exemple à la gare du Midi. Pour lui, les endroits les plus agréables sont le Parc de Bruxelles, le Mont des Arts, la Bourse.
1920 - 03 - BNA-BBOT
Ses questions pour l'avenir concernent la sécurité et la mobilité durable.
#1770
1919 - 50 Voix
Si les voix de ceux qui négocièrent et signèrent les premiers accords de coopération entre la Belgique et le Maroc ont été médiatiquement entendues et relayées, les voix de tous les ... (voir plus)
Si les voix de ceux qui négocièrent et signèrent les premiers accords de coopération entre la Belgique et le Maroc ont été médiatiquement entendues et relayées, les voix de tous les travailleurs marocains venus concrétiser ces accords ont-elles pour leur part été écoutées?
Nous partons collectivement à la rencontre de ces voix enfouies. 50 voix, 50 mémoires pour 50 vies bruxelloises qui se racontent et tissent l'étoile d'une mémoire collective.
Iels sont arrivé·e·s entre 1964 et 2010, iels appartiennent à la post-histoire des accords belgo-marocains. Entre voix intérieures et cris de rage, cinquante voix se muent en une constellation sonore où visible et invisible, dicible et indicible se font écho et traversent les sentinelles de la mémoire, de l’identité, de la loyauté, de l’héritage et de l’appartenance. 50 voix, symboles de 50 années d’immigration marocaine à Bruxelles, porteuses d’un temps en cheminement, de rêves assouvis ou déçus, de silences, d’exils intérieurs et de conquêtes à venir.
1919 - 01 - BNA-BBOT
L'interview raconte le parcours d'un cinéaste Mohamed Amin, qui a découvert le cinéma enfant au Maroc grâce à une femme espagnole. Il a grandi en regardant principalement des films Bollywood. En Belgique, il a découvert d'autres cinémas, mais a longtemps hésité à se lancer dans la réalisation, pensant que le cinéma était réservé aux Européens. Ce manque de confiance était lié à ses origines d'immigré. Finalement, il a décidé de surmonter ses doutes et de poursuivre sa passion.
1919 - 02 - BNA-BBOT
Mohamed Amin raconte son parcours. D'origine rifaine et Bruxellois, il est arrivé en Belgique en 1986 après avoir passé son enfance au Maroc avec sa grand-mère, tandis que ses parents et frères étaient déjà en Belgique. Il a gardé un lien fort avec la culture berbère et s'est engagé pour les droits culturels des Berbères. Il a organisé des événements culturels, comme des festivals berbères, et a travaillé dans des projets culturels avec des jeunes en Belgique. Depuis 2007-2008, il s'est concentré sur la réalisation de films et travaille maintenant principalement dans le cinéma.
1919 - 03 - BNA-BBOT
Il nous parle de sa vie avec sa femme belge, rencontrée en 2000. Ils vivent une relation harmonieuse, s'adaptant mutuellement aux cultures marocaines et belges. Leur fille, qui porte un prénom berbère, grandit dans un environnement multiculturel avec aisance. Il explique que, contrairement à l'idée reçue d’un conflit culturel, leur situation est une richesse. Il explore les questions sociologiques et psychologiques liées à l'immigration, ce qui l'aide à mieux comprendre les relations humaines et nourrit son travail d'écriture. Il voit la diversité culturelle comme une source d'inspiration et de création.
1919 - 04 - BNA-BBOT
L'interviewé explique qu'il ne se sent pas "le cul entre deux chaises" entre la culture marocaine et belge. Il affirme qu'il est heureux et voit sa biculturalité comme une richesse. Son expérience de travailler entre fonctionnaires belges et marocains lui a permis de mieux comprendre et faciliter les échanges entre ces deux cultures. Il ne souffre pas de sa double présence entre les deux pays, mais plutôt de la frustration de ne pas pouvoir être partout à la fois pour découvrir plus. Sa maîtrise des langues berbère, tamazight et arabe lui donne un accès à l'information culturelle et politique tant au Maroc qu'en Belgique, enrichissant ainsi sa compréhension des humains et l'aidant à écrire des personnages pour ses scénarios.
1919 - 05 - BNA-BBOT
La discussion explique que l'accord de 1964 entre la Belgique et le Maroc a permis l'immigration de nombreux rifains en Europe, utilisé par le roi Hassan II pour apaiser la région du Rif après les émeutes de 1958-59. Cette émigration massive servait à éviter les révoltes et à contrôler les rifains à distance, tout en espérant des transferts financiers vers le Maroc. Le Rif, marginalisé et laissé aux prises avec des trafics, a été négligé par le pouvoir central, bien que la région commence à se développer.
1919 - 06 - BNA-BBOT
Mohamed Amin exprime que son identité est le résultat de son parcours personnel, culturel, et professionnel. Bien qu'il ait construit une identité propre et riche, il a également rencontré des conflits internes liés à son intégration culturelle et linguistique en Europe. La barrière de la langue et les défis pour s’adapter ont été des obstacles importants, surtout lorsqu'il a quitté son poste dans une administration communale pour se lancer dans le cinéma. Malgré ces difficultés, il se sent de plus en plus confiant dans son travail. Il est fier de ses réussites et croit en sa capacité à toucher les gens à travers ses histoires, qu'elles concernent l'immigration ou des thèmes universels, comme une histoire d'amour entre un Belge et une Polonaise.
1919 - 07 - BNA-BBOT
Mohamed Amin a réalisé Adios Carmen, un film de 1975 sur un garçon découvrant Bollywood à travers une réfugiée espagnole. Le film mélange expériences personnelles et imagination.
Pour les 50 ans de l'immigration marocaine, Mohamed Amin est partagé. Il voit l'importance de la mémoire historique, mais pense que les Marocains se préoccupent davantage des questions quotidiennes comme l'éducation et la lutte contre les discriminations.
#1769
1918 - Habitat vertical, Parole horizontale
Habitat vertical, Parole horizontale Ce projet prend la Cité-Modèle de Laeken comme cadre territorial. Cet ensemble urbain, caractérisé par la verticalité de l'habitat et l'idéalité ... (voir plus)
Habitat vertical, Parole horizontale Ce projet prend la Cité-Modèle de Laeken comme cadre territorial. Cet ensemble urbain, caractérisé par la verticalité de l'habitat et l'idéalité de sa conception, a depuis 1965 généré une histoire et une mémoire collectives que nous nous proposons de documenter au travers des vécus des habitants et de leurs usages du quartier.
1918 - 01 - BNA-BBOT
L'interview est avec Mohamed, un employé des "Jeunes Jardiniers" depuis plus de 14 ans, spécialisé dans l'entretien des jardins et la supervision d'équipes. Il intervient pour former ses collègues aux techniques du métier. Bien qu'il ait travaillé autour de la Cité Modèle chez des clients, c'est sa première journée à cet endroit.
Son rôle consiste à "dégrossir" le travail en éliminant les plantes envahissantes et en remettant le jardin dans son état d'origine. Malgré le manque de temps et le laissé-aller dans certaines parties du jardin, il se montre satisfait de pouvoir contribuer à l'entretien de cet espace qui demande beaucoup d'attention.
1918 - 02 - BNA-BBOT
Dans cet enregistrement, Mohamed exprime son admiration pour la Cité Modèle, un espace urbain verdoyant rare en plein milieu de logements sociaux. Il remarque la présence de nombreuses infrastructures comme des espaces de jeux pour enfants et des coins fleuris, rendant le lieu agréable à vivre.
Lorsqu'il compare la Cité Modèle à d'autres jardins qu'il a traversés dans sa carrière, il souligne la bonne conception du jardin, avec son harmonie de couleurs, ses espaces verts et ses sentiers.
Il explique qu'il aime être entouré de verdure, une passion qui dépasse son métier de jardinier. Il raconte comment, dans sa rue à Forest, il a transformé l'environnement en plantant et en réhabilitant des plantes malades, apportant ainsi une deuxième vie à sa rue. Lui même vit dans une maison avec un jardin fleuri et un petit patio méditerranéen, où il cultive des plantes exotiques, des légumes et des fruitiers.
1918 - 03 - BNA-BBOT
Mohamed explique que les habitants de la Cité Modèle semblent repliés sur eux-mêmes, limitant leurs interactions à des routines quotidiennes. Il estime que des activités collectives comme un potager pourraient encourager les échanges et renforcer les liens sociaux. Bien que la Cité dispose de beaux espaces verts, il manque des projets collectifs pour les animer.
Il se définit comme un "homme de la terre", et exprime son besoin d'espace pour cultiver et créer, expliquant que la vie en appartement limite ce contact avec la nature. Il souligne que des initiatives communautaires pourraient inciter les habitants à mieux profiter de leur environnement.
1918 - 04 - BNA-BBOT
Mohamed explique que le manque de connexion avec la nature à la Cité Modèle est lié aux contraintes sociales, notamment le faible pouvoir d'achat. Il propose d'organiser des brocantes de plantes pour encourager les échanges et initier les habitants à la verdure. Ces initiatives pourraient renforcer les interactions sociales.
Pour lui, un bon entretien des espaces verts implique de donner aux plantes l'espace nécessaire et de maintenir les parterres propres, tout en préservant certaines zones plus sauvages, selon les directives des responsables, pour créer des coins champêtres.
1918 - 05 - BNA-BBOT
Mohamed explique que laisser certains coins sauvages en ville permet de préserver la biodiversité, essentielle pour maintenir un équilibre naturel avec les insectes et la pollinisation. Il oppose cette vision à celle de tailler systématiquement, ce qui détruit cette "campagne en ville."
Il critique les environnements où la biodiversité est négligée, préférant travailler dans des projets qui respectent la nature. Si on lui confiait la gestion de la Cité Modèle, il prioriserait des jardins collectifs pour favoriser l'interaction sociale et la connexion avec la nature. Ces espaces verts permettraient aux habitants de se rassembler, d'échanger et de revitaliser la cité en créant un esprit communautaire autour de la culture et du partage.
#1768
1917 - Festival National du Film Super 8
Christian Van Cutsem a participé à la deuxième version du Festival National Du Super 8 à Liège, en 1980 avec son film “La Chine A Visages Humains”. Passionné de cinéma depuis toujours, il a... (voir plus)
Christian Van Cutsem a participé à la deuxième version du Festival National Du Super 8 à Liège, en 1980 avec son film “La Chine A Visages Humains”. Passionné de cinéma depuis toujours, il a commencé avec une caméra Super 8 Beaulieu qu’il avait acheté à Jean-Claude Bronckart. Les premières images faites avec cette caméra étaient marquées par son militantisme. Par exemple, il documente en tant que jeune militant communiste la fête du drapeau rouge à Bruxelles ainsi que le mouvement lycéen de l’époque.
Lors de cet entretien, Christian nous racontera son parcours comme animateur-cinéaste, son passage à la vidéo et l'importance du cinéma fait par soi-même. Pour lui, s’emparer du cinéma, veut dire exprimer des idées et faire des images qui, autrement, n’auraient pas eu leur place à la télé.
1917 - 01 - BNA-BBOT
L'équipe de Peliskan explique que, grâce à un subside européen, iels ont acquis un scanner pour numériser divers formats de films, dont le Super 8, le 9,5 mm et le 16 mm. Iels envisagent de créer une base de données pour valoriser ces films, incluant des interviews et des projections.
Christian Van Custem partage sa passion pour le cinéma, née de ses visionnages du Ciné-Club de minuit. Il raconte avoir acheté une caméra et commencé à filmer, évoquant son premier court-métrage sur une manifestation communiste à Bruxelles. Il souligne l'importance du cinéma comme moyen d'expression, en particulier pour des causes sociales et politiques.
Christian Van Custem a principalement réalisé des documentaires, notamment à la Fondation Jacquemotte et au Centre Vidéo de Bruxelles, où il a lancé des ateliers vidéo pour divers publics. Il décrit son parcours de transition du Super 8 aux bandes vidéo plus lourdes, insistant sur l'importance d'un matériel accessible pour le public. Il a toujours combiné préoccupations sociales et artistiques.
Enfin, il évoque deux films marquants : un film sur le mouvement lycéen et "La Chine à visage humain", un documentaire réalisé après un voyage en Chine en tant que représentant de la jeunesse communiste. Il conclut en insistant sur l'importance de faire des films authentiques, au-delà d'un simple regard d'auteur.
1917 - 02 - BNA-BBOT
Il évoque son expérience de tournage en Chine, décrivant la nostalgie et le plaisir qu'il éprouvait à utiliser le Super 8, comparé à un gros crayon. Il se rappelle de la Chine post-Mao avec ses contrastes entre les villes émergentes et les campagnes pauvres. Il mentionne le peu de présence de personnes blanches à cette époque et comment les habitants réagissaient à sa présence.
Il parle aussi de son style de tournage, préférant capturer des scènes de la vie quotidienne plutôt que des réunions formelles. Il se souvient d'avoir filmé des bicyclettes, des accidents, et des trains avec des étoiles rouges, tout en soulignant l'intérêt de capturer des scènes authentiques.
Discussion sur la durée de son séjour en Chine, qui était d'environ 12 jours à 3 semaines, quand il avait 28 ans. Il précise qu'il a financé son film lui-même, avec peut-être un léger soutien de la Jeunesse communiste.
Il parle aussi du processus de montage, évoquant comment il a appris à utiliser l'ellipse pour donner du rythme à ses films. Il aime le montage, mais préfère être présent aux côtés du monteur plutôt que de le faire seul.
Enfin, il exprime sa frustration face à l'écriture de scénarios, préférant tourner plutôt que de passer trop de temps à écrire. Il souligne son envie de continuer à filmer, même bénévolement, et sa réticence à se considérer comme un auteur au sens traditionnel.
1917 - 03 - BNA-BBOT
Il continue à évoquer l'ambiance particulière autour du Super 8 dans les années 1980, notamment à Saint-Gilles, où il fréquentait un festival même sans y présenter de films. Il décrit ce phénomène comme une "internationale du Super 8" en raison de la diversité et de la vitalité des films qui venaient du monde entier. Les couleurs vibrantes et puissantes du Super 8 l'ont particulièrement marqué, ce qui explique pourquoi il a reçu un prix pour l'image.
Il souligne que son film en Chine n'a pas été fait pour le festival, mais qu'il l'a soumis par la suite, étant déjà un habitué de ce type d'événements. À l'époque, ce festival était l'un des seuls à présenter des films amateurs, dans le sens noble du terme, mêlant amateurs et professionnels, avec une forte dimension sociale.
Il mentionne qu'il venait d'une famille modeste, mais sa passion pour le cinéma l'a poussé à acquérir une caméra d'occasion pour réaliser ses projets. Il évoque aussi les efforts bénévoles de Gigi, une amie impliquée dans le festival, ainsi que le rôle de certains amis dans la création d'autres festivals comme celui du film fantastique.
Enfin, il relie cette énergie créative à l'héritage de mai 68, où des mouvements sociaux comme le féminisme, l'anti-psychiatrie, et la démocratisation de la culture ont émergé, influençant des initiatives comme le Centre Vidéo de Bruxelles. Il conclut sur l'importance de cet esprit de proximité avec les gens et de démocratisation de la culture, tout en notant que cette énergie particulière a façonné un véritable changement.
1917 - 04 - BNA-BBOT
Il revient sur l'importance qu'a pris le mouvement hip-hop, surtout dans ses ateliers, en soulignant comment cette culture a été sous-estimée malgré son rôle crucial dans l'expression des jeunes issus de milieux populaires. Il note que le hip-hop, à travers la danse, le rap, le graffiti, et d'autres formes d'art, a permis à beaucoup de jeunes de s'approprier spontanément l'art et la culture, ce qui a influencé la manière dont il construisait ses films, bien que ceux-ci ne soient pas directement liés au hip-hop.
Il parle ensuite des différentes formes vivantes et parfois spontanées des films en Super 8, qui se distinguaient par leur nature poétique, leur brièveté, et leur éloignement des formats conventionnels de la télévision. Ces films capturent des réalités que la télévision ignorait à l'époque, et ils provenaient de divers horizons, y compris du Canada et du Québec, où le 16 mm et d'autres formats étaient également utilisés.
Il relie ces expériences à des tentatives similaires en France, où des cinéastes comme Chris Marker ont travaillé avec des ouvriers, leur fournissant des outils pour s'exprimer à travers le cinéma. Pour lui, le cinéma et le Super 8 font partie d'une énergie créative plus vaste, comparable à celle de la peinture, de la photographie ou de l'écriture.
Il critique également l'éducation aux médias, qui selon lui se limite souvent à des discours sans pratique réelle. Pour lui, la meilleure éducation aux médias est celle qui passe par la pratique active du cinéma, ce qui permet aux jeunes de comprendre la construction des images et des discours.
Enfin, il aborde l'importance de la diffusion des œuvres, notamment celles issues des milieux populaires. Il insiste sur le fait qu'il ne suffit pas de créer, il faut aussi donner aux œuvres la visibilité qu'elles méritent, ce que le festival Super 8 a réussi en plaçant la barre haute et en visant des diffusions dans des lieux prestigieux, plutôt que de reléguer les créations à des espaces marginaux.
#1767
1916 - 50 Voix
Si les voix de ceux qui négocièrent et signèrent les premiers accords de coopération entre la Belgique et le Maroc ont été médiatiquement entendues et relayées, les voix de tous les ... (voir plus)
Si les voix de ceux qui négocièrent et signèrent les premiers accords de coopération entre la Belgique et le Maroc ont été médiatiquement entendues et relayées, les voix de tous les travailleurs marocains venus concrétiser ces accords ont-elles pour leur part été écoutées?
Nous partons collectivement à la rencontre de ces voix enfouies. 50 voix, 50 mémoires pour 50 vies bruxelloises qui se racontent et tissent l'étoile d'une mémoire collective.
Iels sont arrivé·e·s entre 1964 et 2010, iels appartiennent à la post-histoire des accords belgo-marocains. Entre voix intérieures et cris de rage, cinquante voix se muent en une constellation sonore où visible et invisible, dicible et indicible se font écho et traversent les sentinelles de la mémoire, de l’identité, de la loyauté, de l’héritage et de l’appartenance. 50 voix, symboles de 50 années d’immigration marocaine à Bruxelles, porteuses d’un temps en cheminement, de rêves assouvis ou déçus, de silences, d’exils intérieurs et de conquêtes à venir.
1916 - 01 - BNA-BBOT
Malika, surnommée Kika, se présente : elle a une petite famille avec deux enfants et un mari belge. Elle raconte le parcours de son père, arrivé en Belgique dans les années 60 pour travailler chez Volvo, une entreprise suédoise de construction automobile. Sa mère a rejoint plus tard dans les années 70. Elle décrit le contexte favorable dans lequel elle a grandi, grâce à la bienveillance des Suédois envers leurs ouvriers, ce qui a influencé la perception de son statut social. Son père, bien qu'analphabète en français, a évolué professionnellement, passant de simple ouvrier à responsable. Malika évoque aussi l'importance de l'immigration de son père pour des raisons économiques, d'abord en Algérie puis en Belgique, et compare positivement leur expérience en Belgique par rapport aux clichés des ghettos en France.
1916 - 02 - BNA-BBOT
Malika explique que son père tenait à préserver leur identité berbère, insistant sur l'usage du Tamazight à la maison et emmenant régulièrement la famille au Maroc. Bien que leur immigration en Belgique ait été une réussite pour lui, ayant échappé à la famine, il trouvait difficile de s'adapter à la liberté et aux valeurs de ce nouveau pays. Il peinait à accepter que ses enfants soient influencés par d'autres normes, ce qui a parfois conduit à des tensions familiales.
1916 - 03 - BNA-BBOT
Malika raconte comment elle a négocié entre la liberté offerte par la Belgique et les valeurs traditionnelles strictes de sa famille. L'école et le cinéma ont été ses principaux moyens d'émancipation.
Elle a finalement quitté le foyer par le mariage, refusant les unions arrangées et choisissant son propre partenaire. Ce choix a entraîné un conflit majeur, nécessitant une demande officielle de la main à Nador, et elle a été bannie pendant deux ans pour avoir imposé ce mariage. Son parcours est marqué par une série de combats pour obtenir le contrôle de sa vie face à l'autorité paternelle.
1916 - 04 - BNA-BBOT
Ce passage aborde la relation complexe entre une femme et son père autour de son mariage. Le père, cherchant à décourager les prétendants en imposant des conditions difficiles, espérait ainsi démontrer son pouvoir et la valeur de sa fille. Elle décrit la violence générationnelle verbale, comportementale et physique héritée des pratiques éducatives, et ses répercussions psychologiques. Enfin, elle reconnait que cette génération, bien que violente, avait aussi des valeurs morales élevées qui pouvaient être destructrices par leur exigence.
1916 - 05 - BNA-BBOT
L’intervenante nous raconte son expérience au Maroc, où elle a vécu quatre ans pour ses études doctorales et le travail de son ex-mari. Elle a découvert un pays qu'elle ne connaissait pas bien malgré ses origines, apprenant le dialecte local et s'adaptant progressivement. Bien que le Maroc soit en pleine expansion, notamment sur le plan des droits de l'homme, elle se rendait compte que ses racines étaient bruxelloises.
Elle critique la vision figée du Maroc qu'avaient certains émigrés en Belgique, encore marqués par la répression des années 1970. Malika souligne l'importance de surmonter la peur ancrée de la répression et de voir le pays comme évolutif, tout en insistant sur la nécessité d'accepter le changement pour soutenir son développement.
1916 - 06 - BNA-BBOT
Dans cet enregistrement Malika évoque son retour en Belgique après son séjour au Maroc, où elle avait trouvé des opportunités professionnelles enrichissantes, notamment comme correspondante pour un magazine français. De retour en Belgique, elle ressent un rétrécissement des perspectives, dû à son origine étrangère. Elle explique que, bien que ce ne soit pas impossible, il était plus difficile de s'intégrer professionnellement de manière égale à ses homologues belges.
On la sollicitait surtout pour traiter des sujets liés à sa communauté d'origine, alors qu'elle voulait aborder des thèmes plus vastes. Cette expérience lui a donné confiance, mais elle reconnaît que persévérer pour travailler librement dans des domaines variés exigeait un effort supplémentaire.
1916 - 07 - BNA-BBOT
L’interviewée se décrit comme un électron libre, refusant de s’associer à des mouvements politiques ou religieux, ce qui a parfois entraîné des critiques. Elle a exploré des sujets sensibles et s'intéresse à la société belge, notamment aux communautés juives et catholiques, en s'éloignant des attentes culturelles liées à son origine. Elle souligne que même en journalisme, l'indépendance est rare à cause des pressions politiques. Ses recherches incluent des thèmes religieux, comme la franc-maçonnerie, où elle a rencontré des difficultés en raison du secret qui entoure cette communauté.
1916 - 08 - BNA-BBOT
Dans cet échange, Malika raconte son expérience en tant qu'attachée de presse à l'ambassade du Maroc en Belgique. Elle explique avoir travaillé dans un contexte où certains journalistes belges étaient perçus comme des "ennemis du Maroc". Elle a cependant profité de son poste pour encourager des rencontres entre la presse et des opposants marocains, ce qui a provoqué des remontrances de la hiérarchie marocaine. Son engagement pour des causes sensibles, comme la reconnaissance de la langue berbère (tamazight), a également entraîné des conflits. Après avoir dépassé les limites imposées, elle a finalement été écartée de son poste.
1916 - 09 - BNA-BBOT
Malika nous raconte son passage de l'ambassade à une carrière de journaliste et réalisatrice. Elle commence comme pigiste pour des journaux, avant de se lancer dans l'audiovisuel en réalisant son premier film, un portrait d’un travesti, explorant la question du genre, un de ses thèmes de prédilection. Elle décrit son grand intérêt pour l’identité de genre et son propre parcours en tant que femme. Elle explique aussi avoir travaillé sur des projets audiovisuels, notamment pour la RTBF, et trouvé un sentiment de liberté dans le milieu artistique, qu’elle continue d'explorer.
1916 - 10 - BNA-BBOT
Malika raconte comment elle a annoncé à son père son mariage avec un Belge, après un premier mariage avec un Arabe. Son père, d'abord opposé, tente de décourager cette union en disant que son futur mari n'est ni rifain ni berbère. Il rencontre son futur gendre sur le pas de la porte, dans une discussion respectueuse mais ferme. Malgré cette opposition, le père laisse la famille assister au mariage, et quelques années plus tard, finit par accepter et rencontrer le mari et sa famille, bien que ce changement prenne du temps. Cette évolution témoigne d'un certain compromis et d'une acceptation progressive de la part du père, même s’il garde ses réserves personnelles.
1916 - 11 - BNA-BBOT
La discussion s'oriente ensuite sur les commémorations des 50 ans de l'immigration marocaine en Belgique. Malika critique l'approche trop officielle et consensuelle de ces commémorations, soulignant qu'elles devraient inclure un bilan plus honnête, même s'il est négatif. Elle pense qu'on effleure à peine les véritables réalités et conséquences de cette immigration.
1916 - 12 - BNA-BBOT
L’intervieweuse soulève le problème de la tendance à présenter une image trop positive et consensuelle de l'immigration marocaine en Belgique, en raison d'une culpabilité historique.
Malika répond en expliquant que les gouvernements successifs n'ont pas réellement examiné les conséquences de ces accords d'immigration, souvent centrés sur les échéances électorales plutôt que sur un bilan honnête. Selon elle, le temps nous permet maintenant de mieux analyser ces accords et leurs impacts réels, tout en reconnaissant que les termes comme "exploitation" peuvent être trop forts. Bien que la Belgique ait eu besoin de travailleurs étrangers, la réalité pour les immigrés était souvent meilleure que dans leur pays d'origine. Cependant, du point de vue plus intime et personnel, il y a eu une perte et une souffrance considérables, surtout pour les femmes qui ont dû faire face à des conditions de vie très différentes de celles auxquelles elles étaient habituées.
1916 - 13 - BNA-BBOT
L'interviewée, mère de deux enfants, a un fils de cinq ans et a également pris soin du fils de son mari, âgé de 12 ans. Son fils, Amir, a une connexion étroite avec sa grand-mère maternelle, malgré une communication principalement en français, car elle est la langue dominante. Elle fait l'effort de lui transmettre la culture rifaine à travers sa mère. Amir apprend aussi le néerlandais à l'école, enrichissant son éducation bilingue. La famille continue de retourner régulièrement au Maroc, surtout à Rabat, et l'interviewée considère ce lien avec le Maroc comme essentiel et non négociable, le préservant malgré les défis.
1916 - 14 - BNA-BBOT
L'interviewée ne se sent pas partagée entre deux cultures, mais considère plutôt sa biculturalité comme une construction personnelle enrichissante. Elle imagine cette biculturalité comme un tissage de différentes influences culturelles, formant une nouvelle géométrie enrichissante. Elle observe que certaines personnes, par peur ou manque de liberté, préfèrent se recroqueviller sur une seule identité, tandis que s'ouvrir à la diversité est plus difficile mais source de richesse et de croissance personnelle.
#1766
1915 - 50 Voix
Si les voix de ceux qui négocièrent et signèrent les premiers accords de coopération entre la Belgique et le Maroc ont été médiatiquement entendues et relayées, les voix de tous les ... (voir plus)
Si les voix de ceux qui négocièrent et signèrent les premiers accords de coopération entre la Belgique et le Maroc ont été médiatiquement entendues et relayées, les voix de tous les travailleurs marocains venus concrétiser ces accords ont-elles pour leur part été écoutées?
Nous partons collectivement à la rencontre de ces voix enfouies. 50 voix, 50 mémoires pour 50 vies bruxelloises qui se racontent et tissent l'étoile d'une mémoire collective.
Iels sont arrivé·e·s entre 1964 et 2010, iels appartiennent à la post-histoire des accords belgo-marocains. Entre voix intérieures et cris de rage, cinquante voix se muent en une constellation sonore où visible et invisible, dicible et indicible se font écho et traversent les sentinelles de la mémoire, de l’identité, de la loyauté, de l’héritage et de l’appartenance. 50 voix, symboles de 50 années d’immigration marocaine à Bruxelles, porteuses d’un temps en cheminement, de rêves assouvis ou déçus, de silences, d’exils intérieurs et de conquêtes à venir.
1915 - 01 - BNA-BBOT
L’intervenant nous raconte qu'il a été très affecté par l'hospitalisation soudaine de sa mère, ce qui l'a poussé à réfléchir sur la vie et la mort. En voyant sa mère affaiblie, il a pris conscience de la fragilité de la vie et de l'importance de profiter du moment présent.. Il raconte qu’il a passé 13 ans en Espagne avant de revenir en France pour des raisons économiques, se remet en question sur ses choix de vie. Malgré cette période difficile, il a su se relever grâce à la résilience apprise de son père. Après 15 jours de réflexion, il se sent mieux et continue de réfléchir à son avenir.
1915 - 02 - BNA-BBOT
L'intervenant explique qu'il est allé vivre en Espagne en raison de son homosexualité, incompatible avec sa famille musulmane traditionnelle en Belgique. Attiré par la culture espagnole et le climat ensoleillé, il a déménagé à 24 ans et s'est rapidement intégré, y vivant pendant 13 ans. La crise économique en Espagne l'a contraint à revenir en Belgique. Sa famille, qui vit sous le regard des autres, a mieux accepté son absence, permettant des ponts de se reconstruire. Sa mère sait son orientation sexuelle mais c'est un sujet tabou. Le retour en Belgique pose parfois des questions aux gens, mais il ne visite pas souvent ses parents, ce qui limite les confrontations.
1915 - 03 - BNA-BBOT
L'intervenant parle de son expérience personnelle concernant les 50 ans d'immigration en Belgique. Il décrit son père, un immigrant marocain, comme un modèle de réussite, lui attribuant un 10 sur 10 pour son parcours. Son père a émigré en Belgique en 1965 avec l'espoir d'offrir un avenir meilleur à sa famille. Malgré son analphabétisme initial, il a appris à lire et écrire en français, ainsi qu'un peu d'espagnol et de néerlandais. Il a travaillé dur en tant qu'ouvrier aux forges de Clabecq jusqu'à sa retraite, mettant un fort accent sur l'éducation de ses enfants, dont plusieurs petits-enfants sont devenus universitaires.Il exprime sa fierté pour son père, qui malgré les difficultés, a réussi à créer une vie stable et prospère pour sa famille en Belgique.
1915 - 04 - BNA-BBOT
L'intervenant évoque le moment difficile de la mort de son père, expliquant qu'il a pris conscience de la réalité de la mort lorsqu'il a vu son père décédé à la morgue. Il compare cette expérience à un mur, symbolisant la coupure définitive et le silence absolu de la mort. Il exprime le vide affectif ressenti, soulignant que rien ni personne ne peut combler l'absence de son père.
Il évoque parle des valeurs inculquées par ses parents, telles que la gentillesse, l'amabilité, et le respect des autres. Il mentionne aussi le sentiment de néant, indiquant que bien que ses parents lui aient donné la vie et certaines valeurs, c'est à lui de se construire et de donner un sens à sa propre existence.
1915 - 05 - BNA-BBOT
L’intervenant raconte avec humour et tendresse la visite de sa mère en Espagne. Il explique comment sa mère, analphabète et ne parlant ni français ni espagnol, a rencontré des difficultés lors de son voyage.
Ensuite, il raconte une anecdote amusante sur leur promenade à la plage. Sa mère, portant son foulard traditionnel, monte pour la première fois sur une moto. Malgré ses appréhensions et ses craintes de tomber, elle finit par apprécier l'expérience et en rigole pendant tout le trajet. Il souligne l'importance de ces moments, réalisant son rêve de partager son monde avec sa mère.
1915 - 06 - BNA-BBOT
L'intervenant critique les 50 ans d'immigration marocaine en Belgique, les considérant comme un échec. Il regrette que beaucoup de descendants d'immigrés, même après plusieurs générations, ne soient pas intégrés et se sentent perdus entre deux identités. Il reproche à certains parents immigrés de ne pas avoir encouragé l'intégration de leurs enfants, se contentant de profiter du système sans valoriser l'éducation.
1915 - 07 - BNA-BBOT
L’intervenant considère que les 50 ans d'immigration marocaine en Belgique ne méritent pas d'être célébrés, les voyant comme un échec. Il estime que beaucoup de Marocains ne sont pas intégrés malgré les décennies passées. Il trouve lassant qu'on parle autant de l'immigration et souhaite que le sujet soit moins évoqué. Il préfère qu'on se concentre sur d'autres sujets importants et intéressants. Pour l’intervenant, le terme "immigration" a une connotation négative et ne mérite pas de célébration. Il affirme que de nombreuses personnes d'origine marocaine sont désormais belges et que cette double identité rend la célébration des 50 ans d'immigration inutile.
#1765
1914 - 50 Voix
Si les voix de ceux qui négocièrent et signèrent les premiers accords de coopération entre la Belgique et le Maroc ont été médiatiquement entendues et relayées, les voix de tous les ... (voir plus)
Si les voix de ceux qui négocièrent et signèrent les premiers accords de coopération entre la Belgique et le Maroc ont été médiatiquement entendues et relayées, les voix de tous les travailleurs marocains venus concrétiser ces accords ont-elles pour leur part été écoutées?
Nous partons collectivement à la rencontre de ces voix enfouies. 50 voix, 50 mémoires pour 50 vies bruxelloises qui se racontent et tissent l'étoile d'une mémoire collective.
Iels sont arrivé·e·s entre 1964 et 2010, iels appartiennent à la post-histoire des accords belgo-marocains. Entre voix intérieures et cris de rage, cinquante voix se muent en une constellation sonore où visible et invisible, dicible et indicible se font écho et traversent les sentinelles de la mémoire, de l’identité, de la loyauté, de l’héritage et de l’appartenance. 50 voix, symboles de 50 années d’immigration marocaine à Bruxelles, porteuses d’un temps en cheminement, de rêves assouvis ou déçus, de silences, d’exils intérieurs et de conquêtes à venir.
1914 - 01 - BNA-BBOT
Aïcha, enseigne l'anglais, le néerlandais, l'espagnol et le français à Bruxelles.
Dans ce début d’entretien elle va nous raconter que ses parents sont arrivés en Belgique en 1968, lorsqu'elle était bébé. Sa mère a insisté pour partir en voyant que beaucoup de Marocains quittaient leur village pour l'Europe, souhaitant échapper à l'oppression familiale. Sa mère vivait avec sa belle-mère, la deuxième femme de son grand-père, qui était autoritaire et aigrie. Cette situation poussait sa mère à chercher une meilleure vie ailleurs.
Son père bien qu'il n'ait pas bénéficié directement de l'appel des ouvriers marocains vers la Belgique, a suivi ce mouvement en parallèle. Avant de venir en Belgique, son père a d'abord été en Allemagne.
1914 - 02 - BNA-BBOT
Dans cette partie de l’entretient Aïcha nous raconte l'histoire d'un l’histoire de son père. Après avoir obtenu un passeport, il travaille d'abord en Allemagne, mais se sent isolé. Il est ensuite expulsé de l'Allemagne et retourne au Maroc pour ensuite arriver en Belgique rejoindre une partie de sa famille il travaille d'abord dans un carwash puis dans une usine de sirop, où il subit un accident de travail et devient invalide. Sa famille, composée de sa femme et de ses enfants, le rejoint en Belgique peu après. Ils s'installent à Ixelles, où ils sont parmi les rares Marocains du quartier, et la narratrice évoque les bons souvenirs de l'accueil des habitants.
1914 - 03 - BNA-BBOT
La famille a vécu à Ixelles dans une grande maison mais a été expulsée après la mort de la propriétaire de la maison, menant à des années difficiles dans un petit appartement. La fille aînée, narratrice, a grandi isolée, sans beaucoup de soutien communautaire. Elle a assumé beaucoup de responsabilités familiales, notamment après que son frère aîné est parti en Espagne.
1914 - 04 - BNA-BBOT
Aïcha nous raconte des souvenirs d'enfance, soulignant la froideur de sa mère et l'affection de son père. Il se souvient avoir souvent donné des conseils, même à un jeune âge. Un exemple marquant est lorsqu'il a confronté sa mère sur son manque d'affection, ce qui l'a bouleversé. Son père, en revanche, était très affectueux, lui chantant des chansons et l'entourant de tendresse.
1914 - 05 - BNA-BBOT
Aïcha partage plusieurs anecdotes marquantes de son adolescence et de ses premières expériences de liberté. À 17 ans, elle obtient le soutien de son père pour voyager seule en Espagne, malgré les réticences de sa mère. Lors de ce voyage, elle se coupe les cheveux, symbolisant une première étape vers l'indépendance. Après le lycée, son parcours universitaire est influencé par ses professeurs de langues et une mésaventure lors d'un examen de maturité. À la suite de cet événement elle finira par s'inscrire en traduction et interprétation.
1914 - 06 - BNA-BBOT
Aïcha décrit son parcours académique difficile, marqué par des problèmes avec une professeure d'espagnol. Malgré de bonnes compétences en interprétation, elle a échoué à cause des préjugés de cette professeure. Après cet échec, elle a changé d'école mais a encore rencontré des problèmes, cette fois-ci accusée de tricherie à tort.
Finalement, elle a travaillé dans des associations pour jeunes et femmes, tout en poursuivant des études en soirée. Elle a réussi à obtenir une licence en sociologie et économie à l'UCL.
1914 - 07 - BNA-BBOT
Aïcha raconte son parcours en tant que fille d'immigrés. Chez elle, on parlait berbère, mais ce n'était pas la langue qui posait problème, c'était le comportement de sa famille. Elle s'est souvent sentie incomprise et isolée. Plus tard, travailler dans une association de femmes l'a aidée à mieux comprendre et à se rapprocher de sa culture.
À travers ses interactions avec d'autres femmes berbères et marocaines en Belgique, elle a trouvé des affinités et a pu poser des questions sur leurs vies, ce qui lui a permis de mieux accepter et intégrer sa double culture. Elle a aussi enseigné le français à des femmes berbères, ce qui l'a aidée à créer un lien avec ses origines.
1914 - 08 - BNA-BBOT
Aïcha partage son sentiment de ne plus se sentir tiraillée entre deux cultures. Elle se considère principalement comme belge, même si elle respecte profondément ses origines marocaines. Elle a grandi en se construisant elle-même, sans ressentir une forte pression culturelle ou sociale de sa communauté d'origine. Bien qu'elle admire certaines qualités des femmes marocaines, elle ne se sent pas intrinsèquement biculturelle. Son seul lien tangible avec la culture marocaine est son apparence physique. Elle se souvient d'une visite au Maroc à l'âge de huit ans comme d'une révélation sur ses origines, mais souligne que, dans son quotidien en Belgique, elle n'a pas été imprégnée par la culture marocaine.
1914 - 09 - BNA-BBOT
Aïcha exprime ses sentiments sur l'accord de célébration des 50 ans d'immigration, l'interlocutrice exprime que pour elle, l'aspect le plus significatif est la possibilité pour les gens d'exprimer leur vécu d'immigration. Elle-même n'a pas reçu ces explications de la part de ses parents et trouve dans ces témoignages une forme d'identification et de compréhension sur ses propres origines. Elle pense que ses parents ont choisi de ne pas partager ces histoires pour la protéger et préserver leur intégrité. Elle exprime aussi une certaine frustration et une tristesse de ne pas avoir pu établir de lien fort avec sa mère, ce qui a influencé négativement plusieurs aspects de sa vie, y compris ses relations personnelles et professionnelles. Elle mentionne avoir entamé un travail sur elle-même depuis l'âge de 30 ans pour résoudre ces problèmes.
1914 - 10 - BNA-BBOT
La dernière partie de l'entretient capture les complexités de la formation de l'identité dans le contexte du multiculturalisme, abordant les thèmes de l'appartenance, de l'authenticité, de l'adaptation et de l'autonomie personnelle. Le récit d'Aïcha reflète un parcours de prise de conscience de soi et d'introspection façonné par l'héritage culturel et les expériences personnelles.
#1764
1913 - 50 Voix
Si les voix de ceux qui négocièrent et signèrent les premiers accords de coopération entre la Belgique et le Maroc ont été médiatiquement entendues et relayées, les voix de tous les ... (voir plus)
Si les voix de ceux qui négocièrent et signèrent les premiers accords de coopération entre la Belgique et le Maroc ont été médiatiquement entendues et relayées, les voix de tous les travailleurs marocains venus concrétiser ces accords ont-elles pour leur part été écoutées?
Nous partons collectivement à la rencontre de ces voix enfouies. 50 voix, 50 mémoires pour 50 vies bruxelloises qui se racontent et tissent l'étoile d'une mémoire collective.
Iels sont arrivé·e·s entre 1964 et 2010, iels appartiennent à la post-histoire des accords belgo-marocains. Entre voix intérieures et cris de rage, cinquante voix se muent en une constellation sonore où visible et invisible, dicible et indicible se font écho et traversent les sentinelles de la mémoire, de l’identité, de la loyauté, de l’héritage et de l’appartenance. 50 voix, symboles de 50 années d’immigration marocaine à Bruxelles, porteuses d’un temps en cheminement, de rêves assouvis ou déçus, de silences, d’exils intérieurs et de conquêtes à venir.
1913 - 01 - BNA-BBOT
L’intervenante, 42 ans, employée, vit à Bruxelles, elle raconte que ses parents sont venus du Maroc pour travailler, son père étant ouvrier non qualifié puis chauffeur-livreur. Ils avaient initialement prévu de retourner au Maroc, mais ont finalement décidé de rester en Belgique pour être proches de leurs enfants et petits-enfants.
Elle décrit son enfance dans un quartier avec une forte identité culturelle marocaine, entourée de familles similaires. À l'école primaire, son lien culturel restait fort, mais au secondaire, elle a découvert une diversité culturelle et sociale après avoir été transférée dans une école avec un niveau social plus élevé.
Cette transition a été difficile pour l’intervenante, qui se sentait différente et envahie de sentiments nouveaux en observant les modes de vie plus privilégiés de ses camarades. Cependant, cette expérience s'est révélée enrichissante, lui permettant de surmonter ses peurs, de trouver son identité et de mieux comprendre et accepter la diversité.
1913 - 02 - BNA-BBOT
L'intervenante parle de son expérience de vie avec une biculturalité. Elle a grandi en Belgique, se sentant bruxelloise, mais ses parents insistaient sur ses racines marocaines. Cela a créé un conflit d'identité, renforcé par la procédure pour obtenir la nationalité belge à ses 18 ans. Elle se sentait réduite par les stéréotypes et la perception des autres, ce qui l'a poussé à redéfinir son identité comme belge avec une composante culturelle arabo-berbère-musulmane.
Elle a décrit son lien avec la culture marocaine à travers les traditions familiales et religieuses. En grandissant, elle a développé sa propre spiritualité, croyant en une force supérieure basée sur l'amour et rejetant les aspects liberticides et violents des religions monothéistes. Pour vivre en paix, elle recherche des personnes partageant ses valeurs de solidarité, d'honnêteté et de non-violence, et s'éloigne des interactions agressives.
1913 - 03 - BNA-BBOT
L'intervenante exprime son ressenti face à un repli identitaire grandissant dans la communauté d'origine marocaine, ainsi que dans la société en général. Elle mentionne une montée des partis extrémistes en Europe et un climat d'islamophobie qui l'affecte, malgré sa propre distanciation de la pratique religieuse. Elle déplore le traitement médiatique sans nuance des questions liées à l'islam et ressent une insulte constante envers sa composante culturelle.
Elle critique également la célébration des 50 ans d'immigration marocaine, la trouvant réductrice et déconnectée des réalités actuelles. Elle appelle à une approche plus moderne, mettant en avant les contributions positives et contemporaines des générations actuelles plutôt que de se concentrer sur l'histoire de leurs parents. Elle pense que les initiatives actuelles sur l'immigration perpétuent une vision stéréotypée et dépassée de la communauté, ne reflétant pas sa diversité et son dynamisme.
1913 - 04 - BNA-BBOT
La discussion porte sur la commémoration des 50 ans d'immigration marocaine en Belgique. La génération des parents a souvent réalisé ses objectifs, tandis que la deuxième génération vit entre deux cultures et la troisième génération s'identifie soit à la culture belge, soit à la culture marocaine. Hakema explique que la deuxième génération, grâce à l'éducation et à l'expérience, a résolu ses problèmes d'identité et se considère profondément belge. Cependant, des clichés persistent des deux côtés, alimentés par des discours populistes et certains médias. L'intervenante critique la loi contre le port de la burqa, la considérant populiste et inefficace, et appelle à des actions plus significatives pour la parité et le bien-être des femmes. Elle conclut en disant qu'elle aimerait être reconnue simplement pour ce qu'elle est, sans être réduite à ses origines culturelles.
1913 - 05 - BNA-BBOT
Hakema explique les responsabilités qu'elle a assumées dans sa famille en raison de l'analphabétisme de ses parents. Dès son jeune âge, elle a été surnommée "l'intellectuelle de la maison" et s'est sentie investie de la mission de réussir à l'école et d'aider ses sœurs à en faire de même. Elle raconte comment elle a dû faire leurs devoirs avant de faire les siens, imiter la signature de son père pour les bulletins scolaires et gérer les listes de fournitures scolaires.
En rétrospective, elle réalise que ces responsabilités ont empiété sur son insouciance d'enfant, mais à l'époque, elle ne s'en rendait pas compte. Aujourd'hui, elle continue d'assumer des tâches administratives pour sa famille, même après la mort de son père, et se rend compte de l'impact que cela a eu sur sa vie.
1913 - 06 - BNA-BBOT
Hakema aborde la question de l'émancipation et de la solitude nécessaire pour se détacher de sa famille et tracer son propre chemin. Elle raconte son expérience de départ de chez ses parents, qui ont strictement contrôlé ses sorties et ses horaires même lorsqu'elle était à l'université. Cela l'a menée à une crise psychologique, et elle a fini par quitter la maison, ce qui a été vécu comme une trahison par ses parents. Pendant longtemps, ses parents lui ont refusé la parole, ce qui l'a poussée à revenir par la suite. Cependant, elle est repartie pour vivre seule et travailler afin de payer ses études.
Elle évoque la difficulté d'être différente du modèle attendu par ses parents, qui voulaient qu'elle suive un parcours traditionnel : se marier, quitter la maison avec son mari et avoir des enfants. Elle souligne qu'elle n'a pas choisi d'être différente mais que c'est sa personnalité qui l'a poussée à suivre un chemin qui lui convenait, même si cela impliquait de grandes souffrances et des conflits internes.
Le chemin vers l'harmonie avec elle-même a été long et ardu, nécessitant une forte force de caractère pour ne pas sombrer dans la dépression. Elle admet que le prix à payer pour cette sérénité a été élevé, mais il était nécessaire pour qu'elle puisse être en paix avec elle-même, malgré les nombreuses difficultés rencontrées en cours de route.
1913 - 07 - BNA-BBOT
Hakema cherche des moyens pour progresser sur le chemin de l'émancipation et de l'intégration culturelle. Elle insiste sur l'importance de la curiosité intellectuelle, des amitiés enrichissantes, ainsi que de l'indépendance financière et professionnelle, surtout pour les femmes. Elle souligne qu'il est crucial de se libérer des stéréotypes et de reconnaître que chaque individu, quelle que soit son origine ou sa culture, partage des émotions similaires telles que la joie, la peur et la tristesse. En définitive, elle plaide pour une reconnaissance de la diversité humaine tout en valorisant l'unité fondamentale des expériences émotionnelles humaines.
Cette discussion montre que pour atteindre une harmonie personnelle et culturelle, il est nécessaire de s'ouvrir à la compréhension des autres, d'explorer différentes perspectives culturelles, et de cultiver une confiance en soi basée sur une identité authentique et non contrainte par des attentes sociales préétablies.
1913 - 08 - BNA-BBOT
Dans cette partie de l'interview Hakema encourage plutôt à l'action et à montrer leur valeur dans la société belge. Envers la Belgique, elle critique les politiciens pour leur manque de courage à réformer le système éducatif et à promouvoir la mixité sociale et culturelle dans les écoles.
Elle partage son expérience de longtemps se sentir coincée entre deux cultures, mais finalement, elle a trouvé son chemin vers une intégration personnelle en acceptant et en intégrant ses deux identités culturelles sans en rejeter aucune. Elle se définit maintenant comme belge d'origine belge avec une composante culturelle arabo-berbère-musulmane, représentant une fusion harmonieuse de ses héritages culturels.
#1763
1912 - 50 Voix
Si les voix de ceux qui négocièrent et signèrent les premiers accords de coopération entre la Belgique et le Maroc ont été médiatiquement entendues et relayées, les voix de tous les ... (voir plus)
Si les voix de ceux qui négocièrent et signèrent les premiers accords de coopération entre la Belgique et le Maroc ont été médiatiquement entendues et relayées, les voix de tous les travailleurs marocains venus concrétiser ces accords ont-elles pour leur part été écoutées?
Nous partons collectivement à la rencontre de ces voix enfouies. 50 voix, 50 mémoires pour 50 vies bruxelloises qui se racontent et tissent l'étoile d'une mémoire collective.
Iels sont arrivé·e·s entre 1964 et 2010, iels appartiennent à la post-histoire des accords belgo-marocains. Entre voix intérieures et cris de rage, cinquante voix se muent en une constellation sonore où visible et invisible, dicible et indicible se font écho et traversent les sentinelles de la mémoire, de l’identité, de la loyauté, de l’héritage et de l’appartenance. 50 voix, symboles de 50 années d’immigration marocaine à Bruxelles, porteuses d’un temps en cheminement, de rêves assouvis ou déçus, de silences, d’exils intérieurs et de conquêtes à venir.
1912 - 01 - BNA-BBOT
Le participant raconte son histoire personnelle, commençant par ses parents qui sont arrivés en Belgique dans les années 60. Il explique que cette migration a eu un impact émotionnel sur sa mère, ce qu'il pense avoir ressenti même avant sa naissance. Né en Belgique, il exprime sa satisfaction d'y vivre mais souligne les inégalités et les discriminations auxquelles il est confronté en tant que personne issue de l'immigration.
1912 - 02 - BNA-BBOT
Le participant partage son expérience personnelle en grandissant en tant qu'enfant d'immigrés en Belgique. Il commence par évoquer les discriminations qu'il a rencontrées dès son jeune âge, notamment dans des activités extrascolaires comme les discothèques où lui et ses amis étaient souvent refusés sans raison valable. Cette exclusion sociale l'a poussé, avec ses amis, à fréquenter des endroits tenus par des personnes issues de leur communauté. Aujourd'hui, à 38 ans, il exprime sa satisfaction dans sa carrière mais souligne les défis qu'il a rencontrés, notamment dans le milieu universitaire qui peut être particulièrement exigeant et discriminant envers les enfants d'immigrés. Malgré cela, il reconnaît avoir eu de la chance dans certains aspects, comme la recherche d'un logement, où il n'a pas ressenti de discrimination manifeste.
1912 - 03 - BNA-BBOT
La discussion tourne autour de l'impact émotionnel et psychologique de l'immigration sur la mère du participant et sur lui-même. Le participant explique comment sa mère, ayant vécu neuf mois de grossesse dans des conditions difficiles et avec une grande charge émotionnelle, lui a transmis ce stress et cette tristesse. Il utilise une métaphore touchante pour illustrer cette transmission d'émotions.
Le participant exprime une certaine frustration et colère envers l'idée que la vie en Belgique serait "meilleure" et remet en question ce narratif.
1912 - 04 - BNA-BBOT
L'intervenante raconte être née en Belgique en 1972, mais avoir passé ses premières années à Tanger, une décision difficile pour sa mère. Plus tard, elle décide de quitter la Belgique pour vivre au Maroc, se sentant constamment obligée de se justifier et épuisée par le rejet et le racisme. Elle explique que ses parents avaient toujours rêvé de retourner au Maroc, mais que son propre rapport au pays est différent. Bien qu'elle n'ait pas de repères géographiques personnels là-bas, elle trouve plus de paix et de reconnaissance de son identité au Maroc. Elle critique l'hypocrisie et le manque de sincérité de certaines personnes en Belgique, évoquant le sentiment d'être utilisée pour faire bonne figure.
1912 - 05 - BNA-BBOT
Dans cette interview l'intervenante évoque la complexité des attentes d'intégration en Occident, expliquant son incompréhension et son sentiment d'être attaquée sur ses origines, une chose qu'elle ne peut pas changer. Elle critique l'hypocrisie de certaines personnes qui, tout en prônant l'intégration, ne montrent pas de véritable acceptation. Elle pointe les dangers de l'exclusion, qui poussent certains jeunes à se radicaliser et partir en Syrie, faute de se sentir acceptés dans leur pays d'accueil.
#1762
1911 - Brico
Place du Jeu de Balle
Témoignage de deux personnes du Syndicat des Immenses dans le cadre du projet Brico. Il s’agit d’un outil d’intervention dans des micro-quartiers. Durant trois jours, un espace d’accueil, ... (voir plus)
Témoignage de deux personnes du Syndicat des Immenses dans le cadre du projet Brico. Il s’agit d’un outil d’intervention dans des micro-quartiers. Durant trois jours, un espace d’accueil, d’échange et d’écoute à destination des habitant·e·s est mis en place. Pour créer une atmosphère cordiale, du café, du thé et un repas sont servis au cours de la journée. L’objectif principal de ce dispositif est de réparer ensemble la relation entre l’habitant·e et son quartier (voisin·e·s, collectifs citoyen·e·s, associations, institutions locales, …).
1911 - 01 -BNA-BBOT
Dans cet extrait, Isabelle du Syndicat des Immenses partage son point de vue sur divers aspects des lieux sociaux et des services sociaux, en particulier sur l'accessibilité et l'accueil des personnes dans la précarité. Isabelle souhaite une amélioration de l'accueil et du traitement des personnes dans les lieux sociaux, une meilleure information et accessibilité, ainsi qu'une révision des politiques restrictives pour créer des environnements plus inclusifs et respectueux des droits des usagers.
1911 - 02 -BNA-BBOT
L’un des intervenant explique comment il s'est impliqué dans ce syndicat, né d'une initiative visant à créer un groupe pour les précaires. Le syndicat a évolué pour s'appeler "Syndicat des Immenses", un acronyme signifiant "Individu dans une Merde Matérielle Énorme, mais Non Sans Exigence". Le groupe se concentre principalement sur les problématiques de logement, mais s'adresse aussi à d'autres formes de précarité.
1911 - 03 -BNA-BBOT
Le dialogue porte sur l'importance et les avantages d'être organisé en syndicat pour les personnes sans-abri, ainsi que sur les défis et les expériences personnelles liées à cette situation. Le Syndicat des Immenses a été créé pour offrir une visibilité et une voix aux sans-abri, car ils étaient historiquement absents des tables de discussion et de décision. Les décisions au sein du syndicat sont prises de manière collective lors de réunions hebdomadaires. Bien que des progrès aient été réalisés, comme la création du masterplan visant à éliminer le sans-abrisme d'ici 2030, les défis liés au logement persistent, et les solutions actuelles restent insuffisantes pour répondre à tous les besoins.
1911 - 04 - BNA-BBOT
Le dialogue aborde les changements survenus au fil du temps concernant le logement et la précarité à Bruxelles. Autrefois, il était plus facile de trouver un logement en consultant les annonces papier, même après une expulsion. Aujourd'hui, pour ceux qui dépendent du CPAS, trouver un logement sur le marché privé est pratiquement impossible. Les logements sociaux sont insuffisants, et les listes d'attente sont extrêmement longues. L’intervenant et d'autres soulignent l'importance du "Syndicat des Immenses" et des squats comme solutions temporaires. Ils dénoncent les pratiques des autorités et des propriétaires qui sabotent les bâtiments pour empêcher l'occupation par les précaires, aggravant ainsi les problèmes de logement et de santé mentale.
1911 - 05 - BNA-BBOT
La discussion explore le droit au logement, en abordant la régulation des loyers et la nature des logements publics. Le participant critique la spéculation immobilière et propose une régulation des loyers pour assurer un accès stable et équitable au logement. Il souligne que le système actuel est précaire et peut rapidement conduire à la rue, ce qui a des conséquences graves sur la santé mentale. Concernant les logements publics, il met en avant le besoin de réhabiliter les logements vacants sans nécessairement investir dans de nouvelles constructions. Il critique le concept de logement social actuel, qui, selon lui, stigmatise et enferme les gens dans une situation précaire plutôt que de les aider à se réinsérer dans la société. Pour lui, tous les logements devraient être socialement responsables, et la privatisation des logements par une partie de la société crée des inégalités injustes.
1911 - 06 - BNA-BBOT
La discussion se termine par une clarification sur les liens entre les intervenants et l'organisation Doucheflux. Le participant explique que le syndicat des Immenses est soutenu matériellement par Doucheflux. Il mentionne que Doucheflux fournit des locaux et du café, bien que les ressources soient de plus en plus limitées.
#1761
1910 - Brico
Place du Jeu de Balle
Témoignage d'une personne venue au Brico. Il s’agit d’un outil d’intervention dans des micro-quartiers. Durant trois jours, un espace d’accueil, d’échange et d’écoute à ... (voir plus)
Témoignage d'une personne venue au Brico. Il s’agit d’un outil d’intervention dans des micro-quartiers. Durant trois jours, un espace d’accueil, d’échange et d’écoute à destination des habitant·e·s est mis en place. Pour créer une atmosphère cordiale, du café, du thé et un repas sont servis au cours de la journée. L’objectif principal de ce dispositif est de réparer ensemble la relation entre l’habitant·e et son quartier (voisin·e·s, collectifs citoyen·e·s, associations, institutions locales, …).
1910 - 01 - BNA-BBOT
Thi-Ba, parle de sa découverte et de son engagement dans le quartier des Marolles à Bruxelles. Originaire du Vietnam, elle a découvert des restaurants sociaux, comme La Samaritaine et Nativitas, et travaille bénévolement à La Petite Maison. Elle apprécie l'aspect communautaire et les diverses activités offertes par La Petite Maison, y compris des repas, des sorties et des excursions.
1910 - 02 - BNA-BBOT
Le témoignage de Thi-Ba illustre les défis et les opportunités que peuvent rencontrer les personnes engagées dans le bénévolat. Sa résilience face aux difficultés professionnelles et personnelles, ainsi que son engagement continu à La Petite Maison, montrent l'importance du soutien communautaire et des activités sociales. Ses remarques sur les transports en commun soulignent également la nécessité d'un système accessible et bien informé pour tous les usagers.
1910 - 03 - BNA-BBOT
Thi-Ba partage son expérience personnelle et ses défis liés à la recherche de logement social et à la vie quotidienne à Woluwe.
Elle souligne l'importance de l'information, de l'accès équitable aux services et du soutien communautaire pour les résidents des logements sociaux, tout en critiquant les lacunes actuelles et en appelant à des améliorations.
1910 - 04 - BNA-BBOT
Thi-ba met en avant l'importance de l'information, de la lutte contre les préjugés, de l'engagement communautaire, et de la solidarité face aux défis économiques et sociaux. Son témoignage illustre une approche proactive et résiliente face aux difficultés de la vie quotidienne.
1910 - 05 - BNA-BBOT
Dans cet extrait de la conversation, Thi-Ba partage son parcours personnel et professionnel, ainsi que son arrivée en Belgique. Elle explique qu'elle est née au Vietnam et qu'elle a été adoptée, elle est arrivée en Belgique à l’âge de 5 ans. Elle exprime de la gratitude envers la Belgique, soulignant que c'est un pays accueillant et généreux qui accepte de nombreux étrangers.
1910 - 06 - BNA-BBOT
Thi-Ba exprime une vision positive de la Belgique, décrivant le pays comme accueillant et généreux, malgré les défis actuels. Elle insiste sur le fait que personne n'est vraiment seul et qu'il y a toujours des moyens de trouver du soutien et de l'accompagnement. Elle revient également sur les différentes activités culturelle qu’elle pratique.
1910 - 07 - BNA-BBOT
Thi-Ba appelle à un équilibre entre les progrès technologiques et le maintien de l'inclusion sociale pour toutes les générations, en particulier pour ceux qui ne sont pas familiers avec la technologie.
Elle partage son observation que beaucoup de personnes âgées se sentent exclues ou malheureuses parce qu'elles ne maîtrisent pas la technologie moderne.
#1760
1909 - Brico
Place du Jeu de Balle
Témoignage d'une personne venue au Brico. Il s’agit d’un outil d’intervention dans des micro-quartiers. Durant trois jours, un espace d’accueil, d’échange et d’écoute à ... (voir plus)
Témoignage d'une personne venue au Brico. Il s’agit d’un outil d’intervention dans des micro-quartiers. Durant trois jours, un espace d’accueil, d’échange et d’écoute à destination des habitant·e·s est mis en place. Pour créer une atmosphère cordiale, du café, du thé et un repas sont servis au cours de la journée. L’objectif principal de ce dispositif est de réparer ensemble la relation entre l’habitant·e et son quartier (voisin·e·s, collectifs citoyen·e·s, associations, institutions locales, …).
1909 - 01 - BNA-BBOT
Anne-Marie offre un aperçu de son engagement et de son lien avec Bruxelles à travers le bénévolat, contrastant avec sa résidence permanente à Berchem-Saint-Agathe. Son expérience met en lumière l'importance du contact humain et de l'engagement communautaire dans l'enrichissement personnel et social.
1909 - 02 - BNA-BBOT
Anne-Marie illustre une perspective contrastée sur l'interaction avec les services de santé et la technologie, mettant en avant l'importance du contact humain dans un environnement de plus en plus numérisé. Sa préférence pour le "vieux système" reflète un désir de simplicité et de connexion personnelle dans ses interactions quotidiennes.
1909 - 03 - BNA-BBOT
Cette partie de l'interview met en lumière les défis auxquels Anne-Marie est confrontée dans sa quête de soutien médical et social, ainsi que ses choix personnels influencés par son histoire et ses expériences. Sa critique du système de soins et son désir de simplicité et de contact humain direct soulignent les tensions entre les attentes personnelles et les réalités modernes de la vie quotidienne.
1909 - 04 - BNA-BBOT
Cette section met en lumière l'importance pour Anne-Marie de bien manger et de profiter de ses repas dans un environnement calme et agréable. Sa volonté de découvrir de nouveaux endroits pour manger et de savourer ses repas reflète une approche positive et réfléchie de la nourriture, tout en soulignant l'importance de s'adapter aux changements dans sa vie quotidienne.
1909 - 05 - BNA-BBOT
Elle nous exprime ses divers problèmes dans sa vie quotidienne et nous exprime les diverses complexités auxquelles elle se confronte dans sa vie quotidienne, dans un monde en constante évolution.
Les diverses réflexions faite par Anne-Marie sur les relations sociales, les transports urbains et les conditions météorologiques illustrent une perspective nuancée sur la vie moderne et les ajustements nécessaires pour maintenir une qualité de vie satisfaisante.
1909 - 06 - BNA-BBOT
Cette partie de l'interview met en évidence les défis persistants auxquels les personnes âgées peuvent être confrontées dans les quartiers urbains, ainsi que les suggestions constructives pour améliorer leur qualité de vie. Les réflexions d’Anne-Marie illustrent non seulement les difficultés personnelles qu'elle rencontre, mais aussi son désir d'apporter des changements positifs pour les autres membres de sa communauté.
#1759
1908 - Brico
Place du Jeu de Balle
Témoignage d'une personne venue au Brico. Il s’agit d’un outil d’intervention dans des micro-quartiers. Durant trois jours, un espace d’accueil, d’échange et d’écoute à ... (voir plus)
Témoignage d'une personne venue au Brico. Il s’agit d’un outil d’intervention dans des micro-quartiers. Durant trois jours, un espace d’accueil, d’échange et d’écoute à destination des habitant·e·s est mis en place. Pour créer une atmosphère cordiale, du café, du thé et un repas sont servis au cours de la journée. L’objectif principal de ce dispositif est de réparer ensemble la relation entre l’habitant·e et son quartier (voisin·e·s, collectifs citoyen·e·s, associations, institutions locales, …).
1908 - 01 - BNA-BBOT
Hassan présente "Les Amis de la Petite Maison", une association située dans le quartier des Marolles. Elle offre un espace où les personnes défavorisées peuvent s'exprimer et accéder à diverses activités et soutiens, notamment psychosociaux et sociaux. Hassan, bien qu'ayant déménagé, est très attaché à ce quartier où sa famille, parmi les premiers immigrés marocains en Belgique, a vécu. Il souligne l'importance historique et multiculturelle des Marolles, ainsi que l'aide précieuse qu'on y trouve aujourd'hui, notamment durant la pandémie où l'association a été un point de soutien essentiel.
1908 - 02 - BNA-BBOT
Hassan est bénévole aux Amis de la Petite Maison, où il participe activement à diverses activités. Avant le confinement, il cuisinait pour un repas mensuel et distribuait des colis alimentaires. Il explique également que chaque année il joue Saint-Nicolas et participe à des événements culturels et artistiques. Il écrit des poèmes, des articles, et pratique la calligraphie arabe. Il est aussi traducteur, interprète et professeur de langue.
1908 - 03 - BNA-BBOT
Hassan, participe activement à diverses activités artistiques et sociales. Il raconte qu'il a trouvé un soutien significatif de l'association après un incendie dans son appartement. Polyglotte, il utilise ses compétences linguistiques pour renforcer la convivialité dans ce quartier multiculturel des Marolles. Il souligne l'importance de valoriser la diversité culturelle dans la société belge.
1908 - 04 - BNA-BBOT
Hassan exprime des préoccupations sur la fracture numérique et l'importance du contact humain dans les interactions sociales. En tant que bénévole et ancien bénéficiaire, il souligne le besoin accru de formations numériques pour les personnes en difficulté. Il critique également le sous-financement des métiers sociaux et éducatifs essentiels, plaidant pour une meilleure reconnaissance et des investissements gouvernementaux accrus. Malgré ces défis, Hassan reste optimiste quant à l'avenir, valorisant le rôle crucial des associations dans la société et espérant une évolution positive pour les générations futures.
1908 - 05 - BNA-BBOT
Hassan aborde plusieurs sujets importants, notamment la crise du logement à Bruxelles, la nécessité de valoriser les personnes âgées, et l'importance des espaces verts sécurisés. Il critique le manque de mesures efficaces du gouvernement pour résoudre ces problèmes persistants. Il souligne également l'importance de l'éducation et de l'investissement constant dans les quartiers populaires comme La Querelle, mettant en avant leur potentiel et leur besoin de soutien à long terme. Il appelle à dépasser les stéréotypes et à voir la diversité culturelle comme une richesse pour la société.
1908 - 06 - BNA-BBOT
Hassan discute de plusieurs sujets, notamment l'accessibilité et l'amélioration des services publics à Bruxelles, en particulier les transports en commun. Il exprime le besoin d'une meilleure fréquence et de disponibilité des transports, surtout tard dans la nuit, pour assurer la sécurité des jeunes rentrant après une soirée. Il soulève également la question du respect des femmes dans l'espace public, insistant sur l'importance de voir au-delà des apparences et de traiter chaque individu avec respect et dignité, sans stigmatisation ni préjugés.
1908 - 07 - BNA-BBOT
Hassan déclame 3 poèmes qu'il a écrit. " Une rose pour le désert " , " La haine je dis non ", et enfin " L'amour, oui merci. "
#1758
1907 - BRICO
Place du Jeu de Balle
Témoignage d'un membre du Brico. Il s’agit d’un outil d’intervention dans des micro-quartiers. Durant trois jours, un espace d’accueil, d’échange et d’écoute à destination des ... (voir plus)
Témoignage d'un membre du Brico. Il s’agit d’un outil d’intervention dans des micro-quartiers. Durant trois jours, un espace d’accueil, d’échange et d’écoute à destination des habitant·e·s est mis en place. Pour créer une atmosphère cordiale, du café, du thé et un repas sont servis au cours de la journée. L’objectif principal de ce dispositif est de réparer ensemble la relation entre l’habitant·e et son quartier (voisin·e·s, collectifs citoyen·e·s, associations, institutions locales, …).
1907 - 01 - BNA-BBOT
Toufik, chercheur intervenant à la Fédération des services sociaux, nous présente le Projet Brico, une initiative visant à soutenir les associations et collectifs locaux dans leurs démarches pour répondre aux enjeux sociaux et de santé des quartiers.
Le Projet Brico est un dispositif innovant et local qui s'adresse aux collectifs associatifs et aux habitants de divers quartiers, y compris des micro-quartiers. Ce projet, mandaté par la coordination sociale des Marolles, se concentre sur l'écoute et la compréhension des besoins des habitants lorsqu'ils rencontrent des difficultés dans leur quotidien.
Brico met en œuvre une approche de proximité en invitant personnellement les habitants à des réunions et discussions conviviales. Les invitations sont déposées dans les boîtes aux lettres des habitants, assurant ainsi une invitation personnelle et évitant les flyers impersonnels.
Il se distingue par son approche centrée sur la convivialité et le respect des participants. L'accueil est conçu pour valoriser les participants et les mettre à l'aise, favorisant ainsi des discussions ouvertes et constructives. Les entretiens sont menés de manière flexible, permettant aux habitants de partager leurs expériences et leurs besoins sans se sentir interrogés de manière formelle.
1907 - 02 - BNA-BBOT
Toufik nous explique que le Projet Brico n'est pas né de rien. Il s'inspire de dispositifs existants et des principes de convivialité connus pour rassembler les gens. L'idée d'offrir un accueil chaleureux et des repas de qualité a été intégrée dès le début pour encourager la participation.
Brico est un exemple de mobilisation communautaire, fondé sur la convivialité et le respect. Il utilise des expériences antérieures et des moments politiques pour soutenir efficacement les collectifs locaux.
1907 - 03 - BNA-BBOT
Le Projet Brico intègre un processus de débriefing hebdomadaire où l'équipe discute des succès et des échecs. Cette auto-évaluation régulière permet d'ajuster constamment les approches pour améliorer l'efficacité du dispositif.
Il explique que malgré la nécessité de compromis avec les financeurs, le projet maintient une certaine indépendance.
La flexibilité et la liberté accordées à l'équipe de chercheurs ont permis des expérimentations et des ajustements constants.
Il revient sur les débuts du projet, et les cibles que les membres cherchent à atteindre. Initialement, le projet a sélectionné des quartiers basés sur des critères socio-économiques pour cibler les zones à fort besoin. La première année a été marquée par une activité intense avec 18 interventions, permettant de tisser des liens et de se faire connaître.
Par la suite, les demandes de participation sont venues plus naturellement des associations et collectifs locaux.
1907 - 04 - BNA-BBOT
Toufik revient sur le nom "Brico" qui signifie "Bureau de Recherche et d'Investigation sur les communs". Il fait aussi référence au bricolage, symbolisant les efforts initiaux pour "réparer" les quartiers avec les habitants. Une des premières questions posées aux résidents était : "Si on devait réparer quelque chose dans votre quartier, par quoi commencerait-on ?".
Le Projet Brico démontre que des solutions simples et basiques, comme les panneaux d'affichage et le mobilier urbain, peuvent avoir un grand impact sur la vie communautaire. En favorisant l'engagement des habitants et en répondant à leurs besoins, le projet crée des espaces plus accueillants et fonctionnels.
Ce projet met en lumière l'importance de l'écoute et de l'intervention locale pour des changements durables dans les quartiers.
1907 - 05 - BNA-BBOT
L'interview aborde les défis émotionnels et pratiques de l'écoute active dans le cadre d'un travail social. Toufik explique que l'écoute active, qui consiste à écouter et à prendre des notes simultanément, est mentalement épuisante. Les témoignages recueillis, notamment ceux de personnes en grande précarité, peuvent être bouleversants. Il faut accepter que l'aide apportée soit limitée, ce que les personnes comprennent généralement.
La question de la supervision est soulevée. Bien que l'équipe ait des coordinatrices de recherche pour débriefer, le manque de temps empêche l'organisation de séances régulières avec un psychologue. Cependant, des moments d'intervension, où les travailleurs sociaux peuvent partager leurs expériences, commencent à se mettre en place.
Depuis un an, l'équipe a modifié son approche en revenant plusieurs fois dans certains quartiers pour un suivi continu. Cette méthode vise à un impact communautaire plus significatif, en mobilisant régulièrement les habitants et en retravaillant les questions avec eux.
#1757
1906 - Festival National du Film Super 8
Martine Doyen était autodidacte dans le cinéma.
Cela lui plaisait d’être libre avec la caméra, réaliser des petits films Super 8 seule avec ses comédiens, dont Jean-Claude Adelin, qui s’est ... (voir plus)
Martine Doyen était autodidacte dans le cinéma.
Cela lui plaisait d’être libre avec la caméra, réaliser des petits films Super 8 seule avec ses comédiens, dont Jean-Claude Adelin, qui s’est finalement lancé dans le dressage artistique.
On apprend beaucoup de choses, avec Martine Doyen, la joie du festival, l’ambiance parfois un peu punk qui y régnait, mais aussi pourquoi il y avait moins de femmes cinéastes dans la programmation.
1906 - 01 - BNA-BBOT
Martine, artiste multidisciplinaire, raconte comment elle a découvert le Festival Super 8 grâce à une communauté d'amis artistes, principalement dans les arts vivants. Bien qu'elle vienne des arts plastiques, son intérêt pour le cinéma et la photographie l'a poussée à explorer le Super 8. *
Martine et ses amis appréciaient la liberté et l'autonomie offertes par le Super 8, permettant de tourner des films sans une grande équipe ou des moyens financiers importants. Cette autonomie a été cruciale pour Martine, qui se considérait comme timide et préférait travailler de manière indépendante.
Le Super 8 a permis à des autodidactes comme elle de s'exprimer artistiquement sans les contraintes traditionnelles du cinéma professionnel.
1906 - 02 - BNA-BBOT
Martine a commencé à tourner ses films en Super 8 vers l'âge de 23-24 ans.
Les festivals de Super 8 se tenaient principalement au Jacques Franck et parfois au Passage 44. Martine se souvient de l'ambiance chaleureuse où elle retrouvait régulièrement des connaissances, composées de comédiens, d'artistes plasticiens et de personnes engagées dans différents domaines artistiques.
À l'époque, faire des films était souvent réservé à ceux qui avaient des moyens financiers ou des connexions, notamment dans des écoles de cinéma coûteuses comme l'INSAS. Le Super 8 et le soutien du Centre Super 8 de Bruxelles ont offert une alternative plus démocratique, permettant à des jeunes de divers milieux de s'exprimer artistiquement.
Pour Martine et ses pairs, gagner un prix au festival était important, car le jury était composé de personnes influentes et reconnues dans le milieu artistique. Malgré l'absence de liens étroits avec des écoles de cinéma comme l'INSAS ou l'IAD, Martine et ses amis étaient bien informés et actifs dans la scène culturelle bruxelloise.
Cette période était marquée par une avant-garde artistique vibrante.
1906 - 03 - BNA-BBOT
Le festival Super 8 se distinguait par son absence de gatekeepers (barrières à l'entrée), rendant la participation accessible à tous, y compris aux jeunes créateurs sans ressources financières importantes.
Gagner un prix au festival était significatif, même si les prix consistaient principalement en matériel de tournage comme de la pellicule Kodak.
Il y avait aussi des équipements et accessoires récupérés dans des brocantes, car le Super 8 était déjà perçu comme dépassé dans les années 80. Elle a également recruté des talents dans les cafés qu'elle fréquentait, enrichissant ainsi ses films avec des personnalités authentiques et variées.
1906 - 04 - BNA-BBOT
Martine évoque des discussions passionnées sur le cinéma en petits comités lors du festival. Elle mentionne les interactions avec divers groupes artistiques.
Elle conserve encore des photos de cette époque.
Martine nous rappelle que les films présentés au festival étaient très variés, allant des expérimentations farfelues à des œuvres plus sérieuses et artistiques. Les jury préféraient les films montrant une vraie démarche cinématographique plutôt que ceux faits uniquement pour le plaisir.
Bruxelles avait un milieu culturel très connecté où tout le monde finissait par se connaître, facilitant ainsi les collaborations et les échanges artistiques.
1906 - 05 - BNA-BBOT
Martine mentionne avoir gagné des prix pour la plupart de ses films, même si ses souvenirs ne sont pas toujours précis. Recevoir des prix et des retours positifs a grandement encouragé Martine. Elle souligne que ces reconnaissances lui ont donné la confiance nécessaire pour continuer à créer, malgré sa timidité initiale.
Malgré des interruptions dans sa carrière professionnelle, notamment un projet avorté entre ses deux longs métrages, Martine a continué à créer des films. Elle est revenue à une approche plus autonome avec un caméscope de touriste, soulignant l'importance de ses débuts en Super 8 pour sa capacité à travailler indépendamment.
#1756
1905 - Festival National du Film Super 8
Monique a étudié le cinéma à l’INSAS.
Elle a coréalisé un film avec Pascal Delaunois et João Brehm sur le peintre belge Albert Trebla.
Dans cette interview, nous en découvrons un peu plus ... (voir plus)
Monique a étudié le cinéma à l’INSAS.
Elle a coréalisé un film avec Pascal Delaunois et João Brehm sur le peintre belge Albert Trebla.
Dans cette interview, nous en découvrons un peu plus sur ce personnage multidimensionnel et haut en couleurs, qui aimait tant son hôtel particulier.
1905 - 01 - BNA-BBOT
Monique discute de l'état de ses films Super 8, mentionnant qu'une partie du son est inutilisable à cause de dégâts physiques sur la pellicule. Cependant, le son a été numérisé malgré des coupures étranges qui semblent correspondre à des tentatives de synchronisation du son avec l'image lors de la création initiale du film.
Le film en question a été réalisé à trois, incluant Monique, un peintre et vidéaste, et une autre personne. Le peintre a travaillé sur l'image du film, y compris une séquence finale où il a peint chaque image sur la pellicule, notamment le Palais de Justice en rouge, avec une loupe.
Pour des raisons de conservation Monique explique que le film n'a été projeté que cinq fois environ et pour autant il montre déjà des signes de détérioration importante, notamment des pièces endommagées et des griffures potentielles sur l'image due à son âge.
1905 - 02 - BNA-BBOT
Monique explique que le film sur le peintre Albert Trebla n'était pas un projet étudiant à l'INSAS, Albert Trebla était un personnage âgé à l'époque, propriétaire d'un hôtel qu'il avait transformé en musée en peignant partout, y compris sur les nappes, les draps, et les plafonds. L’artiste utilisait des techniques artistiques uniques, telles que les monolignes, où il traçait continuellement sur la nappe sans interruption, ainsi que des poèmes visuels où il combinait des mots et des images sur des rouleaux de papier peint.
La participation au festival et la reconnaissance obtenue ont été cruciales pour la réalisation du film, offrant un soutien matériel et une validation de l'originalité du sujet et de la qualité de leur approche.
1905 - 03 - BNA-BBOT
Monique explique que le film sur Trebla a été tourné en super 8. Le son était enregistré en direct pendant une interview dans l'hôtel-musée de Trebla. Il n'y avait pas de montage sonore complexe ; l'enregistrement était direct et immersif, capturant ses réflexions sur l'art et la création.
Au delà du film il y avait également des chansons de Brigitte Fontaine, Trebla était très intéressé par la musique et des instruments étaient souvent présent dans ses tableaux. *
Elle revient également sur les droit d’auteur des chansons, qui à cette époque dans le cinéma super 8 il était rare de réellement se préoccuper des droits musicaux.
1905 - 04 - BNA-BBOT
Après avoir acheté une caméra Super 8 pour des vidéos de voyage, l'équipe n'avait pas initialement l'intention de continuer avec ce format après le film sur Albert Trebla. Le passage au 16 mm était un objectif plus sérieux à l'INSAS, où ils ont réalisé un court-métrage noir et blanc sous la direction d'André Delvaux.
Le festival Super 8 a continué jusqu'en 1988, avant de fusionner avec le festival du film indépendant. Malgré la transition vers la vidéo, les premières années étaient dominées par le Super 8, un choix pratique pour la conservation de qualité des films.
1905 - 05 - BNA-BBOT
L'intervieweuse interroge sur la place des femmes dans les festivals à l'époque. Bien que cela puisse avoir été difficile, Monique ne s'en est pas rendu compte à l'époque et a continué à avancer sans se poser de questions. Elle reconnaît rétrospectivement que cela aurait pu être plus compliqué, même à l'INSAS.
1905 - 06 - BNA-BBOT
Monique évoque l'importance du Super 8 dans le contexte de l'époque, où il représentait une opportunité pour tous d'accéder au cinéma. Il était utilisé pour des documentaires, de la fiction, de l'expérimental, permettant ainsi une large diversité de productions cinématographiques. Cette accessibilité a favorisé un mouvement d'idées, de débats et d'expérimentations artistiques, reflétant une époque d'effervescence culturelle et sociale post-1968.
L'interview se termine sur une note de nostalgie et de réflexion sur l'évolution des mouvements culturels et sociaux depuis cette époque, avec une mention spéciale sur l'importance du Super 8 comme catalyseur d'innovation cinématographique et sociale.
#1755
1904 - Festival National du Film Super 8
Marie-Anne Penasse faisait partie du groupe KLOAK Groupe Théâtre, avec - entre autres – Louis Savary et Jean-Claude Derruder.
Le KLOAK était producteur, cela leur permettait d’acheter du ... (voir plus)
Marie-Anne Penasse faisait partie du groupe KLOAK Groupe Théâtre, avec - entre autres – Louis Savary et Jean-Claude Derruder.
Le KLOAK était producteur, cela leur permettait d’acheter du matériel pour le théâtre et le cinéma.
Seule femme de l’équipe, Marie-Anne Penasse nous raconte pourquoi elle a décidé de faire des films afin de faire passer un message sur la condition féminine.
1904 - 01 - BNA-BBOT
Marie-Anne, membre du KLOAK Groupe Théâtre, explique leur mode de fonctionnement collaboratif pour produire des films Super 8 entre 1975 et 1980. Elle souligne que bien qu'elle était la seule femme réalisatrice du groupe, ses films se concentraient sur des thématiques féminines, contrairement à ses collègues qui abordaient des sujets sociaux plus généraux.
Marie-Anne mentionne que les films ont été créés avec des moyens limités, souvent en utilisant des ressources du groupe de théâtre. Les bandes-sons étaient ajoutées après le montage des images. Elle souligne également l'importance des festivals organisés par Robert Malengreau et autres, où ses films ont remporté plusieurs prix.
1904 - 02 - BNA-BBOT
L'intérêt pour le Super 8 au sein du groupe de théâtre a été initié par Jean-Claude Derudder et Louis Savary, qui utilisaient ce médium pour documenter des sujets locaux, comme la fermeture des charbonnages.
Le financement pour l'équipement Super 8 provenait des revenus des spectacles du théâtre, permettant l'achat de caméras, projecteurs et autres matériels nécessaires.
Mais elle revient aussi sur les coûts des outils de production, mais aussi toutes les étapes de réalisation, le développement ou encore le montage des films.
Marie-Anne avec Jean-Claude Bronckart, animaient des ateliers pour enseigner la réalisation et le montage en Super 8, soulignant l'aspect artisanal et communautaire de cette pratique.
1904 - 03 - BNA-BBOT
Le Super 8 représentait un cinéma indépendant, offrant une grande liberté artistique sans nécessiter de gros moyens financiers. Cela permettait aux cinéastes de traiter n'importe quel sujet, y compris des thèmes révolutionnaires ou sociaux.
Le groupe était influencé par le cinéma italien, notamment les films de Frederico Fellini. Tous étaient des passionnés de cinéma, certains ayant des formations artistiques.
Marie-Anne préférait les caméras muettes et ajoutait le son en post-production.
Les films ont été projetés dans divers festivals à travers le monde. Marie-Anne se souvient particulièrement d'un festival en Italie en 1982, pendant la Coupe du Monde de football, où les projections étaient interrompues pour diffuser les matchs.
Marie-Anne appréciait particulièrement l'écriture de scénarios et le montage, trouvant que le film se construisait véritablement à cette étape.
Le tournage était vu comme une étape fastidieuse nécessitant de nombreuses répétitions, ce qui rendait le processus long et parfois frustrant.
1904 - 04 - BNA-BBOT
Marie-Anne précise que les réactions sur les films varient selon les contextes culturels, pays où la projection s’effectue, sujets abordés.
Les prix reçus par les films retournaient au groupe de théâtre qui les produisait. Marie-Anne mentionne vaguement la possibilité d'avoir gagné un projecteur Super 8, mais n'en est pas certaine.
Elle explique que le tournage était vu comme une étape fastidieuse nécessitant de nombreuses répétitions, ce qui rendait le processus long et parfois frustrant. Ces étapes favorites étaient l’écriture de scénario et le montage, considérant que le film se construisait réellement à cette étape.
1904 - 05 - BNA-BBOT
Marie-Anne nous explique qu’elle n'a pas poursuivi de carrière dans le cinéma. Les films étaient pour elle un loisir, comme le théâtre amateur, et elle a apprécié l'expérience sans vouloir en faire une profession.
Après la dissolution du groupe de théâtre et du groupe Super 8 dans les années 80, chacun a pris des chemins différents. Certains ont continué dans le cinéma, comme Manuel Gomez qui a poursuivi dans le cinéma d'animation.
Elle trouve important de montrer ces films, car ils reflètent une époque de création et de libération de la parole post-68. Les films ont une valeur historique et sociale, notamment ceux réalisés dans le borinage, un ancien bassin minier belge, mettant en lumière la vie locale et les luttes sociales de l'époque.
Les films du groupe abordaient souvent des thèmes sociaux et historiques, et étaient parfois projetés dans des cafés locaux, permettant des échanges avec la population. Ce cinéma avait une dimension sociale importante, favorisant les contacts et la compréhension entre les intellectuels et les habitants locaux.
1904 - 06 - BNA-BBOT
Marie-Anne accepte que ses films soient projetés en pellicule, mais pour certains don’t elle ne dispose pas de copie numériqe elle craint les dommages potentiels pendant les projections, ayant déjà vécu des expériences où la pellicule a été endommagée ou brûlée.
Les copies des films peuvent être diffusées librement, mais les originaux sont considérés comme une propriété familiale, destinée à ses enfants et petits-enfants.
Marie-Anne souligne l'importance de conserver ces films comme une mémoire de son passé et de les transmettre à sa famille. Elle est consciente des risques de perte et de détérioration des films, surtout quand ils voyageaient à l'étranger avec des responsables qui devaient les surveiller attentivement.
Elle exprime encore une fois sa passion pour le montage, qu'elle trouvait particulièrement captivant. Elle regrette de ne pas avoir poursuivi des études en montage cinématographique, bien qu'elle soit satisfaite de son parcours de vie globalement.
#1754
1903 - Festival National du Film Super 8
Manuel Gomez est un artiste belge, peintre et dessinateur.
C’est par le Festival Super 8 qu’il a découvert le cinéma et que sa carrière a été lancée.
Il nous parle de Robert Malengreau, du ... (voir plus)
Manuel Gomez est un artiste belge, peintre et dessinateur.
C’est par le Festival Super 8 qu’il a découvert le cinéma et que sa carrière a été lancée.
Il nous parle de Robert Malengreau, du groupe KLOAK et de la la totale liberté que permettait le cinéma Super 8 à cette époque.
1903 - 01 - BNA-BBOT
Dans cette partie de l'interview, Manuel parle de l'utilisation de la caméra Super 8, une caméra muette qu'il a utilisée principalement pour des films expérimentaux et d'animation. Il mentionne les avantages et les limitations techniques de cette caméra, notamment sa capacité à filmer dans des conditions de faible luminosité grâce à un obturateur unique.
Manuel Gomez évoque également ses débuts avec cette caméra dans les années 1980 et un article du journal "Vision" qui parlait de ses films. Il mentionne quelques-uns de ses films, notamment "Voyage instantané", "Les rites nocturnes d'Isis" et "Conte obscur". Il rappelle aussi que deux de ses films ont été projetés au Festival de Cannes dans la section Super 8 de la Quinzaine des Réalisateurs.
1903 - 02 - BNA-BBOT
Dans cette partie de l'interview, Manuel raconte son parcours dans le cinéma d'animation et son expérience avec le Super 8.
Manuel Gomez, professeur d'art, a été introduit au Super 8 par Jean-Claude Derudder, un professeur intéressé par ce médium. En 1978, il a réalisé son premier film d'animation intitulé "Allumettes, gentille Allumettes" avec deux autres étudiants.
Il explique le processus laborieux de l'animation, où il faut déplacer des objets image par image, nécessitant souvent plusieurs heures de travail pour quelques secondes de film.
Manuel Gomez raconte comment cette expérience l'a fasciné et l'a poussé à poursuivre dans le domaine de l'animation.
En 1983, lors d'un festival à Bruxelles, il rencontre Gérald Frydman, un cinéaste d'animation, qui l'encourage à continuer dans cette voie. Frydman produit ensuite son premier film en 35 mm, "Voyeur".
Il mentionne également l'influence de Raoul Servais, un autre cinéaste d'animation, dont les films l'ont fortement impressionné pendant ses études à Mons.
Manuel Gomez décrit son film "Voyeur", réalisé directement sur pellicule transparente nettoyée à l'eau de Javel, inspiré par Norman McLaren, un célèbre cinéaste canadien.
1903 - 03 - BNA-BBOT
Dans cette partie de l'interview, Manuel parle de ses premières participations à des festivals et de ses expériences marquantes en tant que cinéaste de Super 8.
Manuel Gomez se rappelle que sa première participation à un festival remonte à 1978 avec le film "Allumettes, Gentil Allumettes", qui a été primé.
Il mentionne avoir été invité à plusieurs festivals internationaux, notamment à Kelibia en Tunisie et à Chicoutimi au Canada. Il décrit ces expériences comme mémorables et souligne l'accueil chaleureux et les conditions de projection souvent spectaculaires malgré des environnements parfois austères.
Manuel se souvient particulièrement du festival de Chicoutimi, où il a été impressionné par la maison de culture locale au milieu de ce qu'il décrit comme une région presque désertique. Il a été invité à plusieurs reprises, notamment pour une rétrospective de ses films.
Il explique que certaines invitations étaient couvertes par des budgets de festivals ou via le ministère de la Communauté française. Cependant, pour d'autres festivals comme ceux de New York ou São Paulo, il n'a pas toujours été en mesure de s’y rendre.
Manuel parle de Robert Malengreau, un journaliste et organisateur de festivals très influent, qui réussissait à attirer des cinéastes du monde entier. Malengreau était connu pour offrir l'hébergement et les repas aux participants, tandis que ceux-ci payaient souvent leur propre billet d'avion.
1903 - 04 - BNA-BBOT
A l'école normale de Mons, Manuel avait des compagnons de classe comme Jean-Claude Ruder, Louis Savary, et Marianne Penasse. Penasse, plus âgée, était professeure et la compagne de Jean-Claude Ruder à l'époque.
Ces individus formaient un groupe théâtral provocateur appelé "KLOAK groupe théâtre".
Le Super 8 offrait une liberté totale, sans contraintes, permettant une créativité débridée, contrairement aux contraintes modernes souvent auto-imposées.
Ses films ont souvent été primés et sélectionnés dans divers festivals. Par exemple, "Les rites nocturnes d'Isis" a été présenté à Cannes en 1980.
Manuel participait chaque année avec un nouveau film au festival, créant un film par an de 1978 à 1982.
1903 - 05 - BNA-BBOT
Dans cette partie de l'interview, Manuel discute du déclin du Super 8 et de ses projets futurs.
Le dernier festival Super 8 s'est tenu en 1994, organisé par Robert Malengreau. Malengreau a délégué l'organisation après avoir quitté son poste vers 1987-1988.
Manuel explique que le déclin du Super 8 est dû à l'émergence de la vidéo, qui a progressivement pris le dessus en raison de sa praticité et de son coût inférieur.
Malgré le déclin, Manuel exprime son affection pour le Super 8 en raison de son esthétique unique. Il apprécie l'aspect granuleux et légèrement flou de l'image, ainsi que les imperfections naturelles comme les brûlures de pellicule.
Manuel évoque un projet de long-métrage en Super 8, motivé par son désir de jouer avec les caractéristiques visuelles distinctives de ce format.
Il précise que ses derniers travaux ne sont pas des animations mais des films expérimentaux. Dans ces œuvres, il se filme souvent lui-même dans diverses situations, ce qui simplifie le processus de production.
Christian Leroy, un musicien de la région de Mons, a toujours composé la musique pour ses films.
#1753
1902 - Festival National du Film Super 8
Gigi Etienne nous raconte les débuts du festival et son implication dans celui-ci.
C’est grâce à cette belle expérience qu’elle a pu créer le BIFFF avec, entres autres, Bonzo et Delmotte.
Au ... (voir plus)
Gigi Etienne nous raconte les débuts du festival et son implication dans celui-ci.
C’est grâce à cette belle expérience qu’elle a pu créer le BIFFF avec, entres autres, Bonzo et Delmotte.
Au Festival National du Super 8, ils formaient une bande d’ami.e.s coréalisateurs, dont Jean-Caude Bronckart faisait partie, mais aussi Jenny Pirotte, Jacques Vanden Borre...
Leur moyen de s’exprimer, c’était de réaliser un film, et ils en ont réalisé beaucoup.
1902 - 01 - BNA-BBOT
Gigi Etienne commence par évoquer un film réalisé avec des amis, notamment Jean-Claude, Jacques et Jenny, qui n'étaient pas journalistes ni hautement diplômés. Le film traite de la mort de son ami d'enfance, tué par un policier, le film s'appelle Alain Ruickiner avec le sous-titre « Nous sommes tous en danger ».
Jean-Claude Bronckart a aussi contribué à ce film. Gigi souligne que l'équipe, peu nombreuse, apparaissait toujours dans le générique et travaillait souvent ensemble, comme des co-réalisateurs. Ils montrent des albums et des images de tournage, évoquant plusieurs projets, dont certains récompensés.
Elle parle également de son frère décédé et de son rôle d'acteur dans les films. Il mentionne un projet de Jean-Claude sur des plantes carnivores et d'autres films non montés ou montrés. Enfin, ils discutaient souvent de leurs tournages en super 8 et de techniques comme la solarisation.
1902 - 02 - BNA-BBOT
Gigi Etienne mentionne un festival à Paris et partage une photo de Malengreau jeune. Malengreau travaillait sur le premier Festival Super 8 et montrait des films du club Messina. Gigi apprend à organiser des festivals grâce à lui. Ils évoquent aussi l'aide apportée à l'organisation des premiers festivals notamment le festival BIFF né en 92 ou 93 avec entres autres Bonzo et Delmotte.
Ils discutent des premières éditions des festivals, le premier ayant eu lieu en 74, avec des photos de 75. Gigi mentionne Martine WILLEQUET, comédienne belge, participant aux montages chez eux. Ils parlent de Jean-Claude, un concierge clé d'or à l'hôtel Palace, qui vendait aussi des appareils photo et des filtres, utilisés pour le film "Skido" en 76.
Enfin, Gigi évoque un petit film, "L'insolente question", où ils demandaient aux gens leur avis sur le fait que le roi Baudouin et la reine Fabiola n'avaient pas d'enfants.
1902 - 03 - BNA-BBOT
Gigi Etienne montre sa machine de montage et des petits films de trois minutes développés chez Kodak. Jean-Claude, passionné de photo et de film, s'occupait principalement du montage. Gigi raconte comment ils ont commencé à faire des films ensemble avec une bande de copains travaillant au magasin Le Bon Marché, où ils se réunissaient pour manger.
Jean-Claude a initié Gigi et Jacques à la photographie et au cinéma. Gigi a suivi une formation en photographie, mais préférait l'aspect créatif de la réalisation de films. Le groupe réalisait des petits films en utilisant divers moyens pour financer leur passion, comme la vente de bijoux, de pompons et de produits de beauté.
Ils ont réalisé un film, "Pour trois minutes de gloire", sur des bodybuilders, où un participant expliquait que tout cela était pour trois minutes de gloire. Gigi insiste sur l'importance de l'expérience collective et du groupe dans cette aventure.
1902 - 04 - BNA-BBOT
Gigi Etienne parle de plusieurs films qu'elle a réalisé ou auxquels elle a participé. Parmi eux, un film sur la guerre au barrage de Couvain, où les habitants se sont opposés à un projet de barrage. Il mentionne aussi un film avec Ève Calingaert intitulé "Contes de ma mère folle" et un documentaire sur Antoine Pompe, un architecte de 105 ans qui a utilisé le béton pour la première fois dans ses constructions.
Gigi évoque les ateliers de cinéma Super 8 où elle enseignait le montage. Elle parle également d'un film sur la communauté turque en Belgique et d'un autre intitulé "Malou", sur une femme très pauvre qui chante dans les rues. Un film comique avec Alain Thierry, qui fait des imitations, est aussi mentionné. Enfin, Gigi évoque Lou Deprijck, un chanteur récemment décédé, et un film qu'elle a fait avec Agnès Bozzo dans une maison rue Potagère, désormais démolie.
1902 - 05 - BNA-BBOT
Gigi Etienne parle de divers projets et films auxquels elle a participé. Elle mentionne plusieurs festivals, notamment ceux où elle travaillait avec Robert Malengreau et Jean-Claude Bronckart, accueillant des invités internationaux. Elle évoque des films comme "Froid de cœur" (1982), "Misoga" sur les opposants à Mobutu, et "Levi-Rollin" sur des animations et spectacles, y compris une équipe de skieurs. Elle discute aussi de son implication dans l'organisation des festivals et de ses activités de projection et d'administration, tout en travaillant à l'ONSS. Elle exprime sa satisfaction d'avoir contribué à ces événements et se souvient avec émotion des moments marquants de sa carrière.
1902 - 06 - BNA-BBOT
Gigi Etienne discute de divers projets de films, dont certains inachevés comme "La Pince à ongles", réalisé en partie dans un grand hôtel. Elle mentionne "Le Danseur de Manhattan" et "24 images, 45 tours", ainsi que des projets liés à des événements ou des concours comme "Marbella", où ils ont fait des films avec des enfants invités par le Club Med. Elle parle également de "Smash", un film humoristique, et "Alors ça pousse", centré sur l'écologie avant l'heure. Elle évoque Stéphane Stemmel, un humoriste, et "Le Pendule d'Alice Galouin", sur une femme mythique. Enfin, il mentionne des films faits avec des enfants comme "El Jaws d'Ibiza".
1902 - 07 - BNA-BBOT
Gigi Etienne évoque plusieurs films réalisés, comme "Je m'appelle Patricia et je visite la RTB", dirigé par Christian Mesnil, où elle a joué un rôle amusant. Elle parle également du "Rabatteur", un film sur les montagnes de détritus aux Philippines.Gigi exprime sa satisfaction quant à sa carrière et mentionne son implication dans l'organisation des festivals, y compris la gestion technique, les projections et les tâches administratives. Elle a aussi travaillé à l'ONSS, prenant des pauses carrières pour se consacrer aux festivals.
#1752
1901 - Festival National du Film Super 8
Nicolas Deschuyteneer, connu aussi sous le nom de Nicolas Ekla, est réalisateur et musicien.
Il a participé aux ateliers Super 8 organisés par le centre du cinéma Super 8 dans son adolescence, et ... (voir plus)
Nicolas Deschuyteneer, connu aussi sous le nom de Nicolas Ekla, est réalisateur et musicien.
Il a participé aux ateliers Super 8 organisés par le centre du cinéma Super 8 dans son adolescence, et ça l’a lancé.
Il nous parle de son film « Des morts » et de la présence de Derek Jarman au festival, de son parcours et du DIY, il a beaucoup filmé en Super 16, et c’est encore le cas maintenant.
1901 - 01 - BNA-BBOT
Lors de cette interview, l'interviewé raconte son initiation au cinéma par le biais de stages organisés dans un centre à Ixelles, où il a rencontré Michel Van Der Zeek. Il mentionne avoir emprunté une visionneuse qu'il possède toujours, et que c'est à partir de ce moment qu'il a commencé à faire des films. Un des moments marquants de sa carrière a été la rencontre avec Derek Jarman lors d'un festival. Jarman, costumé en moine noir, a présenté des films impressionnants en 1979 ou 1980.
L'interviewé parle également de ses propres films, notamment des morts, tourné dans un cimetière abandonné à Wolluwe. Ce film, jugé naïf par l'interviewé, met en scène un personnage essayant de s'échapper d'un endroit mortifère avec l'aide d'un autre personnage qui lui laisse un bac de bière, lui permettant de sauter un mur. Le film est décrit comme une œuvre d'ambiance avec une musique minimaliste composée par l'interviewé, et dure entre 12 et 15 minutes.
1901 - 02 - BNA-BBOT
L'interviewé évoque la création de son film "West", qu'il considère comme un vrai western, tourné dans une usine à Berlin. Il explique que son intérêt pour le cinéma a commencé de manière inattendue, sans influence familiale, et qu'il aimait les westerns et le théâtre depuis son enfance. Son engagement pour le cinéma a été renforcé par l'atmosphère culturelle des années 70 et 80, marquée par le mouvement punk et la New Wave.
Il a commencé avec une caméra Super 8 Canon 514 XL, réputée indestructible. Malgré une tentative de projet sérieux interrompue par un accident de caméra, il a persisté. Il raconte également ses expériences de tournage à Deux Acres, un lieu pratique et économique pour ses productions indépendantes. Avec son partenaire Jelly's, ils réalisent des films en Super 16, malgré les refus systématiques de financement par les commissions officielles en raison de leur approche DIY. Leur méthode de travail inclut des tournages économes en prises et un montage prédécoupé, fidèle à leurs débuts en Super 8.
1901 - 03 - BNA-BBOT
L'interviewé parle de ses débuts dans le cinéma et de son parcours, en passant de films Super 8 à des productions en Super 16. Il évoque ses premiers projets, souvent tournés de manière artisanale, notamment un western en Super 8 gonflé en 16 mm aux Pays-Bas. Il insiste sur l'importance du son direct et la complexité de synchroniser le son et l'image, surtout en travaillant avec des pellicules.
Il mentionne son passage à l'IAD, où il n'a pas terminé son cursus, et son expérience en régie à RTL, où il a rencontré des collaborateurs influents. Son premier film en 16 mm, "Le Détournement du fleuve", est en cours de remasterisation pour conserver son œuvre. Il travaille également avec son partenaire Jelly's sur des films en Super 16, malgré les difficultés de financement. Leur méthode de tournage reste économe et planifiée à l'avance, fidèle à leurs débuts.
L'interviewé révèle son attachement aux westerns, qu'il continue de regarder et de produire. Il partage aussi des anecdotes sur des tournages collectifs et ses efforts pour préserver ses films en les remasterisant.
1901 - 04 - BNA-BBOT
L'interviewé poursuit en expliquant comment il a évolué dans le cinéma de manière DIY (Do It Yourself). Après ses premiers films en Super 8, il a continué à produire des films en Super 16, notamment "Le Détournement du Fleuve" en 1993. Il mentionne un projet ambitieux, un long-métrage autoproduit en Super 16 intitulé "Pas de fleurs pour la jeunesse épuisée", tourné en 1993. Malheureusement, ce film n'a jamais été achevé faute de financements pour le gonfler en 35 mm.
Ensuite, il évoque ses souvenirs de montage sur la table de montage de Boris Lehmann, un cinéaste et monteur belge, qui avait installé sa table dans la maison des parents de l'interviewé.
Il décrit également un autre projet de film de science-fiction dystopique qu'il avait proposé mais qui avait été rejeté par les commissions de financement, en partie à cause de son thème sombre et de l'utilisation d'injections pour effacer la mémoire des prisonniers.
Enfin, l'interview se termine par une discussion sur le festival de Malengros où il avait projeté l'un de ses films, "Des Mortes", en 1985. Il se rappelle de la présentation anonyme de son film parmi d'autres courts-métrages et des invités prestigieux qui étaient mis en avant lors du festival.
1901 - 05 - BNA-BBOT
Années 80 et Festival de Malengreau :
L'interviewé se remémore l'année 1985, où son film "Des Mortes" a été projeté au festival de Malengreau, se rappelant l'esthétique particulière du programme. Il précise que les projections avaient lieu au Jacques Franck, même s'il se souvient d'autres lieux comme le Passage 44 et à Woluwe.
Activités et Projets :
Il évoque un stage qu'il aurait probablement fait en 1984, se demandant ce qu'il faisait cette année-là. Il mentionne aussi avoir suivi de près le programme du festival et d'autres événements similaires à Bruxelles, comme le Festival du Film Fantastique.
Films et Projets Personnels :
L'interviewé a mentionné plusieurs projets et idées originales :
Techno-auto : un film projeté dans une voiture, donnant l'illusion que le paysage défilait devant les spectateurs comme s'ils roulaient.
Kodachrome et ADF : des pellicules qu'il a utilisées, notamment des cartouches reconditionnées par ADF, une entreprise locale.
Pellicule Super 8 de l'Allemagne de l'Est : une bobine qu'il a achetée dans les années 80.
Béton Crise : un clip musical tourné en Super 8, disponible sur YouTube et le site de Gerda (gerda85.be).
Techniques de Montage et Archives :
Il mentionne sa méthode de travail, enregistrant d'abord le son direct puis ajoutant la musique. Il prévoit de numériser certains de ses vieux films pour les partager sur son blog intitulé "Mémoires du futur", où il publie principalement sur la musique mais aussi ses films Super 8.
#1751
1900 - The Post Collective
Voicing The Paperless Art Alliance Contract - Assembly –
The Post Collective is an autonomous platform for co-creation, co-learning and cultural activism, created by people with different means and access to artistic production and education due to their ... (voir plus)
The Post Collective is an autonomous platform for co-creation, co-learning and cultural activism, created by people with different means and access to artistic production and education due to their legal status.
They wish to share personal and collective stories that originate from there experinces within different social and political systems, and the landscape of Art institutions. Stories do not just show who we are but also what we have in common with others; not just who we think we are but also what shared circumstances shape our lives and our interdependent destinies.
Their experience, stories and ongoing reflections are formalised into a working document: the Paperless Art Alliance Contract (PAACT), a set of mutually agreed conditions from which they would like to work within and beyond the collective. As part of their residency at BNA-BBOT in Brussels during the season 2023-2024, they have invited audiences to further develop the PAACT with them.
1900 - 01 - BNA-BBOT
Public assembly at Sympa Symposium, Roodkapje (Rotterdam)
#1750
1899 - The Post Collective
Voicing The Paperless Art Alliance Contract - what is a collective for you -
The Post Collective is an autonomous platform for co-creation, co-learning and cultural activism, created by people with different means and access to artistic production and education due to their ... (voir plus)
The Post Collective is an autonomous platform for co-creation, co-learning and cultural activism, created by people with different means and access to artistic production and education due to their legal status.
They wish to share personal and collective stories that originate from there experinces within different social and political systems, and the landscape of Art institutions. Stories do not just show who we are but also what we have in common with others; not just who we think we are but also what shared circumstances shape our lives and our interdependent destinies.
Their experience, stories and ongoing reflections are formalised into a working document: the Paperless Art Alliance Contract (PAACT), a set of mutually agreed conditions from which they would like to work within and beyond the collective. As part of their residency at BNA-BBOT in Brussels during the season 2023-2024, they have invited audiences to further develop the PAACT with them.
1899 - 01 - BNA-BBOT
The speaker shares their personal experience of living as an undocumented resident in Belgium for nearly half of their life, lacking access to essential rights like healthcare, education, and stable housing. They found support and community where government institutions failed, relying on friends and collective efforts for assistance in times of need. Through these experiences, they realized that collectivity not only ensures survival but is also intrinsic to human nature. They believe that community and collective support are fundamental aspects of human existence, surpassing mere survival to embody a natural way of being.
1899 - 02 - BNA-BBOT
The speaker, originally from Iraq and raised in Iran, joined the Post Collective primarily to engage in practice. They studied art in Belgium as a non-European immigrant and experienced both challenges and opportunities common to artists, regardless of nationality. Being part of the collective has been empowering, not just for themselves but for others, including those without legal documentation or full rights. They believe collectives are essential in a time when society tends to prioritize individualism, making it difficult to progress personally and professionally. Overall, they find the Post Collective welcoming and enjoyable, highlighting its importance in fostering community and support.
1899 - 03 - BNA-BBOT
Joining a collective for the speaker means moving away from the idea of individual strength towards realizing that true strength lies in collaboration with others. They emphasize that the real power comes from working together and discovering what can be achieved collectively. In the context of art, they find that creating together often results in outcomes that are more beautiful and surprising compared to working alone, based on their personal experience.
1899 - 04 - BNA-BBOT
The speaker recalls initial meetings where concerns were raised about their group resembling a political party or sect. They reflect on experiences in oppressive societies where individuals aren't heard or allowed to express themselves fully. However, the group aims to create a space of collective control where everyone can shape it equally, avoiding pushing personal agendas. They acknowledge that their pact may imply division between "we" and "you," but their assemblies strive to break down such barriers through negotiation and inclusivity, challenging societal norms that emphasize conflict over cooperation and kindness.
#1749
1898 - The Post Collective
Voicing The Paperless Art Alliance Contract - reflection -
The Post Collective is an autonomous platform for co-creation, co-learning and cultural activism, created by people with different means and access to artistic production and education due to their ... (voir plus)
The Post Collective is an autonomous platform for co-creation, co-learning and cultural activism, created by people with different means and access to artistic production and education due to their legal status.
They wish to share personal and collective stories that originate from there experinces within different social and political systems, and the landscape of Art institutions. Stories do not just show who we are but also what we have in common with others; not just who we think we are but also what shared circumstances shape our lives and our interdependent destinies.
Their experience, stories and ongoing reflections are formalised into a working document: the Paperless Art Alliance Contract (PAACT), a set of mutually agreed conditions from which they would like to work within and beyond the collective. As part of their residency at BNA-BBOT in Brussels during the season 2023-2024, they have invited audiences to further develop the PAACT with them.
1898 - 01 - BNA-BBOT
The author believes that collectivity counters toxic individualism by addressing power dynamics and domination more openly and equitably, striving for horizontal structures. They see collectivity as a functional alternative to institutions, which they view as exploitative and more concerned with creating scarcity than empowering people.
1898 - 02 - BNA-BBOT
The author emphasizes the need for more time in decision-making to achieve truly collective and non-hierarchical solutions, which is often more resource-consuming than institutional processes. They relate this to the struggles of immigrant women artists, who often face basic challenges alone and without recognition. The author calls for an understanding of their unique time requirements and the need for different ways of measuring and valuing time.
1898 - 03 - BNA-BBOT
The author expresses skepticism about the PAACT contract, feeling it is too identity-focused and not universally applicable. They believe the clauses should have global relevance, addressing issues like commodification and time constraints that affect everyone. They argue that personal experiences can be universal but caution against the notion of universality, which may overlook cultural differences and unequal experiences of trauma. They emphasize the need to recognize diverse understandings and barriers people face in collaborative work.
1898 - 04 - BNA-BBOT
The author references a line by German writer Peter Weisz, where a character mentions "collectively attaining the happiness of singularity." They find this idea resonates with the notion that while we are all collectively composed, dismantling this collective composition and achieving individual happiness can only be done together, through mutual effort.
1898 - 05 - BNA-BBOT
The word "immigrant" has Latin roots, meaning someone who comes to live permanently in a new place. In Farsi and Arabic, the equivalent term is "Mohajar" or "Muhajar." This term describes a person leaving their homeland to settle elsewhere, and "settling" can encompass various meanings related to creating a new home and establishing a sense of place.
1898 - 06 - BNA-BBOT
The author discusses various ways to collaborate, emphasizing the flexibility and experimentation needed in different contexts. They note that different situations require different collaborative methods, such as having distinct roles or a single leader with a clear vision. Effective collaboration can vary from structured roles to more fluid, collective input. The author appreciates the freedom to experiment with these methods within a collective, including how they interact and organize their space.
1898 - 07 - BNA-BBOT
The author, originally from Ahvaz, Iran, near the Iraqi border, emphasizes the importance of forming strong relationships beyond one's immediate community and learning from others. They discuss the challenges they faced upon moving to Europe, including cultural differences and language barriers, and their determination to overcome these obstacles. They learned English in Greece, French after relocating, and also speak Arabic and Persian. Despite difficulties such as encountering discrimination when searching for housing and the expectation to speak the local language, they maintain a positive outlook. They believe that perseverance through suffering leads to personal growth and are proud of their gradual progress toward their goals.
1898 - 08 - BNA-BBOT
The author reflects on how art institutions have benefited them more than refugee camps or integration courses. They believe such camps and courses tend to isolate immigrants, making it difficult to connect with locals. In contrast, art residences and galleries provided them with a network, meaningful connections with Belgians, language practice, working opportunities, and a platform to voice their opinions. These institutions helped them integrate into society in a meaningful way, offering support like food and shelter, and amplifying their voice through public trust. The author sees art institutions as having the potential to effect structural change.
1898 - 09 - BNA-BBOT
The author discusses their discomfort with the noun "collective" despite frequently working with groups and the concept of collectivizing. They suggest this discomfort may stem from the historical and ideological connotations associated with the term. Instead, they prefer terms like "community" or "communal," which imply a more open, flexible, and inclusive group dynamic. The author emphasizes the importance of a group's openness to new ideas and influences, describing it as "more than us"—a concept that extends beyond the individual and the immediate group, aiming to engage with the wider world. They value groups that are aspirational and not closed off, emphasizing a sense of expansion and connection beyond the core group.
1898 - 10 - BNA-BBOT
The author shares their experience with the Post Collective, emphasizing its non-hierarchical structure. Decisions are made collectively, which can be time-consuming but ensures that every voice is heard. Responsibilities may be distributed, but no one person is in charge. The collective values open discussion, allowing members to share their stories and understand disagreements. Efforts are made to include new and quieter members in the decision-making process, fostering an inclusive environment where all voices are considered.
1898 - 11 - BNA-BBOT
The author discusses the issue of institutional protocols becoming normalized under professionalization, making them implicit and often incompatible with the protocols of collectives or individual artists. This normalization leads to clashes when different working methods are labeled unprofessional. The author highlights the importance of making institutional protocols explicit and transparent to facilitate better collaboration. They suggest that institutions should clearly communicate their methods and be open to discussing how to work together effectively, acknowledging that clashes can be painful but also revealing and productive.
1898 - 12 - BNA-BBOT
The author reflects on writing the PAACT and the influence of Laura Raicovich's book "Cultural Strike: Art and Museums in an Age of Protest." Raicovich discusses the challenges of institutions embracing protest and social activism while being biased. A key piece of advice from Raicovich's experience is to "radically slow down," as the fast-paced production of cultural exhibitions hinders meaningful change. The author agrees, emphasizing the value of slowing down to allow for more thoughtful and inclusive collaboration.
1898 - 13 - BNA-BBOT
The text discusses the importance of self-regulation, openness, and continual improvement within a collective. The group takes time to assess their progress and address issues affecting members. They create and adjust rules to ensure fairness, especially regarding payment and workload. Recognizing and correcting mistakes, both individually and collectively, is crucial. Integrating new members is a gradual process requiring trust and safety to share personal stories. Regular ventilation and self-criticism prevent toxicity and sustain the collective. The collective values internal and external criticism, which has helped them survive and thrive.
1898 - 14 - BNA-BBOT
The text highlights the importance of collective communication and synchronization in a culturally diverse city like Brussels. It emphasizes the exhaustion of trying to do everything individually and the resulting lack of harmony and continuity. Forming a collective helps address these issues, providing a positive and cohesive way to share and communicate.
1898 - 15 - BNA-BBOT
The text explores the concept of collectives in theater and their perceived role in engaging broader communities. It reflects on how collectives are seen as embodying a promise of community and network, which can be more impactful than individual voices. However, it also acknowledges the challenges: the temporal, financial, and practical differences between members of collectives who have day jobs and those in more stable employment situations.
1898 - 16 - BNA-BBOT
The text discusses the importance of finding a safe environment where individuals can flourish both personally and within collectives or communities. It draws parallels between flourishing like a plant in healthy soil and the need for individuals to feel safe and supported in their surroundings. The author reflects on personal experiences, including leaving a strict community, seeking asylum, and becoming a parent, emphasizing the necessity of community support and connection in facing life's challenges and achieving personal growth.
1898 - 17 - BNA-BBOT
The text explores the challenge of cultivating genuine global solidarity beyond borders and identities. The author reflects on their personal connection to global events, feeling a responsibility to bridge distant struggles with their own experiences. They question how to foster solidarity that transcends pity or a sense of separateness, aiming for a unity that sees everyone as interconnected parts of a broader global community.
1898 - 18 - BNA-BBOT
The text reflects on the author's shift from preferring individual work to joining a collective in Belgium. Initially uncomfortable with collective decision-making, they found meetings unconventional compared to typical job settings. They emphasize the need to rethink roles, moving beyond leader or follower dynamics to allow everyone space for input and leadership.
#1748
1897 - The Post Collective
Voicing The Paperless Art Alliance Contract - Storytelling -
The Post Collective is an autonomous platform for co-creation, co-learning and cultural activism, created by people with different means and access to artistic production and education due to their ... (voir plus)
The Post Collective is an autonomous platform for co-creation, co-learning and cultural activism, created by people with different means and access to artistic production and education due to their legal status.
They wish to share personal and collective stories that originate from there experinces within different social and political systems, and the landscape of Art institutions. Stories do not just show who we are but also what we have in common with others; not just who we think we are but also what shared circumstances shape our lives and our interdependent destinies.
Their experience, stories and ongoing reflections are formalised into a working document: the Paperless Art Alliance Contract (PAACT), a set of mutually agreed conditions from which they would like to work within and beyond the collective. As part of their residency at BNA-BBOT in Brussels during the season 2023-2024, they have invited audiences to further develop the PAACT with them.
1897 - 01 - BNA-BBOT
The text passionately conveys that each number, like the reported deaths, represents a profound loss of life and potential. It emphasizes that these numbers aren't mere statistics but are individuals with dreams, hopes, and everyday aspirations. The concept of home is crucial, where belonging to familiar sounds, forms, and smells matters deeply. The text challenges understanding from a distant perspective and suggests a need for a new map, one without borders, where communities are interconnected and cultures freely exchange without imposition.
1897 - 02 - BNA-BBOT
The text reflects on two core principles of their collective: non-hierarchical structure and being porous. It acknowledges the challenges of shape-shifting to accommodate new members and navigate institutional spaces. The author shares personal struggles with chronic pain exacerbated in collective environments, leading to reflections on identity, guilt, and societal expectations. They question how porousness can be achieved amid personal and collective struggles, suggesting a need for institutions to embrace flexibility and understanding. Ultimately, it frames the collective as a gathering of resilient yet vulnerable individuals striving for inclusivity and adaptation.
1897 - 03 - BNA-BBOT
The text discusses a voice piece created by the speaker and Hanan during a workshop in Brussels. Titled "Anger," it explores the theme of anger as a powerful force in their lives. The speaker expresses that anger has been instrumental in overcoming oppression and speaks to the contrast between anger and silence. They also hint that Hanan shares similar experiences of oppression and utilizes anger as a response. The piece reflects their individual voices and how anger manifests uniquely in each of them.
1897 - 04 - BNA-BBOT
The text is a poignant reflection on a childhood experience of being forced to wear a full black dress with a head cover, likely a burqa, due to religious reasons. The speaker, a five-year-old child, expresses frustration and sadness at being unable to play freely like other children because of the restrictive clothing imposed by their mother. The mother's explanation, that wearing the dress is necessary in Islam and disobedience would lead to severe punishment in hell, leaves a lasting impact on the child's perception of other girls and their own identity. The text highlights the emotional and psychological burden imposed on the speaker at a young age.
1897 - 05 - BNA-BBOT
Kadar Zubat lives now 59 years in Belgium, originally he is from Morocco and talks about the work in the coal mining sector.
1897 - 06 - BNA-BBOT
The text discusses the challenges faced by Hanan and her friends in finding proper housing. It highlights the difficulties refugees and asylum seekers encounter, including being denied access to housing and facing long waiting lists. The group's collective effort made the process somewhat easier compared to individual attempts. For Hanan, obtaining housing was a significant challenge even after obtaining her documents, and she currently resides in a small, humid studio with her mother. Despite the conditions, having this space is seen as fortunate, albeit unjust, due to the bribes and challenges involved. The ongoing search for better housing continues amidst the complexities of language learning and caregiving for a disabled mother.
1897 - 07 - BNA-BBOT
The text explores the concept of the moment between what was and what will be. It reflects on the transformative power of such moments, where old orders dissolve, making way for new creations and cosmic events. It delves into the idea of perpetual rebirth through these explosive moments of creation, where existing realities are annihilated to give rise to something new. It contemplates the potential of unmanifested spaces and raw materials waiting to be shaped into existence.
1897 - 08 - BNA-BBOT
The speaker comes from a family of Anatolian refugees who experienced genocide in the Ottoman Empire a century ago, affecting Armenians, Greeks, Muslims, and Jews. They believe losing land and culture is profoundly traumatic and resonates across generations. They argue that countries hosting refugees should support cultural remembrance rather than promote assimilation. Multiculturalism, they argue, is essential for societal progress, allowing people to preserve languages and traditions. They advocate for projects like Syrian embroidery to preserve cultural practices and stress the importance of remembering genocides to prevent their recurrence and maintain cultural identity.
1897 - 09 - BNA-BBOT
The text explores deep reflections on identity, heritage, and the burdens of motherhood across generations. It begins with vivid childhood memories of snorkeling and observing sea life, juxtaposed with poignant descriptions of the narrator's grandmother: a resilient Asian refugee who defied expectations to rediscover herself later in life. The grandmother's journey contrasts sharply with the narrator's mother, who endured a violent marriage and divorce, embodying a different type of strength. The narrative then delves into broader themes of patriarchy, displacement, and personal pain, linking these to the narrator's own experiences as an activist and a woman navigating multiple cultural and societal identities. Questions about inherited trauma, the impact of migration, and the struggle to balance activism with self-care are central. The text concludes with a haunting question about the role of activism in modern society and its toll on personal well-being.
Overall, it's a profound exploration of family history, cultural heritage, and the personal and collective struggles faced by women across generations.
1897 - 10 - BNA-BBOT
The text reflects on the journey of personal growth and discovery through overcoming anger and dissatisfaction. Initially surrounded by childhood friends, the narrator feels constrained by societal expectations and their demands. A moment of intense anger becomes a turning point. They decide to leave, seeking their own path and eventually finding new people who share similar aspirations. The narrator emphasizes that embracing anger as a powerful energy can lead to positive change and creativity. For them, this journey led to becoming an artist, using art as a medium to express dissent and communicate freely without hidden agendas. Without channeling their anger into art, they suggest they might have ended up in a different, less productive place. Overall, the text explores the transformative power of anger when harnessed constructively, leading to personal liberation and creative expression.
1897 - 11 - BNA-BBOT
The text discusses a situation where the narrator, speaking from an institutional perspective, invited the post collective to participate in an event. There was a misunderstanding and miscommunication about the format and expectations for their involvement. Initially, the institution proposed specific time slots and shared hosting, which conflicted with the post collective's desire for autonomy and self-determination in their presentation. Realizing the mistake, the narrator reflected on the power dynamics inherent in institutional contexts, where decisions can inadvertently impose on the autonomy of invited groups. This experience was a learning moment, prompting deeper consideration of how power operates within institutional settings, often overlooked or taken for granted. The narrator acknowledged the complexity of these dynamics, having been on both sides as an artist invited by institutions and now as a representative making decisions. Overall, the text highlights the challenges of navigating power relations in collaborative efforts between institutions and independent collectives, emphasizing the importance of respecting autonomy and fostering mutual understanding in such engagements
1897 - 12 - BNA-BBOT
The text discusses the challenges and dynamics of institutions collaborating with collectives, particularly those composed of individuals who do not receive salaries. Over several years of working together, the institution has learned to adjust to the collective's unique needs and communication styles, which initially led to misunderstandings and lengthy negotiations. Now, they are focusing on creating structured approaches to accommodate last-minute requests and unforeseen circumstances, aiming to streamline processes and improve mutual understanding. The narrator emphasizes the importance of practical discussions and structural support for these collaborations within institutions, highlighting the efforts of institutional leaders to advocate for the realities of these collectives during internal conversations. They stress the ongoing need for clarity and proactive management of logistical and support issues, acknowledging the complexities of working with diverse collectives, some of which may function differently than traditional understandings of collective groups. Overall, the text underscores the ongoing learning process and the necessity of clear communication and supportive frameworks in institutional collaborations with collectives, recognizing the valuable contributions these groups make despite inherent challenges.
1897 - 13 - BNA-BBOT
The text recounts the personal journey of seeking asylum in Belgium and navigating the challenges that followed. It starts with the process of fingerprinting and waiting for asylum approval, which felt invasive and disempowering. The narrator reflects on carrying traumas from Libya to Belgium, where they now live and work. Despite securing a job in a social nonprofit organization, the demands of a capitalistic system and the pressure of performing in a new language, Dutch, have taken a toll. The narrator describes struggling with burnout, anxiety, and physical exhaustion, culminating in a moment where they were unable to get out of bed despite being only 31 years old and medically healthy. The financial strain adds to their burden, compounding feelings of guilt and isolation. Overall, the text portrays a poignant narrative of resilience amidst adversity, illustrating the emotional and physical challenges faced by immigrants and asylum seekers in integrating into a new society while coping with past traumas and present pressures.
#1747
1896 - The Post Collective
Voicing The Paperless Art Alliance Contract - Performance -
The Post Collective is an autonomous platform for co-creation, co-learning and cultural activism, created by people with different means and access to artistic production and education due to their ... (voir plus)
The Post Collective is an autonomous platform for co-creation, co-learning and cultural activism, created by people with different means and access to artistic production and education due to their legal status.
They wish to share personal and collective stories that originate from there experinces within different social and political systems, and the landscape of Art institutions. Stories do not just show who we are but also what we have in common with others; not just who we think we are but also what shared circumstances shape our lives and our interdependent destinies.
Their experience, stories and ongoing reflections are formalised into a working document: the Paperless Art Alliance Contract (PAACT), a set of mutually agreed conditions from which they would like to work within and beyond the collective. As part of their residency at BNA-BBOT in Brussels during the season 2023-2024, they have invited audiences to further develop the PAACT with them.
1896 - 01 - BNA - BBOT
performed poem
1896 - 02 - BNA-BBOT
Introduction performance of The Post Collective at the Public assembly: Sympa Symposium.
1896 - 03 - BNA-BBOT
performed poem
1896 - 04 - BNA - BBOT
performance piece based on the score “Time 2005”
from “Moving-Writing: Works in time and space” by Toine Horvers. Suburban Foundation, 2020
#1746
1895 - Brico
An Milis, werkt al 18 jaar als brugfiguur/ ervaringsdeskundige bij vrienden van Het Huizeke vzw op het Vosseplein 23 in Brussel. Vrienden van het Huizeke is een vereniging waar armen het woord nemen ... (voir plus)
An Milis, werkt al 18 jaar als brugfiguur/ ervaringsdeskundige bij vrienden van Het Huizeke vzw op het Vosseplein 23 in Brussel. Vrienden van het Huizeke is een vereniging waar armen het woord nemen en waar er al meer dan 40 jaar tegen armoede wordt gestreden.
An deelt haar levensverhaal. Ze vertelt hoe ze zelf uit de armoede wist te ontsnappen en hoe ze die ervaringen nu inzet als tool in haar werk met anderen, die zich in een gelijkaardige; precaire situatie bevinden.
Ook bespreekt An de uitdagende omstandigheden waarin ze zich ooit bevond, de hulp die ze zocht om eruit te komen, en haar huidige job bij de vzw. Ze bespreekt ook, met een kritische noot, het huidige beleid en geeft suggesties voor verbetering. ‘Luister naar de mensen zelf! En, denk niet vanuit de middenklasse.’, is haar belangrijkste boodschap.
1895 - 01 - BNA-BBOT
Ann Milis stelt zichzelf kort voor en legt uitgebreid uit hoe Vrienden van Het Huizeke vzw werkt. Ze neemt je mee in haar levensverhaal en vertelt hoe een wake-up call van haar dochter haar ertoe aanzette om hulp te zoeken en haar leven te veranderen. Ann had het geluk om van haar eigen situatie haar werk te maken. Nu, na 18 jaar, vindt Ann dat ze de titel van maatschappelijk werker wel heeft verdiend, ook al heeft ze niet het officiële diploma. Haar getuigenis maakt snel duidelijk waarom zij die titel eer aandoet.
1895 - 02 - BNA-BBOT
Ann bespreekt hoe moeilijk het soms kan zijn voor mensen in armoede om hulp te vragen bij maatschappelijk werkers vanwege de drempel die ze moeten overwinnen. Daarom legt ze uit dat er in een duo gewerkt wordt: maatschappelijk werker en ervaringsdeskundige slaan de handen ineen om de beste hulp te bieden aan mensen in armoede. Ze benadrukt ook dat hulp op maat nodig is, omdat ieders situatie enorm verschillend kan zijn. Ann illustreert dit met voorbeelden van daklozen en maakt duidelijk dat hulp op maat in de praktijk vaak ontbreekt.
1895 - 03 - BNA-BBOT
Ann bespreekt hoe het voor haar voelde om gekozen te worden als werkkracht bij Vrienden van Het Huizeke. Ze vertelt over de mensen van Vrienden van Het Huizeke die haar wilden aanwerven en haar tijdens de sollicitatierondes een kans gaven. Ze beschrijft hoe het voelde om eindelijk mensen te hebben die in haar geloofden.
Ann praat ook over haar wens om een eigen project op te zetten, waarbij hulpverlening wordt voorzien voor achttienjarigen die plots op straat belanden en hun plan moeten trekken. Ze benadrukt duidelijk haar boodschap: "Luister naar mensen in armoede om armoede te bestrijden!"
1895 - 04 - BNA-BBOT
Ann bespreekt de verschillen die ze heeft gezien in de voorbije 18 jaar tijdens haar carrière bij Vrienden van Het Huizeke.
Op ironische wijze haalt ze ook aan dat aan het begin van haar carrière, een slogan luidde: "armoede uit de wereld tegen 2017." Ze moet met droefheid vaststellen dat dit doel niet werd bereikt in 2017 - en dat het nog lang zal duren vooraleer het effectief wordt bereikt.
Het probleem start vaak omdat er nog te veel wordt gedacht vanuit de middenklasse. Uiteraard kan een beleid tegen armoede niet vanuit dat standpunt vertrekken, legt Ann uit.
#1745
1894 - Brico
Témoignage de deux personnes venue au Brico. Il s’agit d’un outil d’intervention dans des micro-quartiers. Durant trois jours, un espace d’accueil, d’échange et d’écoute à destination ... (voir plus)
Témoignage de deux personnes venue au Brico. Il s’agit d’un outil d’intervention dans des micro-quartiers. Durant trois jours, un espace d’accueil, d’échange et d’écoute à destination des habitant·e·s est mis en place. Pour créer une atmosphère cordiale, du café, du thé et un repas sont servis au cours de la journée. L’objectif principal de ce dispositif est de réparer ensemble la relation entre l’habitant·e et son quartier (voisin·e·s, collectifs citoyen·e·s, associations, institutions locales, …).
1894 - 01 - BNA-BBOT
Francky, 52 ans, anciennement sans-abri, désormais logé à Bruxelles grâce au CPAS, partage son expérience. Il souligne le rôle des CPAS dans l'octroi de revenus, mais critique le manque d'action des associations. Il estime que la société punit les bons pour les mauvais et appelle à reconnaître les efforts des individus. Francky exprime son désarroi face aux difficultés financières malgré un revenu de 1 200 €, notamment en raison des dépenses telles que le loyer et la pension alimentaire.
Il déplore le manque de soutien global et le sentiment d'être oublié par la société. Son expérience personnelle, marquée par un divorce qui l'a conduit à la rue, l'a amené à perdre espoir en l'avenir. Il remet en question les politiques sociales, affirmant que les étrangers reçoivent parfois plus d'aide que les Belges eux-mêmes. Pour lui, les politiques ne profitent qu'aux riches, laissant les plus démunis de côté. Francky exprime sa frustration quant au manque de formation aux outils informatiques et son impression que la société avance technologiquement mais recule socialement.
1894 - 02 - BNA-BBOT
Francky exprime sa frustration envers le système d'aide sociale et le manque de soutien pour les personnes dans le besoin. Il souligne l'importance du bien-être mental et physique avant toute action. Il partage son expérience au CPAS, où il a été confronté à des changements fréquents d'allocations et à un sentiment d'immobilisme. Malgré des difficultés financières et une situation de logement précaire, il refuse de perdre espoir. Il critique également le manque d'accès aux ressources de base, telles que les téléphones, pour les personnes défavorisées. Enfin, il dénonce la stigmatisation sociale et l'indifférence envers les sans-abri, appelant à une plus grande solidarité.
1894 - 03 - BNA-BBOT
Il vit dans le quartier des Marolles dans un petit appartement de 8 mètres carrés qu'il considère comme inhabitable en raison de l'absence de fenêtre dans la cuisine et de la taille réduite de la pièce. Il dénonce le manque d'accès aux ressources de base telles que la télévision, Internet et les contacts sociaux. Il critique les propriétaires privés pour leur manque d'efforts envers les locataires et exprime sa déception quant à la qualité des aides alimentaires fournies par les associations. Malgré son logement, il se sent isolé et invisible socialement. Il partage également ses difficultés familiales liées à un divorce difficile. L'interviewé appelle à une plus grande solidarité sociale et politique pour aider les personnes défavorisées.
1894 - 04 - BNA-BBOT
Il exprime son constat alarmant sur l'augmentation du nombre de sans-abri, particulièrement dans son quartier des Marolles, et la difficulté croissante de leur situation. Il dénonce le manque de sécurité dans les rues et la précarité des ressources disponibles pour les sans-abri, les poussant parfois au vol. Il critique également la priorité accordée aux animaux par rapport aux êtres humains dans la société actuelle. Il souligne les conséquences psychologiques dévastatrices de la précarité, y compris la dépression et les pensées suicidaires. L'interviewé appelle à une meilleure solidarité sociale, des politiques plus efficaces pour lutter contre la pauvreté et une meilleure compréhension des difficultés des personnes défavorisées.
1894 - 05 - BNA-BBOT
Le témoignage met en avant les défis de santé auxquels son amie est confrontée. Elle souffre d'un cancer mais rencontre des difficultés pour accéder aux soins appropriés en raison de contraintes financières. Les rendez-vous médicaux sont retardés en raison de l'attente pour obtenir un rendez-vous avec un spécialiste, ce qui entraîne des retards dans le traitement. De plus, les opérations subies n'ont pas été entièrement efficaces, ce qui aggrave encore sa situation. Les obstacles financiers et administratifs entravent donc sa capacité à recevoir les soins médicaux dont elle a désespérément besoin, soulignant les inégalités d'accès aux soins de santé auxquelles sont confrontées les personnes en situation de précarité.
#1744
1893 - Brico
Témoignage d’une personne venue au Brico.
Il s’agit d’un outil d’intervention dans des micro-quartiers. Durant trois jours, un espace d’accueil, d’échange et d’écoute à destination ... (voir plus)
Témoignage d’une personne venue au Brico.
Il s’agit d’un outil d’intervention dans des micro-quartiers. Durant trois jours, un espace d’accueil, d’échange et d’écoute à destination des habitant·e·s est mis en place. Pour créer une atmosphère cordiale, du café, du thé et un repas sont servis au cours de la journée.
L’objectif principal de ce dispositif est de réparer ensemble la relation entre l’habitant·e et son quartier (voisin·e·s, collectifs citoyen·e·s, associations, institutions locales, …).
En ces temps de crise sanitaire, il est également important d’identifier les facteurs qui rendent l’accès aux soins difficiles pour une partie de la population et de pouvoir y remédier. Depuis peu, nous avons décidé d’élargir les thématiques de discussion et nous mettons au services de l’associatif local. L’objectif est de parler des choses qui importent vraiment dans le quartier ou d’aider un processus.
1893 - 01 - BNA-BBOT
Discussion sur l’accès aux aides, à Saint-Gilles, à Molenbeek.
Favoritisme, discrimination sociale, raciale, le fait d’être une femme.
1893 - 02 - BNA-BBOT
Enfermée en cellule, harcelée.
Suivie en rue, une femme blonde raciste l’a agressée.
Blonde de Belgique, sans-papiers.
Beaucoup de discrimination.
France, pupille de la nation, smala.
Flixbus.
Dieu est grand, tout le monde a été refoulé, né en Belgique, au Congo, Côte d’Ivoire.
Elle est passée, elle était en ordre, elle avait même payé son billet.
1893 - 03 - BNA-BBOT
Qu’est-ce qui a provoqué ça ?
Pas la moindre idée, ici elle ne connaît personne. Nativitas elle connaît un peu les gens.
L’hôpital où elle a travaillé, toutes les preuves ont disparu.
Le ministère de la défense se met en vigueur, entre-temps c’est elle la victime.
Sa liberté, sa justice sont entravées.
Elle veut que tout le monde mange, soit digne, ait un endroit où aller.
Avoir une vraie vie, rangée, pas dérangée.
Merci de m’avoir écoutée et bonne continuation.
#1743
1892 - Festival National du Film Super 8
Robert Malengreau a créé le Festival National du film Super 8 en Belgique suite à la découverte d’un festival en France.
Ce dernier, lancé par Jérôme Diamand Berger et Dimitri Davidenko, ... (voir plus)
Robert Malengreau a créé le Festival National du film Super 8 en Belgique suite à la découverte d’un festival en France.
Ce dernier, lancé par Jérôme Diamand Berger et Dimitri Davidenko, avait lieu dans le théâtre Pierre Cardin, à Paris, et des réalisateurs tels que Chris Marker venaient y projeter leurs films tournés en Super 8.
Robert Malengreau a donc souhaité faire de même en Belgique, et la première édition de 1974 a démarré fort au Passage 44.
Grâce à ce format, tout le monde pouvait devenir cinéaste.
Il nous parle de ses films perdus, de Jean-Claude Bronckart, ce jeune cinéaste talentueux avec qui il les réalisait, de Marcel Croës, de la programmation du festival et des rencontres avec les cinéastes du monde entier.
Il était critique de cinéma aussi et collectionneur de timbres axés sur la même discipline.
Passionné.
S’il avait su qu’on se serait intéressé à ces archives dix ans après les avoir jetées, il les aurait gardées…
1892 - 01 - BNA-BBOT
Explication du lancement du festival, Robert Malengreau raconte comme il a mis en place le festival. En s’inspirant du festival du Super 8 en France. C’est devenu international et ils rencontraient des réalisateurs de partout dans le monde.
L’avantage le super 8 tout le monde pouvait tourner, et cela à faire reconnaitre plein de grands réalisateurerices.
1892 - 02 - BNA-BBOT
Monsieur Malengreau a réalisé des films en super 8 mais malheureusement il a jeté à la poubelle toutes ses bobines. Il raconte comment il a réalisé ses films avec d’autres réalisateurs.
Il avait aussi créé une revue qui s’appelait « Cinéma belge ».
Il nous explique aussi comment il faisait la programmation du festival. Selon lui la liberté du Super 8 c’est de pouvoir tout tourner à un prix raisonnable pas comme le 35 millimètres.
1892 - 03 - BNA-BBOT
Il nous raconte aussi son parcours professionnel avant le festival. Il était journaliste et critique de cinéma. Il nous raconte aussi sa passion de collectionner les timbres de cinéma. Une grosse partie des archives du festival à été liquidée. Le festival a montré beaucoup de films philippins et thaïlandais mais aussi des films de sourds, il y avait des rencontres avec des sourds. Il raconte aussi comment se déroulait les catégories du festival et les différents prix pour les gagnants
1892 - 04 - BNA-BBOT
Le festival était très inégal en qualité parce qu’ils acceptaient beaucoup de films. Il y avait chaque année un pays représenté. Le festival a été très bien accueilli par les professionnels du cinéma dans d’autres pays. Robert Malingreau avait aussi une émission de critique de cinéma de 1982 à 1995 sur la RTBF.
#1742
1891 - Exit
Témoignage d'une détenue à la prison de Haeren. Le projet Exit consiste à documenter les 2 dernières années de vie des prisons de Saint-Gilles, Forest et Berkendael. En 2024, tous.tes les ... (voir plus)
Témoignage d'une détenue à la prison de Haeren. Le projet Exit consiste à documenter les 2 dernières années de vie des prisons de Saint-Gilles, Forest et Berkendael. En 2024, tous.tes les détenu.e.s ainsi que le personnel de ces sites déménageront en effet vers le nouveau grand complexe pénitentiaire de Haeren, située en périphérie de la ville. Ces délocalisations signeront la fin d'un mode de vie carcéral hérité du 19è siècle, mais également la fin d'un monde carcéral à l'intérieur de la ville. BNA-BBOT a été invitée à documenter les derniers temps d'habitation et de fonctionnement de ces prisons par la collecte de récits, de témoignages et d’objets auprès de tous les occupants : détenu.e.s, personnel de surveillance, personnel psycho-social, encadrants, dirigeants. Ce faisant, nous cartographions les petits et grands événements de ces sites, les histoires du passé lointain et récent, et les enregistrements de terrain. L'objectif de ce projet est de créer une archive auditive des trois sites, de préserver les histoires et les sons et de les ouvrir au public par le biais d'installations sonores dans les prisons après le déménagement. Les installations sont spécifiques au site et immersives, explorant l'acoustique, l'architecture et les matériaux. Ce projet est mené en collaboration avec le service culturel des communes de Saint-Gilles et de Forest, les bibliothèques communales de Saint-Gilles et Forest, De Rode Antraciet, La Fonderie, BRUZZ et De Vlaamse Gemeenschap.
1891 – 01 – BNA-BBOT
Nous sommes actuellement à la prison de Haren, dans ce qu'ils appellent un parloir social ou un box avocat. C'est ici que se passent la plupart des entretiens avec des visiteurs externes au village pénitentiaire.
Comment avez-vous vécu ce changement ?
Avant, j'étais à la prison de Berkendael, et j'ai déménagé avec un groupe de femmes détenues. Le début a été stressant, car nous ne savions pas à quoi nous attendre. On entendait beaucoup de rumeurs, il y avait un peu d'enthousiasme, mais comme dans tout changement, le stress était là. Personnellement, ça s'est bien passé. Je trouve qu'il y a eu de nombreuses améliorations, surtout en termes d'infrastructures. La nouvelle prison est plus technologique, donc il y a eu quelques dysfonctionnements au début, mais nous avons été compréhensives et avons laissé le temps aux agents de s'adapter.
Quelles étaient les différences entre Berkendael et Haren ?
Berkendael était un vieux bâtiment, plus cocooning, avec des sections organisées en petits groupes. On mangeait ensemble, de manière semi-communautaire. À Haren, les cellules sont individuelles, ce qui est un grand avantage en termes d'hygiène et de tranquillité, surtout pour celles qui arrivent avec des problèmes psychologiques ou moraux. Avoir une douche individuelle dans sa cellule, c'est un énorme soulagement par rapport à Berkendael où les douches étaient collectives. Nous avons aussi un système de badges, mais il y a eu des bugs au début. Nous pensions pouvoir circuler plus librement, mais cela a pris du temps pour se mettre en place.
1891 – 02 – BNA-BBOT
À quoi ressemble une journée type ici au niveau des horaires ?
Pour ceux qui ont la chance de travailler, on se lève tôt, vers 6h du matin en semaine. On se prépare, on prend le petit-déjeuner avant le mouvement des travailleurs qui se fait vers 7h20. Ensuite, on part en atelier jusqu’à 14h20, puis on revient dans l’unité de vie. Après, il y a des périodes de "porte ouverte", qui varient selon l’unité. Cela permet de sortir de sa cellule pour discuter, poser des questions aux agents, ou simplement socialiser. C’est une bonne chose, car cela nous permet de réapprendre à interagir et à être moins désagréables sans raison. Cela aide à gérer les tensions et frustrations.
À la prison de Berkendael, y avait-il des sons particuliers qui vous marquent encore aujourd’hui ?
Oui, comme dans beaucoup de prisons plus anciennes, il y avait le bruit des portes en acier qui claquent. On entendait aussi les guichets par lesquels les agents pouvaient inspecter. C’était beaucoup plus bruyant qu’ici. Haren est mieux isolée, ce qui rend l’ambiance plus calme. À Berkendael, les bruits étaient confus, avec des pas et des claquements de portes. Le plus dérangeant, c’était vraiment le bruit du fer, surtout quand quelqu’un ouvrait une porte au-dessus. Cela faisait très "carcéral". Ici, il y a encore des bruits, comme les haut-parleurs, mais c’est moins éprouvant. Au bout de quelques semaines, on s’y habitue et on ne sursaute plus à chaque annonce.
Vous êtes désormais seule en cellule, ce qui n'était pas le cas avant, n'est-ce pas ?
En effet. À Berkendael, j’étais parfois seule en cellule, mais c’était rare. Les cellules individuelles étaient réservées en priorité aux longues peines ou aux femmes enceintes. Le reste du temps, j’étais en duo, ce qui pouvait être plus difficile. Il n’y avait pas vraiment de concertation pour attribuer une codétenue. La porte s’ouvrait et quelqu’un arrivait, peu importe sa personnalité ou ses habitudes. C’était parfois compliqué de cohabiter, surtout quand il fallait partager les toilettes ou s’adapter aux différences culturelles et linguistiques. Par exemple, je parle plusieurs langues, mais il y avait souvent des tensions autour de la télévision, de l’hygiène ou des objets partagés. À Haren, être seule en cellule est beaucoup plus serein. On peut quand même voir du monde grâce aux activités communes, ce qui est idéal.
1891 – 03 – BNA-BBOT
Est-ce que vous avez ici, dans la nouvelle prison, un endroit préféré, un lieu qui vous ressource, si vous pouvez le décrire ?
Je n'ai pas encore trouvé d'endroit spécifique, je n'ai pas fait tout le tour. Personnellement, j'aime beaucoup la nature et les paysages, donc je m'attendais à plus de verdure, surtout d'après les images qu'on nous avait montrées sur le site web. Mais pour l'instant, il y a surtout du béton. J'essaie de m'évader un peu en regardant par la fenêtre, où j'ai vue sur le viaduc et les trains. Sinon, au niveau des salles, c'est assez froid, avec des lumières au néon. Il n'y a pas vraiment de pièce qui crée une ambiance propice à la détente, même pour des activités comme le théâtre ou l'écoute de musique classique.
Quelles sont les activités que vous pouvez pratiquer ici, à part les tâches productives ?
Cela a commencé il y a environ deux ou trois mois avec des ateliers. Il y a des cours de sport, des ateliers créatifs comme la bande dessinée ou la calligraphie. L'autre moitié des activités est essentiellement sportive.
Est-ce qu'il y a la possibilité de chanter ?
Oui, il y a une chorale qui a été l'une des premières activités à reprendre. Elle est organisée en partenariat avec le théâtre de la Monnaie, qui était déjà actif à Berkendael et à Forest Saint-Gilles. Je ne me suis pas réinscrite parce que j'ai déjà suivi la chorale pendant deux ans. J'ai préféré laisser la place à d'autres qui souhaitent découvrir cette activité. Sinon, il y a des moments de chant lors des cultes, qui sont organisés régulièrement. Cela permet aussi de croiser des personnes d'autres bâtiments, que l'on ne voit pas souvent.
Y a-t-il des endroits où vous vous sentez moins bien, ou une atmosphère qui vous dérange dans cette prison ?
C'est une bonne question. Je trouve qu'il manque des espaces plus conviviaux. Par exemple, une salle décorée différemment, dédiée à la détente, pourrait être bénéfique. Il y a un terrain de mini-foot sur le toit, mais je n'ai jamais vu personne l'utiliser. Chaque unité de vie dispose d'une sorte de terrasse couverte, appelée "logia", mais on n'y a pas encore accès. Cela aurait été agréable, notamment le matin, pour prendre l'air et se préparer pour la journée.
Avez-vous la possibilité de faire remonter ces observations et de demander des améliorations ?
On essaye. Il y a des réunions de concertation entre la direction et les détenus. Chaque unité de vie doit bientôt élire un délégué, un représentant qui pourra relayer les plaintes et suggestions. Pour l'instant, on prend note des choses qui ne fonctionnent pas, comme les horaires ou la disponibilité du café. Il y a encore beaucoup de règles qui créent du stress inutilement. On espère que cela s'améliorera avec le temps.
Le terme "unité de vie" est employé ici. Pensez-vous que cela change quelque chose dans la perception de la prison ?
Le terme "prison" est encore largement utilisé, surtout par les agents. Je pense qu'ils essaient de rendre les règles plus strictes, parfois sans en avoir vraiment conscience. Certains agents sont plus flexibles, tout en respectant le règlement, mais d'autres semblent plus rigides. Cela varie beaucoup d'une personne à l'autre, donc on s'adapte au jour le jour.
1891 – 04 – BNA-BBOT
Concernant les visites extérieures à la prison de Haren, cela dépend beaucoup de la situation des familles et des visiteurs. Certaines trouvent l'emplacement plus avantageux, tandis que d'autres le jugent plus éloigné. En ce qui concerne les agents pénitentiaires, beaucoup n'ont pas suivi le déménagement à cause des problèmes de transport, notamment avec les horaires de train. Quant aux visites, elles restent régulières malgré ces ajustements.
Les horaires de visite sont devenus plus flexibles. À Berkendael, les visites étaient limitées à deux plages horaires, une le matin et une l'après-midi, avec une capacité de 12 visiteurs. Désormais, les visites peuvent se faire de 12h30 à 20h, ce qui permet aux visiteurs de venir à leur convenance. Cependant, il y a des petites difficultés à certains moments, comme lors des changements d'équipe des agents, ce qui peut entraîner des attentes prolongées.
En ce qui concerne la question plus générale de la compatibilité de la peine avec la reconstruction, la détenue partage son point de vue en se basant sur ses études en droit. Elle remarque de nombreuses défaillances dans le système carcéral belge, qu'elle n'avait pas envisagées avant d'être incarcérée. Elle constate que beaucoup de personnes en prison sont dans des situations précaires, souvent issues de contextes sociaux difficiles, et non des criminels de grande envergure. Elle trouve regrettable que ces personnes se retrouvent en prison, ce qui peut aggraver leur situation.
Pour ce qui est de la réinsertion, elle estime qu'il y a encore beaucoup à faire, notamment au niveau de la formation et de l'éducation. Actuellement, ce n'est pas une priorité, et les programmes de réinsertion sont limités à des aspects basiques comme trouver un logement. Elle suggère que des séminaires ou des formations plus utiles pourraient aider les détenus à mieux se réinsérer dans la société. Elle mentionne également que les salaires des détenus qui travaillent en prison sont extrêmement bas, et souvent dépensés pour des besoins de base dans des cantines coûteuses. Elle propose qu'une partie de ces salaires soit bloquée pour aider à la réinsertion, comme cela se fait dans d'autres pays.
En somme, elle pense qu'il y a beaucoup d'améliorations à apporter pour que la peine carcérale soit réellement compatible avec une reconstruction sociale et personnelle.
1891 – 05 – BNA-BBOT
Le message qu'elle souhaite transmettre à ceux qui ne connaissent pas le milieu carcéral est qu'elle a découvert la prison de façon soudaine, sans jamais avoir mené une vie de criminelle. Elle souligne que la prison peut toucher n'importe qui, même des personnes que l'on ne s'attendrait jamais à voir dans cette situation. Elle appelle à une ouverture d'esprit, en déconstruisant l'image stéréotypée des détenus souvent perçus comme des « monstres ». Ce sont des gens ordinaires qui peuvent se retrouver dans une situation difficile. Elle invite à réfléchir sur la manière dont nous percevons la prison et la punition, rappelant que les détenus, après leur libération, reviennent dans la société, parfois en tant que voisins, et qu'il vaut mieux les réintégrer de façon positive plutôt que de les exclure.
Quant à ses projets après sa sortie, elle exprime son désir de reprendre sa vie en main et de s'occuper de sa famille, notamment de sa fille qui grandit en son absence. Elle souhaite se rendre utile à la société, avec le moins d'ombres possibles.
Elle a également repris des études pendant sa détention, en poursuivant un cursus en fiscalité, un domaine qui l'a toujours intéressée. Bien qu'elle ait déjà un diplôme en management et ait travaillé pendant huit ans, elle se concentre désormais sur l'acquisition de connaissances juridiques. Cependant, elle souligne les nombreux obstacles qu'elle rencontre, comme l'accès limité à Internet et le coût des supports de cours, ce qui nécessite une grande détermination.
Malgré ces difficultés, elle fait partie d'un petit groupe de détenues qui poursuivent des études universitaires à Haren, et elle espère que plus de soutien sera accordé aux détenus dans ce domaine à l'avenir.
1891 – 06 – BNA-BBOT
Dans ses souvenirs positifs de la prison, elle évoque les belles rencontres et les moments de partage entre détenues. Ces échanges lui ont permis de se rendre compte qu'elle n'était pas seule dans sa situation et qu'il était possible de tisser des liens malgré les circonstances. Elle raconte que ces conversations ou activités partagées créent parfois des amitiés improbables, des personnes avec qui elle aurait pu être amie dans d'autres contextes.
Elle note qu'à la prison de Berkendael, il était plus facile de rencontrer et de se lier avec d'autres détenues, notamment grâce à un préau commun. À Haren, cependant, l'organisation est différente avec plusieurs préaux, ce qui limite les interactions entre groupes. Cela rend plus difficile la création de nouvelles amitiés ou même de simplement connaître d'autres détenues.
Malgré ces difficultés, elle a pu garder contact avec certaines des personnes rencontrées au fil des années, même après leur libération. Certaines d'entre elles continuent à lui écrire, ce qui lui apporte un soutien précieux, particulièrement venant de personnes libérées qui ne sont pas obligées de maintenir ce contact, et qui continuent de le faire par bienveillance.
Elle insiste sur l'importance d'une meilleure formation des agents pénitentiaires. Elle observe que leur recrutement semble davantage axé sur la nécessité de combler un manque de personnel que sur une véritable préparation à leurs tâches, notamment sur la gestion humaine et la réinsertion des détenus. Elle appelle à plus de psychologie et de pédagogie dans la formation des agents, soulignant l'impact de leurs interactions sur la réhabilitation des prisonniers.
1891 – 07 – BNA-BBOT
Lorsqu'elle décrit son trajet de sa cellule à son lieu de travail, elle mentionne d'abord les nombreuses escaliers, étant située au 3e étage. Le trajet est ponctué de plusieurs portes qu'il faut attendre qu'on ouvre, ce qui est souvent source de frustration. Les couloirs sont longs, et l'attente peut devenir pesante, notamment en raison des interdictions de sonner aux intercoms sauf en cas d'urgence. Elle raconte qu'on peut se retrouver bloqué devant une porte sans savoir quoi faire, sachant que si on sonne sans raison jugée valable, on risque des réprimandes.
Elle souligne également que ce système va à l'encontre de l'autonomie que la prison essaie pourtant de promouvoir. Actuellement, chaque déplacement nécessite l'accompagnement d'un agent, ce qui limite la liberté de mouvement, et elle espère que cela évoluera avec le temps. Elle note qu'il y a une certaine résistance parmi les agents pénitentiaires, qui viennent souvent d'autres prisons avec des habitudes bien ancrées, mais elle garde espoir que les choses finiront par s'améliorer.
Elle mentionne également les défis logistiques liés au déménagement récent de la prison de Saint-Gilles vers Haren. Cela a été compliqué, avec des retards dans la gestion des bagages, certains détenus ayant perdu des objets précieux. Elle évoque une détenue d'origine ouzbèke qui a perdu des souvenirs hérités de sa mère, des objets irremplaçables sur lesquels il est difficile de mettre un prix, même si la prison dispose d'un système de dédommagement.
#1741
1890 - Exit
Interview with a woman in Haren Prison.
EXIT project, documenting the transfer to the new prison in Haren.... (voir plus)
Interview with a woman in Haren Prison.
EXIT project, documenting the transfer to the new prison in Haren.
1890 - 01 - BNA-BBOT
The speaker expresses strong dissatisfaction with the conditions in the new prison compared to Berkendael. They highlight several key issues that contribute to their stress and frustration:
Systemic Differences: In Berkendael, the system felt more reliable and straightforward. Everyone had access to the same facilities, including communal showers and shared activities. In contrast, the new prison has segmented areas for different units, which limits interaction and creates a sense of isolation.
Complicated Processes: Everyday tasks, like changing clothes or accessing medical care, have become overly complicated. The speaker notes that requests must be written down and approved, leading to delays and frustration when responses are not forthcoming.
Limited Freedom and Communication: The speaker feels that communication is more difficult in the new prison. They must write down their requests, and often feel intimidated to express their needs or opinions, fearing repercussions.
Inadequate Support: The speaker emphasizes the lack of psychological support in the new environment, contrasting it with the understanding and camaraderie they experienced in Berkendael. They believe that proper psychological support is essential for prisoners.
Visitation and Canteen Issues: Family and intimate visitations are much shorter in the new prison, causing concern about maintaining relationships. The canteen situation has also deteriorated, with higher prices and inconsistent supplies leading to dissatisfaction among inmates.
Overall Experience: The speaker expresses a longing for the more positive environment at Berkendael, where they felt a greater sense of community and support. The current environment feels oppressive and isolating, leading to increased stress for many inmates.
Overall, the speaker's reflections highlight the importance of community, open communication, and adequate support systems in creating a more humane and rehabilitative prison experience.
1890 - 02 - BNA-BBOT
The speaker reflects on their conversations with other women in the prison regarding the various challenges they face. Here are some key points from their discussion:
Shared Complaints: The women have similar experiences concerning the prison system, particularly with the television subscriptions. They discuss the unfair practice of being charged multiple times for signing in and out of their accounts, emphasizing that the system feels like a scam. The speaker notes that the women feel cheated, as the billing does not match the time they are actually able to watch.
Fear of Speaking Out: There’s a palpable fear among the inmates about speaking up regarding issues within the prison system. The speaker mentions that complaints can lead to punitive measures like being placed in solitary confinement or receiving reports, which further isolates individuals and exacerbates their mental health struggles.
Lack of Access to Support: The speaker reveals that they have never spoken to a mental health professional while in prison, partly due to personal reluctance and a lack of trust in how their feelings would be received. They express a desire for a safe space to share their emotions but feel apprehensive about opening up to others.
Friendships and Connections: The speaker has maintained connections with friends from Berkendael and has also met new people in the current prison. Sharing feelings with these friends provides some solace amidst the challenges of prison life.
Opportunity for Expression: Despite the difficulties, the speaker appreciates the chance to express their feelings through the current platform. They feel it is a positive opportunity for inmates to voice their experiences, which can be an important step toward addressing the issues they face.
Hope for Change: The speaker expresses hope that the situation in the prison will improve, emphasizing the importance of addressing the systemic issues that contribute to stress and isolation among inmates.
Overall, the conversation reflects a deep sense of camaraderie among the women as they navigate the challenges of prison life together, while also highlighting their desire for better support systems and a more equitable environment.
1890 - 03 - BNA-BBOT
The speaker provides a reflection on their time in Berkendael compared to their current prison experience. Here are the main points of their description:
1. **Social Environment**: In Berkendael, the speaker felt a sense of community and was able to easily make friends with both the other inmates and the staff. The atmosphere was generally positive, which contributed to their enjoyment of the time spent there.
2. **Living Conditions**: Although the speaker acknowledges that the building was old and had some maintenance issues, such as peeling paint and a somewhat rundown kitchen and shower facilities, they still found the overall situation to be manageable and pleasant.
3. **Noise Disturbances**: A significant downside to the new prison environment is the constant noise from nearby flights and trains. The speaker finds it difficult to sleep with the windows open due to the disturbances, and they express skepticism about the prison’s claims regarding sound insulation.
4. **Inconsistency in Rules**: The speaker notes that the rules and conditions in their current prison are frequently changing, creating a frustrating and unpredictable environment. They mention that the inmates are subject to strict regulations, with little room for leniency, which contrasts with their experiences in Berkendael.
5. **Kitchen Restrictions**: One of the main differences highlighted is the way the kitchen operates. In Berkendael, inmates could take cooking tools to their cells to prepare food more comfortably. In contrast, the current prison has more rigid rules regarding food preparation and access to kitchen utensils, leading to inefficiencies when cooking meals.
6. **Adapting to Changes**: The speaker emphasizes the difficulty of adapting to the shifting rules and regulations in the new prison. They mention that even minor infractions can lead to reports, making it essential for inmates to constantly be aware of and comply with the ever-changing expectations.
7. **Resilience**: Despite the challenges faced in the current prison, the speaker maintains a positive outlook, focusing on the limited time they have left to serve. They express contentment with their situation, finding solace in the relationships they've built during their sentence.
Overall, the speaker’s experiences reflect a stark contrast between the sense of community and relative ease in Berkendael and the more challenging, regulated environment of the current prison.
1890 - 04 - BNA-BBOT
The speaker expresses their frustrations and reflections on life in the current prison. Here are the key points from their account:
### 1. **Frustration with Treatment and Transparency**
- The speaker feels deeply frustrated with how the prison system operates, particularly regarding pricing and accountability. They mention inconsistencies in the cost of services, such as television subscriptions, which are supposed to be fixed but frequently change, creating confusion. This lack of transparency makes them feel manipulated.
### 2. **Daily Routine and Activities**
- The speaker describes their structured daily routine, which includes:
- **Classes**: They attend Dutch language classes on Mondays.
- **Fitness**: They have fitness sessions on Tuesdays, Thursdays, and Saturdays.
- **Work**: From Monday to Thursday, they work in the mornings and finish by 2 PM.
- They find fulfillment in their work, which allows them to interact with others and express themselves.
### 3. **Aspirations for the Future**
- After serving their sentence, the speaker aims to further their education by learning more languages and enrolling in hairdressing school. They previously worked as a hairdresser before their incarceration and wish to return to that profession.
### 4. **Visitation Experience**
- The speaker compares the current visitation system with their previous experience in Berkendael. While they still have family visits for three hours, the experience is not as meaningful because they cannot cook or share meals with their loved ones, which they view as an essential part of familial bonding. Instead, they are limited to sharing small snacks, which diminishes the emotional connection.
### 5. **Intimacy and Connection**
- They express disappointment in how intimate visits often feel one-dimensional, focusing primarily on sexual aspects rather than emotional connection and genuine interaction. This lack of depth in relationships adds to the overall coldness of the prison atmosphere.
### 6. **Physical Environment**
- The speaker notes that the prison can feel very cold, especially during initial months, describing it as akin to being in a freezer. They hope the changing weather will improve the environment, but they express uncertainty about how the conditions will feel in winter.
### 7. **Emotional Impact**
- Overall, the speaker conveys a sense of isolation and frustration. The harsh treatment, lack of meaningful connections during visits, and the cold physical environment contribute to their emotional strain. While they try to find happiness through their work and routine, the restrictive environment continues to weigh heavily on their spirit.
In summary, the speaker articulates a mix of hope for the future and frustration with the current circumstances, highlighting the emotional and practical challenges of life in prison.
1890 - 05 - BNA-BBOT
The speaker shares insights about their coping mechanisms, experiences, and reflections on life in prison, highlighting the following key points:
### 1. **Coping Through Music**
- The speaker finds comfort in music, using it as a tool to remain positive. They listen to Christian music and sermons that encourage them to trust in God and alleviate stress. This routine helps them maintain a hopeful outlook despite their circumstances.
### 2. **Joyful Moments in Berkendael**
- They recall fond memories from their time in Berkendael, particularly the joy of cooking in the kitchen and participating in group prayers during summer. These activities fostered a sense of community and happiness that they now find lacking in their current environment.
### 3. **Comparison of Prisons**
- When asked to describe the current prison, the speaker states that it’s relatively okay compared to others. They acknowledge that the building is new, the food is decent, and there are various activities available. However, they also highlight significant issues, such as:
- Cold winters.
- Inconsistencies in the management of services like television.
- A sense of isolation due to limited interaction with other prisoners.
### 4. **Isolation and Limited Interaction**
- The speaker emphasizes the frustration of being confined to interactions only with those in their session. This restriction prevents them from socializing with other prisoners, leading to feelings of loneliness. They stress that this setup is not conducive to the mental well-being of inmates.
### 5. **Television and Communication Issues**
- They express discontent regarding the television service, mentioning that despite paying for it, the channels available are limited, and the quality is often subpar. They also share their frustration with the reporting system, noting that issues raised often go unaddressed for long periods.
### 6. **Lack of Trust in the System**
- The speaker describes a lack of transparency in communication between prisoners and the administration. They express concern about the need to justify requests for meetings with directors and how this limits their ability to discuss personal matters without fear of repercussions.
### 7. **Advice for Newcomers**
- If someone were to come to this prison, the speaker advises them to be courageous and to engage in activities to keep themselves occupied. However, they caution that the experience will not mirror that of other prisons and that the environment may be challenging.
### Conclusion
The speaker conveys a complex mix of coping strategies, memories of happier times, and critiques of the current prison system. Their reliance on music and community activities reflects their resilience, while their observations about isolation, communication issues, and the management of services reveal deeper concerns about the overall prison environment.
1890 - 06 - BNA-BBOT
The speaker delivers a poignant message aimed at individuals who have never experienced prison, emphasizing the following key points:
### 1. **Avoiding Stupid Decisions**
- The speaker strongly advises against engaging in any behavior that could lead to incarceration. They underscore the loss of rights and freedoms once imprisoned, explaining that inmates are subject to strict regulations and must conform to the prison's rules without question.
### 2. **Prison is Not a Place for Relaxation**
- They describe prison as a "place of death and trouble," contrasting it with any notion of enjoyment or relaxation. This stark depiction serves to highlight the harsh realities of incarceration and the toll it takes on an individual’s life.
### 3. **Skepticism About Rehabilitation**
- The speaker is skeptical about the rehabilitative potential of prisons. They argue that prison does not inherently change behavior or help individuals reconstruct their lives. Instead, they suggest that genuine change comes from listening to family, friends, or professionals outside of prison, rather than relying on the prison system.
### 4. **The Role of Circumstances**
- They acknowledge that many people may find themselves in prison due to circumstances beyond their control, such as financial struggles. The speaker points out that some individuals may engage in illegal activities not out of malice but as a means to survive or support their families.
### 5. **The Impact of Incarceration on Life**
- The speaker stresses that time spent in prison cannot be reclaimed, framing it as a significant loss of happiness and potential. They emphasize that prison not only restricts freedom but also takes away valuable years from a person's life, highlighting the irreversible nature of this loss.
### 6. **Encouragement to Seek Happiness**
- They conclude with an encouraging message to prioritize happiness and freedom over material possessions or wealth. The speaker asserts that true fulfillment comes from living freely and meaningfully, rather than being trapped in a cycle of crime or incarceration.
### Overall Message
The speaker's insights serve as a powerful warning about the realities of prison life and the importance of making wise choices. Their emphasis on personal responsibility, the futility of seeking rehabilitation within the prison system, and the profound impact of incarceration resonates deeply, encouraging others to value their freedom and pursue a fulfilling life outside of prison.
#1740
1889 -
MSP Sanatia.
Tout a été enregistré à la MSP, tant le personnel que les patients.
Dans le cadre d'un projet artistique sur le thème : la réalité est-elle la vraie réalité?... (voir plus)
MSP Sanatia.
Tout a été enregistré à la MSP, tant le personnel que les patients.
Dans le cadre d'un projet artistique sur le thème : la réalité est-elle la vraie réalité?
1889 - BNA-BBOT - 01
est ce que la réalité, c'est la réalité ?
Parce que la réalité de la réalité, ça dépend de quelle réalité on parle, parce que c'est la réalité de la vie ou. Sa propriété de de ce qu'on vit.
Mais tu peux parler du jeux
La réalité, c'est de la vie.
Pour moi, la réalité c'est c'est des choses qu'on vit tous les jours et qu'on le vie dans dans tout, que ce soit dans sa famille, avec ses amis. Ou avec sa femme, ou ou tout ça, c'est la réalité. Ce qu'on fait sur le moment même.
Et l'autre réalité dont tu. parlais. L'autre réalité, c'est par exemple tout ce qui est rêve. Donc on peut rêver en gardant que c'est une réalité personnelle on va dire.
Et est-ce que la réalité est la même pour tout le monde ?
Pas spécialement, ça dépend. Il y en a qui sont plus réalistes que des autres. Y en a pas, ça dépend. Chacun a sa propre réalité. Comme je l'ai dit, donc ça dépend de quelle réalité on passe. C'est de la qualité. Allez, comme quand on rêve, c'est à dire c'est une réalité personnelle. La réalité qu'on vit, on la vit comme tout le monde, qu'on est des êtres humains comme tout le monde. On vit une réalité à peu près comme tout le monde, donc c'est à dire qu'on va au travail, on voit des amis, on fait nos petits chemins de. De la vie, quoi. Ça aurait été pour tout le monde.
Par rapport aux 5 sens, par exemple, si on on voit quelque chose qui se passe, un événement. Est-ce que ce qu'on voit, c'est toujours la réalité pour tout le monde, la même ?
1889 - BNA-BBOT - 02
SPK_1
Donc si quand on voit un événement, quand on voit quelque chose, est ce que ce qu'on voit est ce que tout le monde va voir la même chose ? Est-ce que c'est ça la réalité pour toi ?
SPK_2
De ce que je vais voir, peut-être, ce serait une réalité pour moi, pour d'autres, pas parce que ce ça peut être pour d'autres absurdes et pas la réalité, et que pour moi c'est ça dépend de ce qu'on voit aussi et. Que c'est quelque chose vraiment de, On va dire d'exceptionnel et que il y a des gens qui arrivent à y croire, ils disent oui, c'est ça la réalité. Des gens disent non, c'est pas la réalité, c'est ce n'est pas ça. Merci, okay.
1889 - BNA-BBOT - 03
SPK_1
Bonjour.
SPK_2
Bonjour.
SPK_1
Est-ce que la réalité. C'est la réalité.
SPK_2
Je sais pas. Il y a la réalité que l'on vit chaque jour dans ce que l'on voit, dans ce que l'on perçoit. Dans ce que l'on entend, dans ce que l'on. Fais. Dans, on reçoit comme acte, oui, dans le quotidien de la part des autres. Et que l'on fait soi-même. Dans le travail, dans ma vie quotidienne, dans chaque acte de la vie quotidienne.
SPK_1
Est-ce que quand on parle de réalité, est-ce que la réalité est la même pour tout le monde ?
SPK_2
Mais je pense non à mon avis, non, parce qu'on a chaque individu a une à sa sensibilité propre et chez certains elle est beaucoup plus forte que d'autres et je pense que chez celui où elle est beaucoup, beaucoup plus forte. Forcément le CE qu'il voit plus peut aller vers l'imaginaire. Le rêve. Une autre dimension enfin, et est aussi bien dans dans ce qu'il entend que dans ce qui oui dans dans ce ce qu'il voit, ce qu'ils sont, ce qu'il est, ce qu'ils touchent. À partir de ce moment-là, je crois qu'on peut aller vers quelque chose de qui est moins réel, qui qui correspond à la chose. Ou à ce qui se passe.
SPK_1
Merci.
1889 - BNA-BBOT - 04
SPK_1
Qu'est-ce que la réalité pour toi ?
SPK_2
La réalité, pour moi, c'est le monde dans lequel je vis, avec les avantages et les inconvénients, voilà.
SPK_1
Est-ce que tu crois que pour la réalité est ce qu'elle est la même pour tout le monde ?
SPK_2
Non, ça dépend dans quel état d'esprit on est. Si on est équilibré, déséquilibré, non. Pour moi c'est pas la même chose pour tout le monde.
SPK_1
Qu'est ce que c'est très équilibré ou pas équilibré ?
SPK_2
Ben y en a qui sont pas qui ont déjà perdu contact avec la réalité. On n'est pas tous dans la réalité. Donc pour moi, c'est ça être déséquilibré.
SPK_1
Est-ce que quand on voit un évènement ou quelque chose ou même en objet peut être est-ce que tout le monde le voit de la même façon quand on est les uns à côté des autres en train de regarder ce qui se passe ?
SPK_2
Je pense pas qu'on est tous différents pour qu'on voit pas que c'est les choses de la même façon. Merci, je vous en prie.
1889 - BNA-BBOT - 05
SPK_1
La réalité. Est une construction personnelle. Qui m'est propre mais qui rencontre celle des autres dans une création encore nouvelle, à chaque fois visible. Donc en fait, dans ce que vous dites. La réalité différente pour chacun ? Oui, absolument. Oui, oui, mais elle peut entrecouper être et rencontrer la singularité et d'autres réalités. Et alors ? Ça fait une complicité.
SPK_2
Et quand vous voyez un événement ? Ou un, un objet ou une œuvre d'art, enfin quelque chose quand vous êtes avec plusieurs personnes unes à côté des autres et que vous Regardez cette même chose, est-ce que d'après vous, tout le monde voit la même chose ?
SPK_1
Ah Ben non, absolument pas, hein. Le je crois qu'on dit que le les yeux sont une petite fenêtre de son de soi-même vers le monde extérieur. Donc on voit pas nécessairement la même chose, mais s'il y a une rencontre de plusieurs choses ou les personnes voient la même chose, c'est un un grand moment de de jubilation. Merci.
1889 - BNA-BBOT - 06
SPK_1
Pour vous. Qu'est ce que la réalité ?
SPK_2
Y a rien de plus réel que le rêve. Le rêve est la suprême du type Lucy, un rêveur est un grand lucide. Il y a peu de différence entre un fou, un grand rêveur et un génie. Mais où on est là ? Ou l'autre exemple, je suis un athée profond, mais je reconnais que le Christ a réellement existé. Il faut l'éternité, il est associé à la fois, il son génie et sa folie. Il faut tenter comment le fils de Dieu ? Non, c'est des livres. Mais en réalité, il était. Marginal. Puis je leur prête Dieu. À l'époque romaine, on peut apprendre la la, la place de l'empereur. Il y avait 11 disciples. Au départ, on est plus d'un milliard habitant 2000 ans plus tard. Il y a 5 qui bouge dans l'unité Charles la route, l'évolution, carrément. Tous les profits à Bercy. Vers la digé. Vous ferez tous les sexes et le plus grand d'entre tous écrit tous les amours. On meurt tous d'amour de l'amour. On me reprendra commencer. On m'apprend à quelqu'un de voiture m'a parlé des chimie, on m'a tous d'amour, l'amour est réalité. Gros bisous.
SPK_1
Parce que la réalité est la même pour tout le.
SPK_2
Monde, non ? Il y a une seule réalité matérielle. Perceptible, parler de son, les 5 sens. Et une 6e par l'intuition féminine ou soit propre au bébé, aux malades mentaux et aux animaux. Une 6e réalité de prendre une une bouteille de verre qui est qu'on ne sont volume de ça passe dans l'espace. Et là soustraire à l'espace qui l'entoure, ça, c'est la fille marinette.
SPK_1
Est-ce que quand plusieurs personnes ne se retrouvent face à une œuvre d'art ou un événement qui sont tous à côté des autres, est-ce que ces personnes voient tous la.
SPK_2
Même chose ? Non, parce que l'arrêté est subjectif. Faut savoir ce que l'on croit. Plus on est lucide, plus on les subjectif. C'est paradoxal, c'est comme ça. Plusieurs, l'unique, plusieurs, l'original. Plus une œuvre d'art est artistique, plus on l'article soi-même on est supposé dans le regard de l'autre point barre.
SPK_1
Merci.
#1739
1887 - Exit
Interview met een gedetineerde in de gevangenis van Haren.
Overheen de periode 2022-2024 is BNA-BBOT met Exit aanwezig in de gevangenissen van Sint-Gillis, Vorst en Berkendael. In Exit creëert ... (voir plus)
Interview met een gedetineerde in de gevangenis van Haren.
Overheen de periode 2022-2024 is BNA-BBOT met Exit aanwezig in de gevangenissen van Sint-Gillis, Vorst en Berkendael. In Exit creëert BNA-BBOT een artistiek geluidsprofiel van de gevangenissen. Een participatief proces dat tot stand komt in samenwerking met gedetineerden, cipiers, directie en buurtbewoners. De gevangenissen van Sint-Gillis, Vorst en Berkendael verhuizen naar het grote gevangeniscomplex in Haren. Met Exit begeleiden we de sluiting van de drie Brusselse gevangenissen door het in kaart brengen van kleine en grote gebeurtenissen, verhalen uit het verre en recente verleden en field recordings. Veel geluiden die nu in de gevangenissen te horen zijn, zullen verloren gaan tijdens de verhuis naar en de modernisering van de gevangenis in Haren.
Het doel van dit project is het creëren van een auditief archief van de drie sites, het bewaren van verhalen en geluiden en het ontsluiten ervan voor een publiek via klankinstallaties in de gevangenissen in de periode na de verhuis. De installaties zijn site specifiek en immersief en onderzoeken de akoestiek, architectuur en materialen via geluid en maken deze toegankelijk voor het brede publiek.
Samenwerkingen: De Rode Antraciet, de Gemeentelijke Bibliotheek van Sint-Gillis, de Gemeentelijke Bibliotheek van Vorst, La Fonderie, BRUZZ, De Vlaamse Gemeenschap.
1887 - 01 - BNA-BBOT
uitleg van project
Ik had papieren mee, ik dacht dat het iemand anders ging zijn, mijn externe CAW.
verdere uitleg van project
Ik hoop dat enkele secties van Vorst toch openblijven als een soort museum. Of een noodopvang om mensen te helpen, want ze vinden nooit geen plaats. Mensen slapen in een tent in Molenbeek en dan vraag ik me dat af. Want het is wel een gevang maar slaagt er een paar muren uit en dan kan daar een familie in 3 of 4 cellen he, met de kinderen zeg maar.
“Ik zen nen halve brusselair”
Moeder is geboren in Molenbeek, opgegroeid in Laken en mijn pa is in Zottegem geboren, maar ik heb hier altijd vlakbij gewoond; Machelen, 21 jaar op de luchthaven gewerkt.
Als jij jezelf eventjes kunt voorstellen, je mag daarin zo anoniem blijven als je zelf wilt maar gewoon een beetje een idee geven van wie dat je bent.
Ja, ik ben Danny. Ik zit hier sinds december 2022. Ik heb in Sint-Gillis verbleven. Ale verbleven? Ja, als ik het zo kan noemen. Daarna heb ik Vorst voorgesteld aan de directie, omdat ik zo snel mogelijk naar Haren wou komen, omdat ik vlakbij woon. Dat is mij toegestaan. Ik ben hier aangekomen in Haren, wat voor mij een bekend dorp is op 17 oktober, bij een van de aller eerste denk ik. En ja, het is een verbetering, van zwart ja van zwart naar wit he of van rood naar groen. De accommodatie is veel beter. Maar de regels enzo, dat is nog… En ook de nieuwe cipiers die ze binnen gooien, zo in de put gooien. “Trekt uw plan” dat staat nog altijd niet op punt, zoals vele dingen.
Ik vermoed dat andere gedetineerden ook gesproken hebben van de tv problemen.
Dat wij bijna gedwongen worden om alles in het Frans te bekijken, want ne goeie Amerikaanse film is hier sowieso gedumpt. Dus je wordt er gek van. Ik heb onlangs nog E.T gezien. E.T téléphoner a la maison, het is niet plezant. Ja dus enkel voor dat schrijven we honderden rapporten. Er komt geen antwoord op. Wat voorheen wel werkte of in de oude gevangenissen ook werkte, dat werkt hier gewoon niet. We kunnen geen ondertitels ook niet selecteren.
Maar voor de rest in het algemeen. Dat is hier een heel grote gevangenis. Ik kan er van meespreken omdat ik het weet. Ik werk bij de clean hier. Dat is vooral de gangen die veel onderhouden worden. Dat is geen hard werk, want dat zou ik niet meer niet aan kunnen. De vorige gevangenissen hebben mij volledig gebroken, fysiek en mentaal natuurlijk ook, maar fysiek op het gebied van dat je een matras daar geen matras kon noemen. En ik had al problemen met mij rug. Alles was daar versleten. De bedden stonden zelfs los, ze kraakten.
1887 - 02 - BNA-BBOT
Over mezelf, ik heb hier éénentwintig jaar vlakbij gewerkt. Logistiek Brussels Airlines.
Ik heb daar een hele goeie tijd gehad. Ja, tot dat Duitsers het bedrijf overnamen.
Hoe ben ik in de gevangenis beland? Vooral na een emotionele periode waar mijn moeder ook gestorven is. Waar ik excessief ben beginnen drinken, omdat mijn lichaam en mijn gedachte, dat niet konden verwerken. Ja, mijn ex heeft dan toen ik in een staat van dronkenschap was uitspraken gedaan; dat mijn moeder die juist overleden was, dat ik daar geen respect voor had.
En zo is het tot een breuk gekomen, zij ging tijd voor haarzelf nemen. Die had ik haar toegekend. Maar uiteindelijk heeft ze ook het contact met mijn kind verbroken, ik wou gewoon smsjes sturen maar ze heeft dat volledig verbroken, dus zo is dat dan gelopen. Mijn kind. Het adres werd gewijzigd, zonder dat ik het wist. Zonder mijn inspraak, zonder communicatie. En ik zat al een erom lange tijd, second, per minuut aan mijn kind te denken. Doordat die communicatie ontnomen werd, wordt je gek. Want ik wil aan alle mensen die dit te horen krijgen zeggen; uw kind missen, je wordt gek. En dan krijg je ineens op uw boterham dat het adres is veranderd zonder enige vorm van communicatie, zelfs niet via de politie of andere. Dus dat zijn de aanleidingen dat ik hier ben.
1887 - 03 - BNA-BBOT
Ik ben een plantrekker, dus ze noemen mij ook wel systeem D, als er iets niet gaat in de cellen of eender waar. Een beetje een foefelair. Een deur, da moet blijven openstaan, maar die automatisch dichtgeklapt ik ben een van de eerste die dat oplost. En dan spreek ik over de douche deuren waar ze hier hele grote veren op gezet hebben en ik had hier vanaf de eerste minuut dat ik ging kijken dat tegen mijn ellenboog gekregen. Dat kan heel pijnlijk zijn. En binnen een paar minuten had ik een plan. Ze staat nu nog altijd open geblokkeerd, ook al mag het niet. Maar ja misschien omdat ik een kalme ben, laten ze het toe. Ookal zijn er die zeggen “het mag niet” ik heb het zo gemaakt dat ik het in een seconde terug op origineel kan zetten.
1887 - 04 - BNA-BBOT
Waar ik mijn ogen van open getrokken heb is dat de cipiers en dan spreek ik over allen.
U wel vriendelijk aanspreken, altijd met “monsieur”. Maar ik vind het heel erg dat dat enkel in het Frans is. Ookal begint het nu te veranderen, nu komen er nieuwe binnen. Ja vroeger waren er ook wel enkelingen op de 100. Laten we ons zeggen, 5-6 cipiers die een beetje Nederlands konden of Engels. Maar ja, daar ben ik door gedegouteerd dat ik helemaal niet geïnformeerd ben in het Nederlands in de andere gevangenis en hier trouwens ook niet, totdat ik zei “un règlement? Moi j’ai pas de regelement ici.” Want op Tv (da werkt dan wel) staat het regelement, maar enkel in het frans. Dan zijn ze mij een papieren versie komen brengen.
1887 - 05 - BNA-BBOT
Kan je eens het verschil van de drie sites uitleggen of een schets maken van bijvoorbeeld de infrastructuur, de gemoedstoestand, wat dat met u doet.
Ja Sint Gillis, hoe moet ik dat verwoorden? Dat was gewoon een hel hole, zoals Trump het uitspreekt.
Ja, je bent daar, maar je wilt daar niet zijn natuurlijk. Alles is daar oud, smerig. De cipiers waren daar, in het algemeen ook contraire, om een voorbeeld te geven; Ik had een ongeluk met mijn tv, ze hadden mijn kantine op mijn tafel gezet. Wat ze normaal niet mochten doen, ze moesten dat op je bed leggen als je niet aanwezig bent. Maar wat hadden ze gedaan, die jongens hadden een toren gemaakt van Pisa op mijn tafel, dus ik had de melk besteld, 5 of 6 kartons, ze hadden die op elkaar gestapeld en dan daarboven een pot Nutella op. Ik wou een telefoontje plegen, heel dringend. Ik denk niet na dat aan die telefoon een draad hangt, dus die draad raakt die toren, tok die pot Nutella tegen die TV, juist tegen de rand ik zeg “oef, er is niks aan” totdat ik hem aanzette, dan zag ik een barstje.
Ik heb dat gemeld, zoals het allemaal moet. Maar hoe vals dat cipiers kunnen zijn. Die hebben dan een rapport gemaakt. Zogezegd dat ik de TV opzettelijk kapot gemaakt had. Puur in het Frans, ze hadden dat dubbel geplooid, het was s ’avonds, zonder bril laten zien, ik moest dat ondertekenen, ik heb dat rap rap gedaan, met een half oog gezien. Ze hadden het dubbel geplooid dus de commentaar die ze erbij geschreven hadden; dat ik hem niet wou betalen de schade en dat ik het expres gedaan had. Dus ik heb daar een maand en half zonder tv gezeten. Tot ik te weten kwam dat er een negatief rapport opgesteld was en toen ben ik gewoon de chef televisie tegenkomen op de gang; die ik altijd begroet elke keer dat ik hem tegenkom. En ik zei “hoe komt dat toch?” En die heeft mij dat dan gezegd van; “Waarom wil jij dan niet betalen?” Ik zeg; Ik heb dat van een begin gezegd dat ik dat wel wil betalen, ookal was het niet 100% mijn fout, want die toren van Pisa hadden ze niet op mijn tafel moeten zetten.
Maar ik kan het u zweren een maand en half in Sint-Gillis, enkel maar duiven horen en door een klein raam, waar je enkel kon doorkijken als je op uw tafel zat, dan word je gek. En toen had ik ook geen toegang tot de bibliotheek, dus ik kon niet lezen. Uit protest heb ik toen mijn tafel voor het raam gezet met een stoel erop, die daar juist op paste, ik had nog 5 cm langs elke kant en de cipiers kwamen allemaal door het kistje kijken en een keer lachen met mij. Maar ja, dat was dan mijn tv en ik zag een flatgebouw en da was het, voor de rest niets.
In Sint-Gillis, nog een anekdote. Ik ben altijd heel vroeg wakker, of heel vroeg, laten we zeggen, rond 6 uur en ik ruik een brandgeur, dus ik kom uit mijn bed. Ik zie ook water in mijn cel binnen lopen en ik hoor rumoer, dus ik denk dat Sint Gillis in brand staat. Je begint direct te panikeren, ik ben dan op de deur beginnen bonken, die ze pas na 20 minuten ofzo open gedaan hebben. Wat was er gebeurd; naast mij in de cel zat een duo en de bovenste had in zijn bed geplast en dat was er afgedrupt tot op de gene die beneden sliep en die is wakker geworden en die heeft gewoon de bovenste zijn matras in brand gestoken terwijl dat die er nog in lag en vandaar die brand. Die geur heeft daar nog weken gehangen, maar ja, het was die geur of het was een korst op de vensterbank van 5 cm duiven kaka die je niet weg kreeg. Totdat ik een waterkoker kocht, dat is dan weer een budget dat je moet hebben, want dat kost hier evenveel als buiten. Of nog meer denk ik. En daarmee heb ik dan het vuur aan mijn zuur die korst kunnen weg doen en met dingen die ik zelf gemaakt die door de tralies een beetje kon poken in die korst.
WC papier vragen en niet krijgen in Sint Gillis, echt heel erg. Basisbehoeften, je moet alles kopen. Je krijgt één keer wanneer je binnenkomt een tube tandpasta en een tandenborstel die totaal geen kwaliteit heeft en dan is het alles, kopen, kopen, kopen, ik heb er zo een beeld van dat het echt een commercie is.
1887 - 06 - BNA-BBOT
Zoals ik ook aanhaalde met die TV, wij betalen hier 60 cent per dag, voor een service die niet werkt of half werkt of ons dwingt tot Franstalige of gedupte films te zien. Ook met alle respect naar Iedereen, ik ben Nederlandstalig maar ik ben ook Franstalig, Engelstalig, een Turks een beetje Spaans. De Nederlandstalige hebben hier denk 5 of 6 kanalen, de Franstaligen, die kunnen er dan een stuk of de in de 30-40 zien en dan Arabisch sprekende mensen die hebben denk ik nog meer keus als iemand Nederlandstalig, wat ik echt niet kunnen vind.
Ik weet nog wel in Sint Gillis hadden we meer Nederlandstalige kanalen, want daar zat ik dan met dat tv probleem. Daar hadden we onder andere echte Nederlandstalige kanalen dus zoals NPO enz. maar dat hebben ze al allemaal weggepakt. Nederlandstalige Eurosport hebben we ook niet meer. Daar waren documentaires in Engels, die kunnen we nu ook niet meer bekijken. Ik vind dat dat de komende tijden een schande is dat ze de Nederlandstalige zo onderdrukken. Want ik heb al bijna goesting gehad om iemand van in de politiek te bellen en te zeggen van vinden jullie dat normaal.
Geen enkel document in het Nederlands, documenten 4 of 5 keer moeten invullen omdat ik het dan toch in het Frans doe en dan zeggen ze, ach ja, je hebt een Nederlandstalige dossier, doe maar opnieuw. Ze behandelen u hier als een popje aan touwtje en ze doen met u wat ze willen.
Ja want ik kan mij inbeelden dat wanneer uw dagen hier zolang zijn dat TV heel belangrijk is ook?
TV is een van de belangrijkste dingen die je hebt om u gedachten te verzetten.
TV en properheid.
1887 - 07 - BNA-BBOT
Wat hier in Haren echt een verbetering is; u kunnen douchen in uw eigen cel, op uw gemak. in Sint Gillis, heb ik gevechten meegemaakt zoals dat kinderen dat doen; handdoeken nat maken en dan een knoop inleggen. Maar met andere gevolgen dan bij de kinderen. Want de cipiers laten gewoon de deur toe, totdat alles gekalmeerd is, tot als iedereen in de hoek van de douche staat en ondertussen ligt er iemand letterlijk KO. En ook die douchen daar waren smerig, er stond groen op. Ookal werden er jongens voor betaald. Maar zonder controle op, die pakte de javel om hun eigen cel te kuisen. Die douchen waren gewoon degoutant en het water stroomde zelfs niet zoals het moest. Ja, Dat is dus een heel grote verbetering hier. Ookal is er hier niet over nagedacht, want die douchekop hangt op 3 meter hoogte. Die sproei doet niet zoals het moet en tegen dat het water op u komt is het al koud. Dus wa doe ik, mijn plastieken stoel elke dag in de douche zetten om toch een beetje korter bij de douchekop te staan. Die kop heb ik ook al getransformeerd heb met een potteke van ijscrème, want ja, die sproeit niet zoals het moet, dat sproeit naar alle kanten, maar behalve op u lichaam dus om dat een beetje te centreren, heb ik dat daar aangemaakt. En tot nu toe laat men dat ook oogluikend toe. Er zijn veel dingen waar hier niet over nagedacht is. Het is hier precies rap rap gebouwd. Ze hebben hier ook niet nagedacht dat alles elektronisch ook kan misgaan. Al de deuren worden hier bediend via elektronische sloten en die blijven nog al regelmatig hangen en dit en dat, maar ja.
Ja wat hier dan slaapsgewijs echt ennuyant (vervelend) is dat ze pompen op die zware deuren hebben gezet. En, zoals iedereen weet, wordt er regelmatig telling gedaan, of ook wel appel genoemd, zelfs s ’nachts om de twee uur denk ik. En met die pompen op die deuren, die cipiers trekken hun dat niet aan, die doen open, die laten die deur los, die pomp slaat die dicht en je bent meerdere keren wakker en zeker als je kort bij die ingangsdeur slaapt. Met als gevolg dat er al een paar die echt naast de deur slapen gek geworden zijn en dat super glas dat hier zogezegd is, dat is kapot binnen de kortste keren. Daar zijn een paar simpele trukken voor die dat ik ondertussen weet. Het is hier zo gezegd super glas van 8 cm dik, maar op een paar seconden tijd krijgen we dat kapot zelfs zonder lawaai te maken.
Ja, dat is hier onder gedetineerde zo, maar ik heb nog geen glas kapot gemaakt, want hier wordt alles direct gefactureerd. Vermits dit een privé gevangenis is denk ik. Ten aanziens van Sint Gillis, daar konden ze niks factureren, want alles was al kapot, zelfs geen deuren meer, in de kast, geen scharnieren meer, geen trek ijzertjes niet meer, die heb ik eruit gehaald, die komen ook van pas. Dus dat gebruik ik nu hier om mijn lamp te bedekken met een stofvod. Maar dat is gemakkelijk met die trek ijzertjes dan kan je uw licht zo wat regelen.
1887 - 08 - BNA-BBOT
Ja vorst, dus ik ben van Sint Gillis, op mijn eigen vraag en hulp van de directie ben ik naar Vorst gegaan waar ik ongeveer drie maanden gezeten heb. Daar was nog een ergere infrastructuur maar beter eten. Omdat vorst kleiner was, maar ook omdat Vorst een beetje in de keuken de gevangenen vrij liet. Dus in Sint Gillis bijvoorbeeld kruiden; zout/peper, dat kende ze daar niet, in Vorst was dat veel beter.
Wat ik vernomen had van de jongens die het eten maakte, daar stond gewoon een chef bij die niets van opleiding had van dus ze zetten daar meestal jongens die uit de horeca kwamen en die deden dat naar hart en ziel, dus het eten was daar heel goed. De sfeer was daar veel beter tussen gedetineerden en cipiers. Omdat het kleiner was en er meer vertrouwen ontstond. Dus als jij u goed gedroeg en je vroeg aan de chef of je mocht douchen. Ook al was het nog rotter dan in sint-Gillis dus van de 6 douchen was er één, er stond geen douchekop meer op maar er kwam water uit. De achterste lag vol met oude kleren, in de douche zag je muizen, ratten. Dus er was één douche die werkte daar, maar ik wou gewoon aangeven dat door dat daar een betere verstandhouding was tussen cipiers, directie en gedetineerde. En je was vriendelijk en kalm, dan mocht je zelfs twee keer per dag uw douche pakken.
Moest je naar eender wat: visite of de Psychosociale dienst dan werd er de deur voor u open gedaan en de andere deuren die niet op slot waren of waar cipiers in de buurt waren of in bureau hadden: die mochten wij gewoon zelf open. Je mocht daar vrij navigeren. In Vorst stonden zelfs tafels in de gang met stoeltjes, daar ging je een koffie drinken bij iemand. Echt daar was de sfeer veel beter, veel meer respect tussen cipiers en gevangenen. Misschien ook meer drugsgebruik want Vorst rook helemaal naar de diverse kruiden, marihuana en hasj maar dat werd daar ook oogluikend toegelaten. Ik heb zelfs cipiers weten bij iemand die in het cachot gevolgen was en die jongen zei “je veux un joint”. En samen met de cipier was die in het cachot tot zijn bedaren aan het komen en die mocht daar zijn joint roken.
Ja, wat er nog verschillend was. Ik ben van Sint Gillis naar Vorst gegaan door de welbepaalde gang, met mijn dozen. Dus je moet alles pakken en zien wat je kunt dragen want je hebt maar one-way ticket. Dus ik ben in Vorst gebroken toegekomen. Natuurlijk ook je ziet daar die infrastructuur. In Sint Gillis, mocht je niks voor het raam zetten om toch een beetje als een gordijn te functioneren, in Vorst geen probleem, cartoons daarvoor, oude handdoeken, geen probleem.
Had je 's avonds goesting in een beetje Pilipili op uw eten en je had dat niet? In Vorst riep je de cheffen “ah ga maar een keer vragen bij iedereen of ga maar een keer aan het kichet zien wie dat je denkt dat er Pilipili heeft.” En dat ging daar gewoon vlot. Natuurlijk werd er gebruikt door anderen, voor andere dingen, vooral tabak en zulke dingen.
1887 - 09 - BNA-BBOT
En ja, ik heb het geluk gehad dat ik in Sint Gillis niet vermoord ben. Ik heb daar in Sint Gillis met een assassin (moordenaar) gezeten, die ze allemaal niet in zijn hoofd had. Die zich aan het kichet masturbeerde tegenover vrouwelijke cipiers. Maar ik kon dat niet aanzien dat de deur open ging en die viel gewoon op die vrouwelijke cipiers en probeerden hun te betasten. Ik ben daar een paar keer tussen gaan staan, daardoor ook zelf in Sint Gillis respect gekregen van vrouwelijke cipiers. Maar van die gast niet en heeft mij dus geétranglerd of in het Nederlands gewurgd, terwijl ik neer zat, op een laffe manier, een boterham te eten. En ik ben gered geweest door een cipier van Zaventem, ik ga dat nooit vergeten, Paul. Dat was ten tijde van corona en die heeft mij nog juist op tijd, omdat hij de
her-wasbare mondmaskers kwam omruilen. Die is op het juiste moment binnengevallen en dan heeft die Assassin de cipiers aangevallen en voor het zoveelste keer naar het cachot gevlogen.
En uiteindelijk heeft de directie mij zelf gezegd; we hebben die in alle blokken gezet. We konden daar niks mee aanvangen. Die is naar Lantin moeten gaan, waar de mannen die een paar vijzen mankeren zitten. Ja, ik heb, ik heb de dood in de ogen zien. Da was echt zoals in een film gewoon de muziek die moest er nog op gezet worden, de thriller muziek. Toen heb ik efkes heel erg bij leven of dood stilgestaan.
1887 - 10 - BNA-BBOT
Ik vond het daarvoor al akelig genoeg klinken. Dat lijkt mij verschrikkelijk, maar wat doet dat met een mens om zelfs zonder die aanval op uw leven, in zo'n situatie te leven? Want dat lijkt mij gewoon moeilijk. Je voelt je toch nooit veilig en zeker niet na zoiets?
Nee je voelt u hier niet, in Vorst niet en in sint-Gillis niet veilig. Want elke gedetineerden heeft zijn goede dagen en slechte dagen en ge kunt dat niet aflezen op mensen hun gezicht.
Ik heb het meegemaakt dat ze uw tabak komen afluizen en op den duur zei ik van: “Ik ben de Delhaize niet, staat er Delhaize op mijn voorhoofd?” Dan word er zwaar gevochten, want dan proberen ze die tabak uit u zak te trekken en dat is bij mij piont finaal want ik zeg 3 keer blijf eraf, blijf uit mijn zak, maar dan moet je het op een snelle manier doen en dan is het natuurlijk ruzie. Het gebeurde hier meestal heel laf, dus je verdedigd u man op man, maar binnen de paar seconden vliegen ze met 4, 5 erbij en dan worden er tot 7, 8 tot dat ze u binnen trekken. En dan duurt het nog eventjes voor dat de surveillanten of cipiers u komen halen of u weer efkes op uw adem laten komen. In mijn geval was het nog dat geval. Ja erg, ik heb nooit zo'n zware gevechten meegemaakt. Vroeger weleens in discotheken gevechten meegemaakt maar hier gaat het echt tot KO, of dat je niet meer rechtstaat, bloeden. Als je hier in Haren geen 10 plaasters op de wandeling ziet dan zie je er geen, vorige week is er nog een zware geweest. Meestal gebeurt dat dan ook rond voetbal, ze spelen voetbal, ze zijn het niet eens, maar ik zeg het ook rond alles. Alles kan een trigger zijn. Ja. Het is triestig.
Het is zo laf dat als ge dan achteruit gaat voor die aangroeiende groep dat ze u in een hoek dwingen en koer van de wandelingen is hier een vierkant, dus je hebt vier hoeken. Ik probeer altijd recht te staan want neerzittend ben je zeker een slachtoffer zoals een stuk wild. Dan drijven ze u van hoek naar hoek. Ja, ik heb het niet veel meegemaakt, ook omdat ik met iedereen goed overeen kwam. In Sint Gillis zat ik meestal bij de Nederlandstaligen, de blanke zoals ze zeggen maar mij interesseert dat niet welke kleur iemand heeft als hij respect heeft voor mij heb ik respect voor hen. Maar ik zat veel vooral tussen de Albanezen, de Roemenen, de Belgen, de Nederlanders. En ja, als iemand één van u tussenhaakjes medegedetineerde “vrienden” aangevallen wordt en zeker bij Albanezen wordt dat geapprecieerd, dan verdedig je elkaar. Ik heb het een keer meegemaakt, dat ze mij van de grond moesten schrapen. Maar ze weten allemaal dat ze aan mij niet moeten aankomen, zelfs niet kijken of er stond al iemand in mijn plaats.
1887 - 11 - BNA-BBOT
Mensen die zich ophangen, in Sint Gillis. Sorry voor die jongens. Uw lamp hangt maar met twee pluggen omhoog dus wat deden die jongens die dat wouden doen, aan het raam. Het raam ging dan nog open dus ja. Het is niet mooi om te zien als dat recht over is, hè? Want zo een mens euh. Ja, als ik er aan denk, ben ik sprakeloos. Men beplast hem, bevuild hem en normaal konden wij dat niet zien maar een nationale sport in Vorst en Sint Gillis was in het kijkluikje, het kicht wat ze noemen, gaatjes in maken en met uw BIC kon je dan kijken.
En ja, als je dan hoort dat er zoveel medische hulp opgeroepen worden, code rood, ondertussen kennen we die codes al. Dan weten we dat er iets erg gebeurd is. En ja, die gast is er niet meer doorgekomen. Ja zo een dingen. Het kan hier elke dag aan uwen toer zijn ook. Op elk moment, ook al is het hier met camera’s, als er gevochten word, ze komen daar gewoon niet tussen. Ze moeten een speciale eenheid oproepen maar hier zijn zoveel gebouwen, tegen dat die daar zijn, al de elektronische poortjes open, is het meestal al gebeurd. En als het gevecht nog bezig is en ze zien dat er niet meer dan twee of drie KO liggen dan betreden ze gewoon de plaats niet en dan laten ze het klam worden, ze roepen zelfs de betrokkenen personen niet op dat moment, ze wachten tot de wandeling over is en dan gaan ze verder op camerabeelden zien om hun rapporten te geven. En dan mogen wij nog gaan zeggen van, “Ik heb het gezien, het was die of dat en het was niet eerlijk”, daar wordt helemaal geen rekening mee gehouden.
Zo een dingen wat doet dat met uw mentaal welzijn?
Ja, mentaal kraakt u dat volledig. Ik ben mentaal nochtans ne sterken geweest, tot aan de dood van mijn moeder. En ik probeer hier ook nog altijd mijn hoofd recht te houden of niet achteruit te gaan, of recht te blijven staan. Maar het is soms niet mogelijk. Ze kraken u, ze breken u langs alle kanten, je bent een nummer, je bent een dossier. Ze vegen gewoon uw voeten aan wat je doet of laat of hoe je u voelt.
1887 - 12 - BNA-BBOT
Kleine anekdoten ook in Sint Gillis, heb ik de tandarts kunnen bezoeken. Maar hier in Haren zijn we nu de eerste week dat er een tandarts is, dit gesprek wordt opgenomen in mei 2023 en ik ben hier van oktober dus en nu komen de mensen en er is een heel lange wachtlijst. En ik kan het u zweren; hier zijn jongens die echt ontstekingen hebben. Ik heb het ook voor gehad maar bij mij was het een zware ontsteking op mijn wijsheidstand. Ik had op den duur gezegd “ik pak een scheermes en ik snij hem er zelf uit, dat zal wel bloederig worden maar liever dat dan tandpijn die je niet kunt houden, waarvan je uw hoofd tegen de deur laagt” En ook door toedoen van de dokter, hebben ze mij toen voor een voormiddag naar Sint Gillis gebracht, samen met paar gedetineerde. Want dat vind ik ook heel erg dat hier maandenlang geen tandarts was. En ja, je krijgt hier uitleg dat op niks trekt van “we vinden er geen, er zijn er geen” Ik heb zoiets van voor wat bestaat er dan een leger of studenten? Wij zijn de perfecte personen te leren. Ik heb hier ook nog nooit iemand de tandarts weten aanvallen of de kinesist, iemand dat u helpt. Maar ja.. leven met pijn, dat leert ge hier en kalm blijven. En ja heel snel situaties proberen in te schatten, maar ja, da lukt niet altijd.
Zoals ik al zei; veel dingen lopen ook fout. Er was hier enkele minuten geleden al een voorbeeld, “u hebt bezoek u moet in ruimte 4 zijn”; daar zat al iemand. Dus met al die camera’s hier en elektronica, weten ze nog steeds minder dan in Sint Gillis en Vorst waar dat iedereen zit. Niet te begrijpen.
Dat zijn hier ook kleinere secties. Ze moeten appel doen, dus telling en we hebben een aantal weken gehad dat ze gewoon gedetineerde misten, hoe kan dat? Ze kunnen hier volgen met hun batch tot op de meter of tot op de ruimte. Maar toch was het altijd “appel nominatief”. En dan mag je zijn waar je wilt dan bewegen ze niet, ben je bij de kine, ben je bij de dokter dan moet je daar wachten tot als heel de gevangenis hertelt is.
1887 - 13 - BNA-BBOT
Ja, wat heb ik hier in Haren nog geleerd? Het is hier echt een heel groot dorp. Door de dingen die ik hier doe, ze noemen dat werk, maar ik noem dat geen werk. Als je weet dat het € 1,10 per uur betaald is. Dat dorp is hier volledig onder-tunnelt. Er gaan nog nieuwe gebouwen open maar alles lijkt op elkaar. Het Medisch Centrum ziet er toch al een grote verbetering uit omdat de kamers ook al zijn aangepast aan rolstoelen etc. speciale baden voor mensen die verlamd zijn. Maar die mooie baden zijn al volledig beschadigd door werkmannen. Ik begrijp het niet, ze steken daar dan zoveel geld in en dan is hier geen controle daarop.
1887 - 14 - BNA-BBOT
Waar jij nu verblijft, kan je dat eens beschrijven?
Ja, ja, dus, ik heb het geluk. En dat geluk heb ik misschien mede door de moordpoging op mij te danken, dat de directie gezegd heeft: we gaan u proberen altijd in solo te zetten. Ookal is dat in de oude gevangenis niet gebeurd. Ik heb nog met duo's van alle soorten nationaliteiten gezeten, maar dus nu verblijf ik in een solo-cel, dus één persoon cel. En dat is al een groot voordeel ookal zijn de duo's hier veel groter. Je zit altijd met iemand waarvan je niet weet hoe die kan reageren of die zijn leven hier leeft, je kan worden samen gezet met iemand die zich helemaal niet hygiënisch onderhoud. Dus ik zit nu (hout vasthouden) in een solo-cel maar na dit gesprek kan dit veranderen, alles kan hier. Je mag u vooral niet op uw gemak voelen want als ze dat zien gaan ze iets veranderen.
Hoeveel is er uniek van uzelf in de cel, kun je dat wat inrichten?
Natuurlijk kan je uw cel inrichten. Ik heb het voordeel dat ik nog wekelijks een abonnement heb op een magazine. Niet dat ik daarvan veel gebruikt heb, maar vooral foto’s van mijn kind en mijn hond hangen daar omhoog. We kunnen het nog personaliseren. Als we dan over Haren spreken. Ja, dus uw lampen een beetje aanpassen zodat je het licht aan de tv kunt regelen. In Sint Gillis had ik een droogrekje gekocht, dat heb ik bevestigd aan mijn raam, eigenlijk kan en mag dat hier officieel niet, want daar zouden geen splijten zijn waar dat je dat tussen kunt bevestigen maar ja, het hangt mooi omhoog bij mij. Het is ook nog praktisch, omdat uw was beter droogt aan een raampje van 10 cm breed en twee meter hoog met gaatjes waar hij je moeite een sigaret doorkrijgt. Mmm wat nog…
Je kan een bidtapijt kopen, zelfs al ben je geen Moslim maar dat kan je dan als gewoon tapijt gebruiken. Kartonnen dozen zijn niet toegelaten, maar als ze weten dat je iemand bent die geen dingen verstopt. Illegale dingen, dan laten ze dat ook soms toe. In mijn geval hebben ze dat gedaan en ik heb gewoon een kartonnen doos als nachttafeltje. Wauw. Maar dat zijn zo van die dingen die u cel persoonlijker maakt, uw douchekop die je dan een beetje kunt transformeren.
Ik heb vooral het gevoel dat je hier leert om heel vindingrijk te zijn.
ja ja ja, mijn beddengoed maak ik vast met sluitingen van rijstkoeken zodat dat mooi opgespannen blijft want die matrassen zijn natuurlijk geen standaardmaat en ik zeg het; ik slaap er nu 5 maand op en na twee maanden was die al door gelegen dus… De kwaliteit is ook niet over nagedacht, zelfs een emmer is hier minder kwaliteit als in Sint Gillis en Vorst. Als je niet oppast en je zet hem in de weg, dan plooit die emmer gewoon bijeen, dat is niks kwaliteit.
1887 - 15 - BNA-BBOT
Een groot voordeel ook buiten de douche: wij hebben een microgolf. Maar dat wordt dan ook weer gebruikt in de andere richting; wanneer de etens-bedeling niet op tijd is en dan zeggen ze, ja, kunt het toch opwarmen? Maar als je uw lepel recht kunt zetten in uw soep of saus dan kan je dat in de microgolf zetten en da wordt misschien een beetje platter maar dat gaat geen wonderen verrichten.
Ook een voordeel, in Haren: we hebben hier waterdispensers. Maar die staan beneden, dus dan moet je weer zorgen dat je niet vergeet om een lege fles water of een lege fles cola mee te nemen. Die je hier koopt natuurlijk. Waar ik ook de waterkoker vul, wegens kalk in de waterleidingen, er is heel veel kalk hier. Wat ik ook niet snap dat ze dat niet aangepakt hebben. Dus ik onderhoud dat en dan ben ik ook verplicht om regelmatig azijn te kopen om dat zelf wat te ontkalken.
Zoals men algemeen weet, men wordt hier creatief. Als gevangenen kan alles van pas komen, dus als wij dozen, krijgen die getapet zijn met scotch, ik recupereer dat. Dat kan voor alles dienen, foto’s op hangen etc. Lege flessen recupereren wij, zakjes voor in de vuilbakken worden door mij gebruikt, dat zijn de broodzakken. Want anders moet je dat kopen en dat zijn ook weer enkele euro's per maand. Want het leven in de gevangenis is veel duurder dan buiten. En hoe komt dat? Omdat je buiten een inkomen hebt en hier heb je dat niet. Je wilt u eigenlijk een beetje comfort geven door u een fles cola te kunnen aanschaffen of u een pakje chips te kunnen aanschaffen. Dat zijn allemaal van die dingen die u in een gevangenis eventjes blij maken. Zelfs als mijn schoonmoeder mij verse lakens meebrengt die ruiken naar wasverzachter, ik kijk daar naar uit. Dat is echt. Zulke dingen kunnen we naar uitkijken.
Tweemaal per week krijgen we verse handdoeken dus 1 kleine, 1 grote en een washandje en soms keukenhanddoeken als die er zijn. Ik heb twee grote handdoeken op mijn cel want ik maak mijn bed graag strak op s ’ochtends en als ik dan TV kijk wil ik toch iets over mij leggen maar dat mag dus niet, dat zijn zo van die regels; je mag maar 1 handdoek hebben dus als er controle is moet je zorgen dat die handdoek daar niet ligt. Of je moet het leggen waar het te hoog of te laag is want dan moeten ze bukken of iets pakken om op te staan en dat doen ze niet. Enkel als er een vermoeden is van drugs of gevaarlijke dingen dan gaan ze uw cel binnenstebuiten draaien of zelfs naakt foerieren, wat ze bij mij ook al gedaan hebben.
1887 - 16 - BNA-BBOT
Dan ga ik terug naar Sint Gillis naar de corona tijd. Toen waren de wandelingen door de coronamaatregelen, ik denk per 6 of 7 personen altijd dezelfde bubbel. Dus mijn wandeling bestond uit een Albanees, ik, een Roemeen en 3 Arabieren. In de apenkooi noemde wij dat of ook wel een taartpuntje genoemd. En op een gegeven moment want ik draag wel een bril, maar mijn ogen zijn heel goed qua verzicht en zie ik op het metalen grill werk aan de wandeling zie ik een tennisbal liggen. Ja tof hè? Daarmee zouden we misschien kunnen voetballen ofzo. Maar ik zie ook dat daar plastic folie rond is. Dus ik begin mijn rekening te maken. 1 plus 1 is 2. En ja ik zeg tegen die andere mannen “zeg, zie je eens wat daar ligt?” Oh ja, zij waren ook direct mee. Dus als er zoiets gevonden wordt in Sint Gillis of Vorst. Dan zit daar meestal een cadeautje in van buitenaf. Dus ik zeg tegen de jongens, ik zal mij in het puntje van de taartpunt zetten waar de supervisie zicht had op de wandeling, voor het raampje en als ze kijkt dan verwittig ik jullie.
En vooral die jonge Arabieren, dat waren sportievelingen. Die deden elke een dag hun sportieve handelingen aan dat metalen hekwerk dus ik zeg “fait comme tu fait des sports” en ik als ik u waarschuw dan doe je alsof je moe bent of dat je eventjes rust. Maar die jongens waren heel enthousiaste en ze waren -excuseer voor mijn taalgebruik- als apen tegen die metaaldraad aan het stampen om een kleine opening te maken om die bal er door te trekken. Met als gevolg we krijgen hem te pakken maar de cipier heeft dat natuurlijk gezien door hun apenstreken. In mijn geval, ik was toen nog maar net binnen en normaal krijg je tabak om te roken. Maar ik had die al 3 à 4 weken niet gekregen. Dus die inhoud van die een bal wordt verdeeld en u kan raden wat daarin zat. Het is groen en het ruikt niet slecht. Dus ik had wel een leeg pak sigaretten. Zo leeg pakje van Marlboro. En ze vullen daarmee 1/3 met van die groene kruiden. Maar doordat ze de aap uithingen, wij komen binnen en; naakt foerieren; zonder boe of ba, echt denigrerend.
Diezelfde dag wou ik eerder een extra zakje suiker uit de doos pakken van de cipier omdat ik gezien had door mijn luikje dat sommige aan de overkant 3 zakjes per persoon krijgen in plaats van één.
En hij bij kwam bij mij, ik was een van de laatste cellen en ik zei, mag ik ook alstublieft? Al is het maar één zakje meer hè? Dat ik er twee heb in plaats van 3, want ik drink zwarte koffie. Ik had nog geen toegang tot melk dus ik heb uit die doos een extra zakje willen nemen op dezelfde dag als dat we die bal gevonden hadden dus wat hebben ze met mij gedaan? 3 dagen cachot. In daar in dat rapport dan gezegd; ookal zat er paardenhaar in die in die een bal, ik had het nog opgerookt doordat ik al 4 weken geen een tabak had, door hun fout. En zo heeft de directie dat ook genoteerd. Maar zoals ik al zei had ik het respect gekregen in Sint Gillis van bepaalde vrouwelijke cipiers omdat ik hun had geholpen van mijn foefelende celgenoot. En ik ben dan in het cachot gevlogen en het was één van die cipiers, een heel klein madammeke. Ik ken haar naam niet meer sorry, ik heb problemen met mijn geheugen hier. Zij moest mijn cachot voorbereiden en dat is mijn geluk geweest. Die heeft daar een boek gelegd, twee flessen water, oude kleren van de gevangenis want ze steken u daar bloot in en je moet daar uw plan trekken. Ze heeft zelfs de verwarming opgezet. Drie dagen hoor je mensen schreeuwen, bonken, bidden, het cachot is een hel gewoon. Tot op het gegeven moment dat ik zelf begon te neuriën om mezelf en de andere bezig te houden. En ja, na drie dagen kom je daaruit en je moet daar een maand van recupereren. Dat is echt een mindfuck, ookal ben ik daar min of meer goed gevallen omdat daar die cipierster “ illegaal” mij had geholpen. Ik kon mij toch toedekken met en oude pull van de gevangenis. Ze had zelfs nieuwe sokken klaargelegd en een dekentje, zo een groen army fleece deken. Maar toch heeft mij dat getekend, nog altijd.
Want hier noem ik dat luxe cachotten, ik weet hoe ze er in elke blok uitzien. En ze zijn luxe, maar dat wilt niet zeggen dat ze daar niet mensen kunnen in breken want een cel mag zo mooi zijn dat je wilt maar het is de vrijheid dat ze ontnemen en de manier waarop ze u behandelen dat u psychisch kraakt. Ze maken niet. Want je kan hier niet gemaakt worden, niet gerepareerd. De psycholoog die ik hier heb. Ik noem hem de mens die op zijn pensioen aan het wachten is. Trekt helemaal op niks die is letterlijk en figuurlijk op zijn pensioen aan het wachten. Die helpt u niet. Zoals ik al zei je moet formulieren 4 of 5 keer invullen. Hij weet dan zelf niet of dat hij ze ingescand heeft. Dat is nu eenmaal de gevangenis.
1887 - 17 - BNA-BBOT
Er bestaat hier veel respect onder gedetineerden. Er zijn er die nu ook aan het binnenkomen zijn. Nieuwkomers en jeugdigen, want de mannen van Vorst zoals hier genoemd; die worden aanzien als een van de meest respectueuze ten opzichte van alles onder mekaar, maar ook tegenover de cipiers. Voorlopig staan we daar nog bekend voor, want we zitten hier van Vorst in één of twee afdelingen en de cipiers zeggen dat zelf; jullie zijn de kalmste en de meest respectueuze eenheid.
Maar het kan het wel echt ontploffen en voorbeelden zijn het gebruik van de keuken beneden, het niet krijgen (nog altijd niet) van wc papier. Tijdens de ramadan was er dan ook eten dat niet op de bepaalde juiste tijden voor die gasten bedeeld werd etc. Wij doen zelf voorstellen maar daar wordt niet naar geluisterd. Want als je een voorstel doet, moet het win win situatie zijn of tenminste winsituatie voor de supervisie anders bereikt je hier niks. Maar als je iets kunt voorstellen waar een cipier minder van moet werken of minder kopzorgen heeft. Dat zal het 9 op de 10 geaccepteerd worden. Maar als je er zelf baat uit haalt. Nee.
afscheid
Ja, gaan jullie dan subiet naar het frietkot en smijt je het over de muur, hè? In vorst gebeurde dat; Quick en friet werd over de muur en appelsien met drank in.
En komt dat dan bij de juiste?
Je natuurlijk er wordt gecommuniceerd achter de muur he.
#1738
1886 - Exit
Interview met een gedetineerde in de gevangenis van Haren.
Overheen de periode 2022-2024 is BNA-BBOT met Exit aanwezig in de gevangenissen van Sint-Gillis, Vorst en Berkendael. In Exit creëert ... (voir plus)
Interview met een gedetineerde in de gevangenis van Haren.
Overheen de periode 2022-2024 is BNA-BBOT met Exit aanwezig in de gevangenissen van Sint-Gillis, Vorst en Berkendael. In Exit creëert BNA-BBOT een artistiek geluidsprofiel van de gevangenissen. Een participatief proces dat tot stand komt in samenwerking met gedetineerden, cipiers, directie en buurtbewoners. De gevangenissen van Sint-Gillis, Vorst en Berkendael verhuizen naar het grote gevangeniscomplex in Haren. Met Exit begeleiden we de sluiting van de drie Brusselse gevangenissen door het in kaart brengen van kleine en grote gebeurtenissen, verhalen uit het verre en recente verleden en field recordings. Veel geluiden die nu in de gevangenissen te horen zijn, zullen verloren gaan tijdens de verhuis naar en de modernisering van de gevangenis in Haren.
Het doel van dit project is het creëren van een auditief archief van de drie sites, het bewaren van verhalen en geluiden en het ontsluiten ervan voor een publiek via klankinstallaties in de gevangenissen in de periode na de verhuis. De installaties zijn site specifiek en immersief en onderzoeken de akoestiek, architectuur en materialen via geluid en maken deze toegankelijk voor het brede publiek.
Samenwerkingen: De Rode Antraciet, de Gemeentelijke Bibliotheek van Sint-Gillis, de Gemeentelijke Bibliotheek van Vorst, La Fonderie, BRUZZ, De Vlaamse Gemeenschap.
1886 - 01 - BNA-BBOT
Ik ben Matthias. Ik zit hier sinds augustus in de gevangenis. Het is ook de eerste keer voor mij dus het is very creepy allemaal. Ja, dat is moeilijk uit te leggen denk ik.
Ook in Sint Gillis. Dat was gewoon de hel. Omdat je daar gewoon wordt ingesmeten. Ze vertellen u niks. Je moet alles zelf ondervinden. Alles zelf merken. Ik heb daar veel zelfmoorden meegemaakt ginder in Sint Gillis. Als je dat dan 's nachts hoort, dat doet iets met een mens. Dus ja, dat was een minder toffe ervaring natuurlijk. Die persoon die in het nieuws is geweest die zichzelf in brand had gestoken, die zat twee cellen naast mij. Dat zijn geluiden die je niet rap vergeet, ik zal het zo zeggen.
Hier valt het nu we al beter mee, qua hygiëne en enz. maar daarvoor was het echt hellhole. Ik werkte daar in de keuken voor de officieren. We hebben daar op 1 week tijd 3 verschillende dieren binnen in de keuken live meegemaakt. Eerst was het een kat die door het plafond was gezakt. Dan was het een duif, en dan de derde, in diezelfde week was het een rat. Maar ja, ze deden daar ook niets aan onderhoud aan het gebouw. Dus je hebt eigenlijk de vleugel waar dat de keuken was, dan had je een andere vleugel en daartussen was er eigenlijk gewoon allemaal onkruid en afval en da lag daar en niemand deed daar iets aan en daar komen beesten op af. En als je dan het keukenraam open zet dan was dat maar een kwestie van tijd voordat die beesten binnen zaten. Hygiëne daar trokken zij hun niks van aan.
Ik heb daar ook geweten in Sint Gillis, de eerste week dat ik daar zat, hadden ze mij in een solo-cel gestoken. Die WC werkte niet. Ik heb dat dan aangegeven via rapport. Ze zijn een week later komen kijken en hebben ze mij gewoon gezegd; ja dit moeten we vervangen, maar daar hebben we nu geen tijd voor of geen goesting voor dus trek uw plan. Dat was echt een reality shock. Ik had toen ook van mening; oké dat ze mij van mijn vrijheid beroven. Dat is één ding. Maar dit is een straf op zich, een extra straf en dat hoort niet. Ik heb daar veel over nagedacht. Als je bijvoorbeeld een dier zou behandelen. Hoe dat je daar behandeld wordt? Ik denk dat je ook de gevangenis in vliegt voor verwaarlozing van de dieren. Maar met de mens mag dat allemaal daar hebben ze allemaal geen probleem mee. Dat ja, dat was Sint Gillis natuurlijk, hè.
Maar hier spelen ze er ook mee ze. Het is oké, het is hygiënischer natuurlijk maar hier ben je ook een nummer. Het warm eten. Wij krijgen dat om 5 uur 's avonds, maar staat al van in de middag eigenlijk op de sectie in zo aux bain marie. Maar ja, als je vis hebt of zeevruchten waren het onlangs. Ja, als je die pot opendoet, dan weet je al genoeg natuurlijk. Dan ruik je al van mijlen ver dat je denkt van oké, als je dat eet dan is dat gewoon ziek worden.
Dus ja, ik weet niet, er is een groot verschil tussen Sint Gillis en hier dat moet ik wel eerlijk zeggen, hier is het wat draagzamer want die hygiëne doet veel. Dat doet al heel veel, maar ja. Same shit, different place. Meer kan ik eigenlijk niet zeggen over de gevangenis daar en hier.
Mensen dat daar rondliepen waren ook wel gefrustreerder dan hier. Dat merkte ik ook. Want ik werkte daar dan in de keuken en dan mochten we normaal gaan zien elke dag douchen. Dat was één van de voordelen als je daar werkte. Maar dan waren de douchen kapot en dan mochten we gewoon niet meer gaan douchen. Maar ja, je staat daar wel mensen hun eten klaar te maken. We moesten dan ook frieten bakken of vlees bakken, dus je komt daar buiten je stinkt dan vollen bak naar alles en je mag u niet wassen.
1886 - 02 - BNA-BBOT
Uiteindelijk zit ik nu een jaar en half in afwachting, gewoon omdat ze mij vergeten zijn. Ze zijn mij vergeten over te brengen naar het gerechtsgebouw en dat twee dagen na elkaar. Ze hebben mij naar daar gebracht de eerste dag, maar dan zijn ze mij vergeten in de cel beneden in het gerechtsgebouw. Dan heeft mijn advocaat gezegd; nee, dat klopt hier niet. We moeten zo rap mogelijk terug een nieuwe datum krijgen en ze hebben daar hun fout toegegeven en zeiden dan; Binnen twee dagen mag hij al terugkomen. Dat is goed, dus ik heb hier dan ook iedereen ingelicht, maar dan was hier de griffie vergeten om mij in te boeken voor het transport, dus dan heb ik terug hier gezeten, wachtende wachtende wachtende. Dat was vorig jaar december 2022. En dan zei de rechter; we gaan het opnieuw behandelen in februari 2024.
Dit is eigenlijk een kleine straf. Het is niet 5 jaar, het is 3 jaar en half, 30 maanden daarvan is nog niet uitgesproken. Maar ze zien ze hier wel als actief, dus als dat daar helemaal anders uit draait, heb ik eigenlijk te lang in de gevangenis gezeten. Of, dan komen ze gewoon heel simpel af met “eigenlijk had je niet in de gevangenis moeten zitten.” Ja in principe zit ik nu al te lang. Want ze tellen nu 30 maanden mee op mijn moederfiche. Maar die 30 maanden zijn nog niet uitgesproken. En we zeggen dat ook van, ja maar, hoe kan dat? Want zeggen dan; het is niet definitief. Ik zeg; maar hoe kunt ge nu een gevangenisstraf moeten uitzitten die is niet definitief is? Ja, maar er is ergens een probleem, zeggen ze dan. Alleen komaan jongens, ik heb werk buiten, nog altijd, ze zijn op mij aan het wachten. Ja wachten, wachten, wachten nu.
Je kan dan verlof aanvragen of uitgangsvergunningen. Dat kan ik niet vragen. Omdat ik niet definitief ben. Dus ik mag normaal al sinds vorig jaar september op verlof, maar ik kan dat niet vragen omdat ik niet definitief ben. Dus ja, ik hang ergens in no-mans-land. Dus ik moet nu wachten, gewoon wachten, wachten, wachten. Het is gewoon te gek voor woorden. Want dan zeggen ze tegen mij; oké het is niet definitief, dus je kunt niet op verlof. Maar als het is voor in de gevangenis te zitten dan is die niet definitief toch wel in de gevangenis zitten. Het draait altijd uit naar hun profijt en ik ben elke keer gedupeerd, (de dupe) elke keer. Dat ik dan ook zoiets heb van “ale waar zijn we mee bezig.” Maar kijk, ik houd mij rustig. Ik ga daar voor geen ruzie gaan maken met iedereen want ik weet dat dat mij toch alleen maar verder van huis gaat brengen. Maar ik vind het ja, Ik vind het gewoon niet logisch. Als ik eerlijk moet zijn, Ik heb geen goed oog meer op justitie of rechtvaardigheid. “recht in België is niet rechtvaardig”. Dat zijn dingen die ik echt totaal niet snap. Want dan heb ik hier al mensen leren herkennen. Er is hier iemand bijvoorbeeld, dat is een dealer; die verkocht aan kinderen, aan jeugd/jongeren, drugs, heroïne en zo echt zware drugs. Niet gewoon een jointje of zo. Die mag nu buiten met enkelband. Ik zit hier dan eigenlijk gewoon voor twee keer rijden zonder rijbewijs en ik zit hier bijna twee jaar in de gevangenis dan. Dan denk je komaan?
Ik heb het ook tegen de psychologische dienst gezegd. “Ik ga hier slechter uitkomen dan dat ik ben binnengekomen.” Simpel. Jullie zijn gewoon met mensenlevens aan het spelen en ja, je kan daar gewoon niks aan doen. Niks.
We proberen alles te doen, we hebben de procureur generaal ook mee in verhaal getrokken, nu zijn we daar ook aan het wachten op een antwoord, maar ja, dat blijft altijd maar duren. Normaal gezien moest ik al in oktober de eerste keer zijn voorgekomen voor het Hof van Beroep. Maar daar is dat toen niet doorgegaan omdat ze mij in Sint Gillis gewoon vergeten waren op te geven voor mijn beroep. Na twee maanden ben ik daar achter gekomen en heb ik gevraagd hoe dat kwam en ze zeiden “ah ja das onze fout”.
Ik weet eigenlijk niet, wanneer kom ik buiten wanneer niet? En dat vind ik op zich dan ook weer een tweede straf. Waarom? Die onwetend, als je niet weet, oké, zo lang gaat het nog duren, dan heb je ergens iets waar je u aan kunt vasthouden. Maar nu, dat is gewoon… Niemand weet het, niemand kan mij iets zeggen. En ja dat is… als je mentaal niet een beetje sterk bent dan… Dan snap ik waarom dat mensen… Ja, ik heb hier nu veel buiten de gevangenis nog om voor te gaan. Maar ja, ik snap wel dat veel mensen hier zelfmoord plegen. Je wordt gewoon in die richting geduwd. Ik heb daar nooit begrip voor gehad voor mensen die zelfmoord plegen. Maar als je hier hebt gezeten dan snap je wel waarom dat die dingen gebeuren. Of waarom dat cipiers worden aangevallen.
Nu ook ze hebben thuis al een enquête gedaan om te zien of het verlof in orde zou zijn. Alles is in orde. Justitieassistenten heeft alles al goedgekeurd. En wat zeggen ze hier dan? Ja, maar ja, is dat niet definitief, dus we kunnen daar momenteel nog niks meer doen. We zijn nu al van december vorig jaar bezig met een enquête te doen. We zijn nu mei. We zijn 5 maanden verder en ze zijn nog steeds niet klaar. Ja, ik zeg het hoe, braver dat u gedraagt in de gevangenis, hoe minder ver je raakt. Dat is één van de dingen die ik hier heb gemerkt. Maar ik ga me daar niet aan laten vangen, want ik ben zo niet, dus ik ga mezelf niet veranderen daarvoor. Maar ik merk wel; de mensen die hoog van de toren kraaien, die krijgen veel rapper dingen gedaan. Dan als je gewoon ja knikt en beleefd blijft, dan blijf je wachten. Dus ik weet ook niet wat dat de vooruitzichten zijn. Dat vind ik eigenlijk wel jammer, want je weet het niet. Ik kan elk moment vrijgelaten worden. Maar ik kan ook wachten tot februari. Waar ik een beetje bang voor ben is dat ze daar gaan zeggen; de rechtbank heeft niet de middelen om vandaag een uitspraak te doen, dus we gaan het terug verzetten. En als ze dat terug verzetten, ja, dan blijf ik hier gewoon weer in afwachting zitten en ik kan geen kant uit. Dus als ze dan zeggen; nog een jaar erbij, dan zit ik hier een jaar bij. Wat ik totaal niet logisch vindt. Want dan heb je mensen die hier moorden begaan en die lopen hier na 6 maanden heel vrolijk buiten. Soms denk ik; ik had beter iets anders uitgestoken dan dit.
1886 - 03 - BNA-BBOT
Gewoon. Betrapt Zonder rijbewijs?
Ja en ik was mij er niet bewust van. Dat is dan uiteindelijk uitgekomen omdat ik een parkeerboete had. Maar ik rij met de auto van het werk, dus ja, ze hebben dat dan niet betaald. Dat is dan naar mij gekomen en dan was dat in één keer van oh, maar je had geen rijbewijs die tijd. En ik zeg jawel, jawel kijk. Toen hebben ze me daarop gepakt en dat was op twee verschillende dagen. Dus ze hebben gezegd, ah, twee keer. Ik was er zelfs niet van op de hoogte. Want ik had mijn rijbewijs zelfs nog bij mij in mijn bezit.
En het was gewoon niet geldig?
Op de telefoon tijdens het interview: Alarm, code oranje.
Dat is niks, dat is gewoon om te laten weten dat er een agressies is ergens.
Ik weet ergens dat als ik nu begin te schreeuwen of te doen, dat gaat alleen maar in mijn nadeel spelen. Want dan ga ik strikt zitten op de cel of dan ga ik minder bewegingsvrijheid hebben. Ookal ben je in uw recht, ookal heb je gelijk. Je gaat de strijd winnen, maar niet de oorlog. Dan gaan ze u toch sowieso terugpakken op een of andere manier de cipiers hier. En er moeten maar twee cipiers rapportjes schrijven dat je iets mis hebt gedaan en het is van dat en ja ik gun hun da gewoon niet.
De hoop ja, ik hoop altijd voor buiten. Dat is de enigste houvast die ik heb. Af en toe zie ik is mijn vriendin, want ja, verdere familie zie ik niet. Dat is de enigste persoon die ik zie. Dus mijn eigen kinderen, mijn ex vrouw die heb die nu ondertussen al bijna 10 maand niet gezien. Ik heb er al naar gevraagd, mijn vriendin heeft ook al proberen af te spreken dat ze iets met de kinderen kon afkomen. Maar mijn ex, ze houdt gewoon alles tegen. Ik wil wel bellen, maar als ik dan de vraag krijg van mijn kinderen van wanneer kom je terug? Ik kan daar niet op antwoorden. Menselijkheid is er niet, menselijkheid is er niet. Als je dat dan zegt, aan de directie, dat is allemaal normaal.
Want ik moet altijd lachen als ik kijk naar dat tv programma “recht naar de gevangenis.” Ik heb het gezegd, als ik hier buiten kom, ga ik ook een programma maken. Recht uit de gevangenis, de naakte waarheid van de gevangenis, en niet hoe dat ze het tonen op camera. Want er zijn heel grote verschillen. Als je dan ziet hoe dat het voorgesteld wordt op de media. Mijn zus, Ik had ze aan de telefoon voor haar verjaardag en ze zei ook tegen mij “amai das daar precies een hotel.” Dat moet je er ook niet van verwachten. Langs de andere kant, ik zie dat positiever omdat ik daar 4/5 maanden in Sint-Gillis heb gezeten. Als je hier op de wandeling loopt bijvoorbeeld is het wel al properder. Je loopt niet tussen vuil, je loopt niet tussen ratten of duiven die half zijn opgegeten door ratten. Dat ligt daar gewoon zo. Want als je daar sport op de wandeling, dan is dat goed om ziek te worden. Hoeveel bacteriën hangen daar en als je dat dan aankaart met die van de veiligheid, wat zeggen ze dan? Ja. Het is een fout van de gedetineerden, omdat ze hun voeding naar buiten smijten door het raam. Oké, ja dat er in één vleugel zotten zitten die dat doen, maar moet daarvoor iedereen zijn gezondheid naar de vaantjes gaan gewoon omdat er daar een paar excentrieke zitten? Dat snap ik niet dat, dat is te gek voor woorden. Sint-Gillis, ik kan er een boek over schrijven.
1886 - 04 - BNA-BBOT
En uw familie, het duurt heel lang tegen dat je in Sint-Gillis geraakt. Het is niet ver, maar het is gewoon het verkeer, de drukte. Dan parking vinden, komt je daar aan de deur. Dan is het opeens; nee sorry, het is strikte beweging, iedereen moet terug naar huis. Dat is onmogelijk, hè? Maar dat was daar echt heel vaak.
Het enigste geluk dat ik daar had was dat ik werkte in de keuken. Zodat ik een beetje deftig eten had. Dat was daar wel het goeie. Nu heb ik hier ook een jobke, dus ik hou me wel bezig.
Ik heb het nogal moeilijk op feestdagen. Met Kerstmis had ik het heel moeilijk. Normaal ja, Kerstmis dat is eigenlijk de enigste feestdag die ik vier. Dat is de enigste periode dat ik tof vind in het jaar. Nu hier zit ik natuurlijk alleen op cel, dan wordt je wel wat zotter. En dan mijn 40e verjaardag gevierd in de gevangenis, dat was ook een domper. Dat was ook wel minder natuurlijk.
Het probleem was dat je u moest inschrijven voor bezoek ginder en ze werkte daar niet toen, want het was om de 5 minuten staking. Dus om binnen te geraken, dat was eigenlijk ondenkbaar, dat lukte niet.
Ik zeg het ja voor dat rijden zonder rijbewijs, ik wil daarvoor echt wel gestraft worden. Het is nu niet dat ik mijn straf daarin wil ontlopen. Maar om dit helemaal mee te maken, dat vind ik er toch wel dik over.
Hier gefrustreerder uitkomen?
Ik denk heel vaak, Ik denk van alle mensen die hier buiten komen dat er heel veel mensen gefrustreerd buiten gaan. Ik weet dat je moet wachten. Ik ben niet de enigste die hier zit in de gevangenis, dus ik weet dat de psychosociale dienst ook heel veel werk hebben. Dat snap ik wel. Maar ze zijn nu 5 maanden bezig met één dossier voor mij. Ik had de strafuitvoering-rechtbank gevraagd voor een vrijlating of een enkelband ofz. wat zeggen ze; nee, de directie kan geen positief advies geven omdat ze gewoon geen dossier hebben van de psychosociale dienst. Dus zij kunnen eigenlijk niks niks niks doen.
Re-integratie? Nee, dat is er niet. Eigenlijk zou het de bedoeling moeten zijn dat je hier als een betere persoon uitkomt. Maar je snapt waarom dat veel mensen na hun tijd in de gevangenis eigenlijk heel rap resideerden. Dat is gewoon door één feit; hoe dat je hier behandeld wordt. Dat mensen zeggen weet je wat; laat het zo, ik zal wel mijn tijd uitzitten en gewoon gefrustreerd buiten komen. Dat is ja dat ik snap dat niet. Ik snap dat niet.
Interviewer: Ik vind het een bizar gegeven dat iemand die twee keer of zelfs 10 keer rijdt zonder rijbewijs, zolang dat die persoon kan rijden, ben jij geen gevaar voor mij, nog voor de maatschappij, dus ik snap het sowieso al eigenlijk al niet. Je haalt iemand weg uit zijn vrijheid, omdat die iets heeft gedaan dat niet gevaarlijk is door andere mensen aan zich maar creëert Potentieel iemand die wel…
En dan snappen ze niet dat die olifant dan uiteindelijk achteraf een stier wordt. Omdat je die mensen gewoon aan hun lot overlaat. Als hier iets vraagt, deftig of beleefd…
1886 - 05 - BNA-BBOT
Nu ook de TV is betalend geworden sinds februari. Dus wij moeten nu betalen om TV te kijken, 60 cent per dag. Sinds dat we die betalen blijft de TV constant haperen. Daarvoor hadden we ondertitels of een taalkeuze dat we konden verzetten naar Frans of Engels, de originele films of dan in een andere taal. Maar dat hebben we niet meer. Ik heb het nu al 6 keer aangekaart met de directie, met de boekhouding. Je krijgt gewoon geen antwoord. Maar ja, je moet ondertussen wel blijven betalen. Je moet betalen voor iets wat eigenlijk niet werkt.
Hoeveel verdien je als je hier werkt? Een euro en 10 per uur.
Want ik kan mij voorstellen dat mensen denken aan 60 cent voor een dag TV, dat is toch niks, maar als je dan € 1,10 verdient op een op een uur.
En dan de helft van de tijd klopt de rekening niet. Omdat er dan uren niet bij zitten. Vrijdag was mijn eerste werkdag. En normaal gezien maken ze zoiets van een 10 à 15 doosjes per dag en dan rond de 10 doosjes zit je aan de 7 à 8 euro. Dus ik heb de vrijdag echt wel van in het begin tot het einde hard werken, werken, werken, dus ik had 26 dozen gemaakt. Ik had dat uitgerekend ongeveer geteld en ze zeiden tegen mij; 40 cent per doosje dat je maakt. Maar dan moet je alles doen; overal stickers op plakken etc. Dus ik had uitgerekend dat voor 1 dag te werken ik iets van een 10 euro had verdiend op die dag. Maar dan moet je er echt wel voor werken, niet normaal. Ik heb dan der straks ook eens gevraagd aan die verantwoordelijke; kan je mij nu exact de eenheidsprijs geven van zo een doos. En die zei; ja, ik heb dan eens bekeken met die personen en die zeiden dat het voor vrijdag iets van een 5 euro was dat je zou verdiend hebben. Dat is al geen 20 cent meer per doos?
Dus ja om daar duidelijkheid in te krijgen dat zal ook weer een taak zijn.
Een zorgverzekering bedrijf, die hebben mij zelfs gevraagd om voor hun te komen werken. Dus die wouden zelf bij mij in de gevangenis een sollicitatiegesprek komen doen omdat het een knelpuntberoep is wat ik doe. Die die wouden mij zelfs aannemen ookal zat ik in de gevangenis. Dat maakte hun niks uit, omdat ze me echt nodig hebben. Nu. Ja. We weten het niet. Ik zit hier. We kunnen niks doen. Dat snap ik niet. Dat je dan mensen die eigenlijk niks hebben uitgestoken, of iets dat miniem is. Dat die dan moeten zitten. Ik bijvoorbeeld, ik kan perfect terug de maatschappij in en terug geld verdienen. De dag dat ik weer buiten kom, begin ik terug te werken, want mijn contract loopt nog altijd door. Nu het punt is in plaats van mij dan te laten werken. Nee, wat zeggen ze dan? Jij blijft hier, jij moet hier blijven zitten. Maar wat kost dat dan aan Belgische staat om mij een jaar hier te houden omdat ze twee fouten hebben gemaakt? En, wie betaalt dat? U en ik. En dan zit iedereen te zagen dat je op hotel zit. Maar de mensen die er iets aan kunnen doen… doen er niets aan. Dat is gewoon te gek voor woorden.
Hier zitten veel mensen waar ik mee heb gesproken. Waarvan ik mij afvraag, jongens serieus zit jij daarvoor in de gevangenis? Wat de hel? En dan leest je in de boekjes. Bijvoorbeeld Guy van de Zande opgepakt, kinderporno, afspraakjes gemaakt met kinderen, die van big en betsy; net hetzelfde. En, die hebben geen één dag in de gevangenis gezeten. Die krijgen dan, wat is het 40, 50 maand met uitstel? Dat ik dan echt vraag van? Waar zit de logica? Waar zit de logica gewoon?
Dat terwijl alle gevangenissen te vol zitten.
Mijn advocaat heeft al 20 keer een beroepschrift ingediend aan de directie en zelfs aan de griffie, aan zoveel verschillende mensen. Een paar keer heeft hij gewoon de envelop teruggekregen, dus aangetekend heeft hij gewoon een envelop terug gekregen waar dat op stond. “Meneer is niet aanwezig in de gevangenis.” Waar zit ik dan? Waar ben ik dan? Hallo?
PSD, - hebben mij onlangs ook zo een blad gestuurd; Ja, we gingen u normaal deze week komen opzoeken, het is niet gelukt om u te vinden. Maar nu zal het wel 3 weken duren, want ik ga in verlof en mijn collega gaat in verlof. Oké is goed na 3 weken, komen ze terug, maak ik van mijn oren. Dat is de enige dag dat ik is van mijn oren heb gemaakt. Waarom, zeggen jullie dat dat mijn fout is, terwijl ik hier was in mijn cel. Ik was hier, dus u kunt niet zeggen dat ik er niet was. “Ja, maar dat was door omstandigheden, met zo die alarmen enz. dus we zijn er niet geraakt.” Ja, oké, kunnen we dan nu verder doen? Ja, dat is een probleem, want de persoon die u assisteert die heeft nu in de in de paasvakantie haar enkel gebroken, dus die is nog eens 3 weken out. Dus we zijn weer een maand en een half verder en er is weer niks gebeurd.
Ik kan perfect weer buiten komen en werken. Terug de staat eigenlijk verlichten. Dat jullie niet meer moet betalen om mij hier te laten zitten. Snap je, maar…
Je zei helemaal in het begin dat je hier een nummertje voelde.
Ja dat is, hier wordt gewoon niet naar de menselijke kant gekeken. Totaal niks, niks, niks, niks, niks.
1886 - 06 - BNA-BBOT
Toen ik hier net was stond in het reglement; je mag een spelcomputer aanvragen. Dus had ik aan de directies gevraagd; wat mogen we vragen? Een PlayStation twee mag. Dus ik vraag dat aan via de officiële documenten. Het heeft in totaal 3 maand en een half geduurd voordat dat in orde kwam. Dan was er in de vorige sectie waar ik zat iemand in de cel onder mij, die zat bijna zo goed als elke week strikt, dus als die iets had uitgestoken of onbeleefd was geweest ofz. Die heeft zijn PlayStation aangevraagd; twee weken later heeft hij die PlayStation gekregen. Dat ik zelf tegen de directie zei; sorry maar jullie zien niet in wat een signaal dat jullie nu afgeven; je moet hier het varken uithangen, en je moet hier dingen slecht doen om iets gedaan te krijgen.
Oftewel, willen ze het niet snappen. Oftewel, zijn ze niet bekwaam genoeg om te snappen. Ik weet het niet, Ik weet het echt niet meer.
Dus ja, nu moeten we zien met mijn advocaat om mij vroeger buiten te krijgen. Hij zei me normaal gezien. Als je 1/3 al hebt gedaan, dus dat zou september zijn dit jaar. De directie zegt neen, het zal tot februari zijn. En men advocaat zegt dan ja, maar het is “wet le jeune” omdat je daar nog onder valt. Dat mogen ze niet zomaar weg wijzen dus dan moeten ze u eigenlijk in principe onder voorwaarden vrij Laten op 1/3. Dus daar gaat hij voor gaan, maar ja dus het is eigenlijk erg. Ik wil het heel graag geloven, maar al mijn hoop is eigenlijk weg. Ik heb geen hoop niet meer, want elke keer dat ik daarop hoop wordt dat gewoon teniet gedaan. Je kunt niks, ge kunt hier niet zot worden ook wat het gaat alleen maar slechter worden. Dus, maar ja, hoop ja, dat vervliegt gewoon. Want elke keer krijg je dan terug een slag in uw gezicht. Ja, elke keer.
1886 - 07 - BNA-BBOT
Maak je hier vrienden?
Vrienden, dat is eigenlijk een groot woord. Ik zeg het, ik heb hier buiten de gevangenis misschien en 5 vrienden. Ik heb heel veel kennissen. Maar vrienden heb ik er maar een vijftal, echte vrienden. Nu hier vrienden maken? Ja, ik weet het niet. Niet echt. Ik heb hier nog niet echt gezegd van oké, met die persoon wil ik hier buiten nog afspreken.
Een schets van een dag dagelijkse om hier te wonen?
Het zijn mensen waarmee je samenleeft. Dat is een beetje zo meer, zoals dat je in een B&B zou wonen of zo, snap je. Je hebt wel mensen rondom u. Het is geen familie of gerelateerd, maar je zit zo een beetje in hetzelfde systeem en je probeert elkaar misschien wel wat te steunen. Maar het is niet dat ik echt behoefte heb om met zo’n mensen hier buiten af te spreken. Ik ga niemand veroordelen. Maar mijn job laat dat ook niet toe om met zo een mensen rond te lopen, snap je.
Want het kan ook zijn dat alles gewoon wegvalt, wat dat normaal de bedoeling zal zijn. Dan ja, ik ben manager normaal gezien ICT manager. Ik kom normaal altijd in grote bedrijven, heel medische bedrijven. Gaat dat nog mogelijk zijn, gaat dat niet meer mogelijk zijn? De toekomst; je weet het niet. Dat is weer die wetteloosheid. Onwetendheid, dat is wat mij nu het meeste kapot maakt hier. Dat is gewoon het niet te weten.
Je komt dan vrij en J-je kunt je leven terug oppakken. Hoe hard is dit wel nog een blok aan uw been dan?
Ja heel hard, heel hard. Ik zeg het ICT. Op een jaar tijd verandert er heel veel. En als ik dan hier vraag om een bijscholing, of dit of dat. Ze kunnen mij daar niet in helpen. Omdat ze dan zeggen, van ja, maar ja, het niveau dat jij hebt in dat werk is te hoog. Jij zou eigenlijk hier opleiding kunnen geven in ICT. Dat is niet aan mij, snap je? Toen dat met die TV hier alles misliep heb ik de mensen hier ook geïnformeerd door te zeggen ja hier zitten de fouten en dat moet zo. Ik heb daar wel goede rapportjes voor gekregen als ik dat nodig zou hebben voor strafvermindering. Maar ja, als ze blijven zeggen “niet definitief, niet definitief” mag ik nog zoveel goede rapportjes hebben, ik heb geen enkel slecht rapport, maar ze kunnen er niks aan doen. Totdat ze zeggen; Het is niet meer definitief en wie kan dat uitspreken; een rechter of procureur of magistraat, of wat is het?
Want het Hof van beroep zelf daar is iemand die daar werkt en die heeft zelf ook al gezegd dat dit niet normaal is. Dit is niet juist. Dit zou eigenlijk in principe dat niet mogen, maar ja. Die heeft ook gezegd bij justitie is niks anders. Problemen, problemen, problemen, dus wat wil je dan, dat ze voor mij een uitzondering gaan maken? Nee. Maar ja, en dan wraakgevoelens. Soms denk ik wel zo van; ik ga die mensen hier allemaal ne keer goed liggen hebben als ik er buiten kom, maar ja. Dat kan je ook niet doen he, voor het zelfde geld zit je hier binnen de kortste keren terug. Ik heb het gezegd, dit is een once in a life time. Ene keer, nooit niet meer, nooit meer. Ik denk dat als ik zie dat het rood is om over te steken dat je vroeger dacht “er komt toch niks, ik ga toch vlug overlopen” ik durf zelfs dat niet meer. Gewoon omdat ik weet hoe het werkt. In het begin heb ik daarmee gelachen. Je weet wanneer je binnenkomt, maar je weet niet wanneer je buiten geraakt. Dat is het grootste probleem.
1886 - 08 - BNA-BBOT
En wat is dat dan als je binnenkomt, wat moet ik mij daar bij voorstellen?
Ja, ik was er niet van op de hoogte, dus de politie is mij dan bij mij thuis komen halen. Dat was de dag van mijn dochter haar verjaardag. Die zijn mij gewoon thuis komen halen en ze hebben mij dan overgebracht naar daar. Dan hebben ze mij daar gezegd; je krijgt enkelband want het is niet lang genoeg. Is goed ja. Dan zijn ze mij de week daarna terug komen halen om zogezegd die enkelband in orde te brengen. Wat hebben ze dan gezegd? Je bent een dag te laat, het verandert naar gevangenisstraf.
Zomaar? En dan ben je gewoon niet meer thuisgekomen?
Ik ben mezelf gaan aanmelden toen, want ze hadden mij gezegd dat ik moest teruggaan, voor die enkelband te gaan tekenen en blablabla. En dan was het van ja maar je moest hier de vrijdag zijn voor 3 uur ik zeg ja maar da lukte mij niet. Ik werk, ik kan dat niet zomaar? Het was ook niet afgesproken of zo. Nou ja pech zeggen ze dan.
Dus je gaat naar daar voor een enkelband, en ze zeggen op dat moment, pech, je moet nu binnen.?
Ja ik stond daar echt in shock. Ik had zelfs geen kleren bij. Ik had niks bij niks, niks, niks. Ik stond daar gewoon serieus? Wij gingen normaal een paar dagen vertrekken met de kinderen op camping. Dat is ook allemaal niet doorgegaan en sindsdien ben ik aan het wachten aan het wachten, aan het wachten. Om iets te weten. Maar ik ben er gewoon nog altijd niet wijzer uit geworden. Dus sinds augustus ja eigenlijk september, nee juli ben ik gedetineerd en ik weet totaal niet hoe lang dat nog gaat duren, of wanneer het gedaan is. Mijn advocaat zegt “ze kunnen u maximum zo lang houden.” Maar ik weet het op den duur niet meer, ik geloof het niet meer.
Het is een beetje de goedheid in de mensen die wordt teniet gedaan, want als ik hier buiten kom… vroeger was ik nog behulpzaam of dit of dat maar nee, sorry. Dat gaat gedaan zijn.
1886 - 09 - BNA-BBOT
En ondertussen heeft u uw kinderen ook al zo lang gewoon niet meer gesproken of gezien?
Nee. Want ik had gevraagd om verlof te kunnen krijgen, gewoon voor de feestdagen dan. Maar ja, niet definitief, we kunnen niks meer doen. Dus ze zeggen eigenlijk tegen mij; als je nu schuld bekent, dan zit je definitief en dan mag je naar buiten met een enkelband. Of dan mocht ik eigenlijk de gevangenis verlaten. Maar ik moet eerst gaan zeggen dat ik iets heb gedaan wat ik niet heb gedaan. Nee sorry, ook al betekent dat mijn vrijheid? Nee, dat is een nee. Dat klopt niet.
Wat willen ze dat je zegt dan?
Slagen en verwondingen. Ja, dan hebben ze daar ook nog bij gekletst, dus ze hebben alles gewoon opgeteld. Zodat ze konden zeggen; nu is het boven 3 jaar. En het heeft er niks mee te maken. Daar is zelfs nog geen uitspraak voor geweest. Dat is gewoon een mondelinge verklaring. Er is zelfs geen bewijs, er kan geen bewijs zijn, want er is niks gebeurd. Dus daar hebben ze mij voor beticht. Iemand is dat bij de politie gaan zeggen dat ik die had afgeslagen. Ik ben daarvoor op gesprek geweest bij de politie. Ik heb ook gezegd; laat die testen, laat die naar een dokter gaan voor een medisch verslag. Niks; gewoon op een audiovisueel verhoor ben ik zogezegd veroordeeld. Ik zeg ja, maar dat klopt hier allemaal niet. Mijn advocaat zegt ook, what the hell? Maar dus ik was niet aanwezig op de zitting, omdat ik er dus niet van op de hoogte was.
Eigenlijk is het punt zo; ik ben bij mijn vriendin gaan wonen omdat mijn huis op die moment onbewoonbaar ging verklaard worden. Dus ik kon daar niet met mijn kinderen verblijven.
Langs mijn eigen kant ergens wel mijn fout omdat ik niet dagelijks mijn post ging checken enz. dus daar is iets binnengekomen en ik was er niet van op de hoogte. En dan is eigenlijk alles in één keer gevallen. Gewoon ja dat was in één keer; boem.
Dan was het tijdelijk in beroep gaan. Ik had een verzet aangetekend. Daarmee zijn we begonnen, verzet aangetekend. Dus mijn advocaat had verzet aangetekend. Maar de griffie in Sint Gillis had tegen mij gezegd; “Je moet dat zeggen. Je moet dat zeggen” dan ben je binnen de twee weken buiten. Ik ken niks van het rechtssysteem, vraag mij alles van computers, daar kan ik u antwoorden op geven maar rechtssysteem niet, dus ik luister, ik doe dat. En wat zegt de rechtbank; ah maar meneer, u hebt twee keer verzet aangetekend. Ja, dan is dat ontvankelijk. Kunnen we niks meer doen. Oké dan moet je beroep aantekenen, dus nu hebben we dan een beroep aangetekend, maar ja…
Als ik nu zou zeggen van hé, Ik heb dat gedaan. Dan ben ik eigenlijk in principe morgen buiten. Had ik nu 6 maand minder gehad, had ik ook geen ene dag in de gevangenis gezeten. Alles tot 3 jaar is niet uitvoerbaar, zeggen ze dan. Men advocaat zegt ook dat die 30 maand sowieso gaat wegvallen, want er is geen bewijs. Maar ja, dan valt die 30 maand weg en is het eigenlijk gewoon 12 maand, dus dan was het niet uitvoerbaar geweest. En als ik dan tot februari zit te wachten, heb ik eigenlijk 19 maand gezeten, dus 7 maand te lang. Als je die 12 er dan van aftrekt, heb je zo lang gezeten voor niks.
Nou, we zullen zien. We zullen zien wat dat geeft dan. Ze zeggen ook “ja maar dan kan je de staat aanklagen!” Waarom zou ik dat doen? Ik heb er gewoon geen vertrouwen niet meer in. Dan ga ik nog liever in de plaats van € 15.000 aan mijn advocaten geven gewoon naar het buitenland. Ik heb altijd gewerkt, nooit een dag gedopt of niks, nooit geprofiteerd van het systeem. En dan wordt je zo behandeld? Laat zitten dan. Trekt u plan.
1886 - 10 - BNA-BBOT
Bezoek krijgen in Haren?
Hier is het veel beter. Omdat de bezoeker zich hier gewoon kan aanmelden. En kwartiertje later zie je elkaar. Maar daar was dat echt aanvragen, goedkeurig dan is die goedkeuring er niet. Ik woon hier 5 minuten vandaan. Vroeger moest je naar Sint Gillis, dat is een uur en half onderweg, nu is het eigenlijk 5 minuutjes van hier. Als ik hier buiten kom, kan ik gewoon te voet ik naar huis.
Is dat niet heel raar?
Dat is heel raar, ja. Omdat ik hier heel veel herkenningspunten heb, zoals de kerk. En dan zie je dat en je weet waar je bent, je kan u echt situeren. Ik heb de gevangenis hier nog zien opbouwen. Ja dat is echt freaky. Maar ik vind wel al beter dat ik weet dat ik dicht bij huis zit dan in sint-Gillis. Het is echt heel raar. Ik ben eigenlijk heel dicht bij huis, maar toch kei ver. Ja, dat is echt heel erg.
Bij de opbouw was het altijd zo; kijk maar die gaan daar goed zitten. Die mannen die gaan daar goed zitten, en dan uiteindelijk zit ik er zelf. Dat is echt wel wow. Als ik bijvoorbeeld in de cel van mijn medegedetineerde door de ruit kijk, dan kijk ik recht op een gebouw waar dat ik heb moeten werken in ICT. Dus dat weet ik van oké, ja, die persoon zit daar, die zit daar, die zit daar. Dat is raar.
Ik leef voor mijn werk snapje. Dus je ziet uzelf daar eigenlijk staan, maar je kan geen kant uit. En je weet wat daar allemaal gebeurt, welk werk dat is. Dat is wel moeilijk. Nja; niks aan te doen, wachten. Wachten, wachten, wachten. Meer kunnen we niet doen. En zot worden.
Ik probeer zoveel mogelijk mezelf af te sluiten van de buitenwereld. Hoe minder dat ik weet, hoe beter. Dan kan ik het me ook niet aantrekken. Ik denk altijd: er komt een dag dat ik hier buiten loop. Daar trek ik me wel aan op, er zijn veel mensen die het vele erger hebben dan ik. Mijn vrijheid is nu misschien beroofd. Ja, oké. Maar er zijn mensen die nu op hetzelfde moment in een ziekenhuis zitten met hun kinderen en horen krijgen dat hun kind leukemie heeft of dat hun kind misschien nog maar 6 maand gaat leven. Dat is veel harder dan waar ik nu inzit snapje. Ik weet, ik kom hier buiten. Ik heb nog een leven voor mij. Maar die mensen die zouden heel graag willen wisselen met ons en zeggen; ik wil daar gerust een jaar gaan zitten als ik dan weet dat de gezondheid van mijn kind dan inorde is. Dat zijn dingen waar je u aan vasthoudt of wat het voor mij iets makkelijker maakt in mijn hoofd. Maar het is niet altijd zo denken. Het is op de momenten, zoals de verjaardagen en Kerst enz. dan hakt het er ook in. Je kan wel rationeel denken, maar tussen het denken en het voelen is toch nog een groot verschil.
1886 - 11 - BNA-BBOT
Die verjaardag en Kerst hoe was je dag? Je stond op en wat dan?
Ja, ik ging werken. Voor een euro per uur mij laten af kafferen. En dan s ’avonds gewoon terugkomen douchen, eten, slapen.
Ja voor mijn verjaardag was het nu minder. Omdat het mijn 40e verjaardag was, ik had van alles gepland. We gingen normaal de Fjorden gaan doen enz. Noorwegen, Zweden, die kanten. Daar zouden we normaal een mini cruise doen voor mijn verjaardag. Dan weet je oké, ik had nu daar kunnen zitten en zit ik hier.
En kerst is gewoon, ik vind dat echt familie. Dat is een familie aangelegenheid. Dat is lichtjes, den boom ja, dat maakt mij gelukkig. Ik weet niet waarom, ik kan dat niet uitleggen. Maar dat is zo die sfeer die daar rond hangt. Dat maakt mij gewoon gelukkig. Ik moet niet zo een groot feest hebben.
Dat is onnozel maar ook zo Kerstmuziek; Michael Bublé 100 keren diezelfde dag en dan meezingen en onnozel doen. En dan zit je hier; helemaal alleen. Normaal gezien zit ik dan zo in de familiesfeer of met mijn gezin. En nu zit ik hier gewoon helemaal alleen, in een kamertje. Ja, dat was moeilijk.
Maar ik ben blij dat ik toch hier Kerst heb moeten meemaken en niet in Sint-Gillis. Want ze hadden ook kunnen zeggen dat ik in Sint-Gillis moest wachten omdat ik niet definitief ben maar omdat ze hun fout denk ik ergens hebben gezien, wetende dat ze wel weer een fameuze fout gemaakt hebben. Hebben ze mij naar Haren gebracht. Ze hadden iedereen gevraagd of ze wouden gaan naar Haren en iedereen moest teken maar ik werkte tot 8 uur in de keuken en er was een van de cipiers die tegen mij zei; ja morgen moet jij naar Haren dus zie maar dat je klaarstaat. Dat was ook wel freaky.
Wat ik persoonlijk aan deze gevangenis beter vind is dat je u douche hebt, dus u hygiëne kunt jezelf bepalen. Daarin Sint Gillis, heb ik de eerste 3 maand, het was augustus, het was vorig jaar warm, hittegolven 35/36 graden en douchen mocht je maar één keer per week doen. Wat de hel, dus da was echt kapot gaan van de warmte in uw cel daar. Dat was erover. Dus daar ben ik al blij om, dat we onze eigen hygiëne hier hebben. TV heb ik hier ook, iedereen heeft dat, dus dat vond ik ook al wel positief. En dan ja, de badges gewoon; zelf een beetje meer vrijheid om rond te lopen, een deur opendoen. Dat is misschien heel onnozel maar gewoon uw eigen deur opendoen. Ik mocht 5 maanden geen één deur opendoen. Cipiers deden dat altijd voor u en liepen altijd met u mee. En in één keer waren we zo vrij; we mochten zelf naar de wandeling gaan met je badge. Klein beetje, dat is eigenlijk peanuts, maar het doet veel met een mens vind ik.
1886 - 12 - BNA-BBOT
Anekdote?
Het grappigste moment, ale grappigste... grappig en niet grappig eigenlijk. Er was dus iemand die 15 jaar voor moord zat en die mocht ook in de keuken beginnen.
Het hoofd bij zijn delict was bijna helemaal afgesneden. Dus het was echt gruwelijk. En die mens mocht dan bij ons gewoon in de keuken met keukenmessen komen werken. Dat ik ook zoiets had van als die hier gewoon efkes een kortsluiting maakt in zijn hoofd, dat wordt hier een bloedbad, hè?
En dan mocht ik samen met hem met de staking, want met de staking hebben ze maar twee personen nodig omdat het enkel spaghetti was. En dan was het ook niet betalend voor de cipiers en voor de politiepersoneel enz. En op een gegeven moment die kat, -ik heb daarstraks gezegd dat er een kat door het plafond was gezakt- dus die kat valt door het plafond. En wij kijken dus gewoon naar buiten. We kijken omhoog, da was zo een vals plafond, wij kijken omhoog en wij keken gewoon naar het buiten. Dus hij is toen op de frigo geklommen en hij zei; geef mij 5 minuten en ik ben hier gewoon buiten, buiten de gevangenis. Wij konden daar eigenlijk ontsnappen. Door op een Frigo te springen hup en dan door dat plafond waren wij direct buiten op het dak en dan konden we over één muur. Het grappigste vond ik dan… Dus waar dat gat was moesten ze geweten hebben dat die infrastructuur niet dicht gebouwd was, want dat was open. Belachelijkste vind ik gewoon dat je daar dan een luchtfoto naast hangt van de gevangenis van Sint Gillis; “u bent hier.” Ok dus hier is da gat, als we daarop springen dan zijn we op dat dak en dan moet je hier gewoon zo lopen, daar afspringen en dan zijn we op straat. Binnen hoeveel tijd gaan ze ons komen halen? Binnen een uur of twee ja daartegen zitten wij gewoon in Luxemburg. Als we het nu echt willen uithangen, we zijn hier gewoon direct weg en niemand weet niks meer van ons.
Maar ja, dat is Sint Gillis blijkbaar, hé. Ik heb daar nu ook weer een anekdote over gehoord van deze week of vorige week van wat er is gebeurd in Sint Gillis. Ze hebben de verkeerde vrijgelaten. Ja, dat kan daar echt allemaal.
#1737
1885 - Exit
Interview met een gedetineerde in de gevangenis van Haren.
Overheen de periode 2022-2024 is BNA-BBOT met Exit aanwezig in de gevangenissen van Sint-Gillis, Vorst en Berkendael. In Exit creëert ... (voir plus)
Interview met een gedetineerde in de gevangenis van Haren.
Overheen de periode 2022-2024 is BNA-BBOT met Exit aanwezig in de gevangenissen van Sint-Gillis, Vorst en Berkendael. In Exit creëert BNA-BBOT een artistiek geluidsprofiel van de gevangenissen. Een participatief proces dat tot stand komt in samenwerking met gedetineerden, cipiers, directie en buurtbewoners. De gevangenissen van Sint-Gillis, Vorst en Berkendael verhuizen naar het grote gevangeniscomplex in Haren. Met Exit begeleiden we de sluiting van de drie Brusselse gevangenissen door het in kaart brengen van kleine en grote gebeurtenissen, verhalen uit het verre en recente verleden en field recordings. Veel geluiden die nu in de gevangenissen te horen zijn, zullen verloren gaan tijdens de verhuis naar en de modernisering van de gevangenis in Haren.
Het doel van dit project is het creëren van een auditief archief van de drie sites, het bewaren van verhalen en geluiden en het ontsluiten ervan voor een publiek via klankinstallaties in de gevangenissen in de periode na de verhuis. De installaties zijn site specifiek en immersief en onderzoeken de akoestiek, architectuur en materialen via geluid en maken deze toegankelijk voor het brede publiek.
Samenwerkingen: De Rode Antraciet, de Gemeentelijke Bibliotheek van Sint-Gillis, de Gemeentelijke Bibliotheek van Vorst, La Fonderie, BRUZZ, De Vlaamse Gemeenschap.
1885 - 01 - BNA-BBOT
#1736
1883 - This is US. This is Brussels.
Koba Boratinsky, né en 1971 à Varsovie et arrivé à Londres puis à Bruxelles à l'âge de 16 ans, militant dans cette période historique pour la Pologne après la chute du rideau de fer. Il ... (voir plus)
Koba Boratinsky, né en 1971 à Varsovie et arrivé à Londres puis à Bruxelles à l'âge de 16 ans, militant dans cette période historique pour la Pologne après la chute du rideau de fer. Il vit à Forest et occupe un poste de direction à la Commission européenne. Il aime la richesse et la diversité de l'architecture historique de la ville. Les questions qu'il se pose pour l'avenir concernent la place du vélo et de la mobilité, l'égalité et la réduction du clivage entre les riches et les pauvres.
1883 - 01 - BNA-BBOT
Koba Boratinsky, né en 1971 à Varsovie et arrivé à Londres puis à Bruxelles à l'âge de 16 ans, militant dans cette période historique pour la Pologne après la chute du rideau de fer. Il vit à Forest et occupe un poste de direction à la Commission européenne.
1883 - 02 - BNA-BBOT
Il aime la richesse et la diversité de l'architecture historique de la ville.
1883 - 03 - BNA-BBOT
Les questions qu'il se pose pour l'avenir concernent la place du vélo et de la mobilité, l'égalité et la réduction du clivage entre les riches et les pauvres.
#1735
1882 - This is US. This is Brussels.
Inès Amorim, née en 1995 à Porto, Portugal, venue à Bruxelles pour la première fois en 2018 pour un stage, vit à Ixelles, est ingénieure et chercheuse chez Procter & Gamble. Est également ... (voir plus)
Inès Amorim, née en 1995 à Porto, Portugal, venue à Bruxelles pour la première fois en 2018 pour un stage, vit à Ixelles, est ingénieure et chercheuse chez Procter & Gamble. Est également partie en Irlande pendant deux ans pour des raisons professionnelles et est revenue à Bruxelles. Aime la communauté portugaise de Bruxelles, l'escalade et la randonnée. Les trois questions qu'elle se posent pour l'avenir concernent le climat et la consommation, l'accessibilité financière et l'intégration des nouveaux arrivants.
1882 - 01 - BNA-BBOT
Inès Amorim, née en 1995 à Porto, Portugal, venue à Bruxelles pour la première fois en 2018 pour un stage, vit à Ixelles, est ingénieure et chercheuse chez Procter & Gamble. Est également partie en Irlande pendant deux ans pour des raisons professionnelles et est revenue à Bruxelles.
1882 - 02 - BNA-BBOT
Aime la communauté portugaise de Bruxelles, l'escalade et la randonnée.
1882 - 03 - BNA-BBOT
Les trois questions qu'elle se posent pour l'avenir concernent le climat et la consommation, l'accessibilité financière et l'intégration des nouveaux arrivants.
#1734
1881 - This is US. This is Brussels.
Yohan Musu, né en 2007, vit à Watermael-Boitsfort, fréquente l'école Freinet à Genval, a des racines italiennes, allemandes et françaises. Il aime le skate et les scouts. Ses souvenirs de ... (voir plus)
Yohan Musu, né en 2007, vit à Watermael-Boitsfort, fréquente l'école Freinet à Genval, a des racines italiennes, allemandes et françaises. Il aime le skate et les scouts. Ses souvenirs de Bruxelles sont liés à ses amis et à son quartier. Les questions qu'il pose à l'avenir concernent le paysage culturel, la politique de la Belgique et ce que nous apprendrons à l'école, par exemple sur le climat et les migrations.
1881 - 01 - BNA-BBOT
Yohan Musu, né en 2007, vit à Watermael-Boitsfort, fréquente l'école Freinet à Genval, a des racines italiennes, allemandes et françaises. Il aime le skate et les scouts.
1881 - 02 - BNA-BBOT
Ses souvenirs de Bruxelles sont liés à ses amis et à son quartier.
1881 - 03 - BNA-BBOT
Les questions qu'il pose à l'avenir concernent le paysage culturel, la politique de la Belgique et ce que nous apprendrons à l'école, par exemple sur le climat et les migrations.
#1733
1880 - This is US. This is Brussels.
Dalia Trusca, née en 1979 à Bucarest et à Bruxelles depuis 2006, vit à Woluwe-Saint-Lambert, travaille pour la Commission européenne, est d'origine roumaine. À Bruxelles, elle ... (voir plus)
Dalia Trusca, née en 1979 à Bucarest et à Bruxelles depuis 2006, vit à Woluwe-Saint-Lambert, travaille pour la Commission européenne, est d'origine roumaine. À Bruxelles, elle s'intéresse à la communauté européenne et internationale, y compris dans son quartier. Les trois questions posées à l'avenir concernent la démographie et les langues à Bruxelles, le climat et l'écologisation, la sécurité et le maintien de l'ordre.
1880 - 01 - BNA-BBOT
Dalia Trusca, née en 1979 à Bucarest et à Bruxelles depuis 2006, vit à Woluwe-Saint-Lambert, travaille pour la Commission européenne, est d'origine roumaine.
1880 - 02 - BNA-BBOT
À Bruxelles, elle s'intéresse à la communauté européenne et internationale, y compris dans son quartier.
1880 - 03 - BNA-BBOT
Les trois questions posées à l'avenir concernent la démographie et les langues à Bruxelles, le climat et l'écologisation, la sécurité et le maintien de l'ordre.
#1732
1879 - This is US. This is Brussels.
Denis Longree, né en 1993 et élevé à Bruxelles, habite à Berchem-Sainte-Agathe, est professeur de mathématiques. Il aime discuter avec ses élèves. Ses souvenirs de Bruxelles sont liés à des ... (voir plus)
Denis Longree, né en 1993 et élevé à Bruxelles, habite à Berchem-Sainte-Agathe, est professeur de mathématiques. Il aime discuter avec ses élèves. Ses souvenirs de Bruxelles sont liés à des endroits comme le parc Faider, Solbosch, Anneessens et à toute sa vie qui s'est déroulée à Bruxelles : l'école, les amis, les loisirs, la croissance, les études, le travail. Les trois questions qu'il pose à l'avenir concernent les voitures et la question de savoir s'il est encore permis de conduire, le développement des quartiers et l'accessibilité des loyers.
1879 - 01 - BNA-BBOT
Denis Longree, né en 1993 et élevé à Bruxelles, habite à Berchem-Sainte-Agathe, est professeur de mathématiques. Il aime discuter avec ses élèves.
1879 - 02 - BNA-BBOT
Ses souvenirs de Bruxelles sont liés à des endroits comme le parc Faider, Solbosch, Anneessens et à toute sa vie qui s'est déroulée à Bruxelles: l'école, les amis, les loisirs, la croissance, les études, le travail.
1879 - 03 - BNA-BBOT
Les trois questions qu'il pose à l'avenir concernent les voitures et la question de savoir s'il est encore permis de conduire, le développement des quartiers et l'accessibilité des loyers.
#1731
1878 - This is US. This is Brussels.
Hilda Lodigeois est née en 1950 à Bruxelles, vit à Ganshoren et est retraitée, bénévole à la Croix-Rouge. Elle a été très active en tant qu'éducatrice dans le scoutisme. Pour elle, ... (voir plus)
Hilda Lodigeois est née en 1950 à Bruxelles, vit à Ganshoren et est retraitée, bénévole à la Croix-Rouge. Elle a été très active en tant qu'éducatrice dans le scoutisme. Pour elle, Bruxelles est une ville à taille humaine, cosmopolite et multiculturelle, qui présente de nombreuses évolutions positives en matière de mobilité durable, comme les transports publics et le vélo. Les guinguettes, où les gens aiment passer les beaux jours, constituent pour elle un phénomène nouveau. Elle parle des différentes communautés et des lieux où elles se trouvent le plus souvent : Naamsepoort, Abattoir, la différence entre le nord et le sud de Bruxelles. Ses questions sur l'avenir concernent la politique et l'écologie à Bruxelles.
1878 - 01 - BNA-BBOT
Hilda Lodigeois est née en 1950 à Bruxelles, vit à Ganshoren et est retraitée, bénévole à la Croix-Rouge. Elle a été très active en tant qu'éducatrice dans le scoutisme.
1878 - 02 - BNA-BBOT
Pour elle, Bruxelles est une ville à taille humaine, cosmopolite et multiculturelle, qui présente de nombreuses évolutions positives en matière de mobilité durable, comme les transports publics et le vélo. Les guinguettes, où les gens aiment passer les beaux jours, constituent pour elle un phénomène nouveau. Elle parle des différentes communautés et des lieux où elles se trouvent le plus souvent : Naamsepoort, Abattoir, la différence entre le nord et le sud de Bruxelles.
1878 - 03 - BNA-BBOT
Ses questions sur l'avenir concernent la politique et l'écologie à Bruxelles.
#1730
1877 - This is US. This is Brussels.
Maya Circiu, née en 2016 en Roumanie, vit à Schaerbeek avec ses parents, va à l'École 1, a une sœur Bianca âgée de 20 ans en Roumanie qui lui manque. Elle aime aller au Botanique pour ... (voir plus)
Maya Circiu, née en 2016 en Roumanie, vit à Schaerbeek avec ses parents, va à l'École 1, a une sœur Bianca âgée de 20 ans en Roumanie qui lui manque. Elle aime aller au Botanique pour jouer et pour la nature. Elle veut devenir enseignante plus tard. Elle aime les jeux sur son téléphone, jouer et regarder le football, la soupe, les fêtes d'enfants comme Pâques, Saint-Nicolas et Halloween.
1877 - 01 - BNA-BBOT
Maya Circiu, née en 2016 en Roumanie, vit à Schaerbeek avec ses parents, va à l'École 1, a une sœur Bianca âgée de 20 ans en Roumanie qui lui manque. Elle aime aller au Botanique pour jouer et pour la nature. Elle veut devenir enseignante plus tard. Elle aime les jeux sur son téléphone, jouer et regarder le football, la soupe, les fêtes d'enfants comme Pâques, Saint-Nicolas et Halloween.
#1729
1876 - This is US. This is Brussels.
Besra Bingöl, née en 1929, vit à Anderlecht, a des racines turques, a fait des études primaires. Elle a quitté la Turquie en 1969 pour venir en Belgique, son mari étant arrivé dès 1965. Ils ... (voir plus)
Besra Bingöl, née en 1929, vit à Anderlecht, a des racines turques, a fait des études primaires. Elle a quitté la Turquie en 1969 pour venir en Belgique, son mari étant arrivé dès 1965. Ils ont d'abord vécu à Charleroi, où son mari travaillait dans une mine de charbon. Depuis 2008, ils vivent à Bruxelles. Elle a cinq enfants et 11 petits-enfants. Au cours de la conversation, ses enfants sont également évoqués, ils parlent de la télévision, du cinéma, du village en Turquie. Elle a vu le quartier changer, beaucoup de réfugiés sont arrivés. Elle aime la Grand Place.
1876 - 01 - BNA-BBOT
Besra Bingöl, née en 1929, vit à Anderlecht, a des racines turques, a fait des études primaires. Elle a quitté la Turquie en 1969 pour venir en Belgique, son mari étant arrivé dès 1965. Ils ont d'abord vécu à Charleroi, où son mari travaillait dans une mine de charbon. Depuis 2008, ils vivent à Bruxelles. Elle a cinq enfants et 11 petits-enfants. Au cours de la conversation, ses enfants sont également évoqués, ils parlent de la télévision, du cinéma, du village en Turquie. Elle a vu le quartier changer, beaucoup de réfugiés sont arrivés. Elle aime la Grand Place.
#1728
1875 - This is US. This is Brussels.
Marley Dessin, né en 2016, a un papa belge et une maman mauricienne et deux sœurs, habite à Schaerbeek, va à l'école1. Aime jouer sur sa console.... (voir plus)
Marley Dessin, né en 2016, a un papa belge et une maman mauricienne et deux sœurs, habite à Schaerbeek, va à l'école1. Aime jouer sur sa console.
1875 - 01 - BNA-BBOT
Marley Dessin, né en 2016, a un papa belge et une maman mauricienne et deux sœurs, habite à Schaerbeek, va à l'école1. Aime jouer sur sa console.
#1727
1874 - This is US. This is Brussels.
Hélène Beaupain, née en 1937 et venue de Stavelot à Bruxelles avec ses enfants en 1970 pour le travail de son mari, elle vit à Auderghem, elle a travaillé au planning familial et a pris sa ... (voir plus)
Hélène Beaupain, née en 1937 et venue de Stavelot à Bruxelles avec ses enfants en 1970 pour le travail de son mari, elle vit à Auderghem, elle a travaillé au planning familial et a pris sa retraite à 71 ans. Elle aime la culture, les concerts, Bozar, aller voir des films au cinéma. Ses souvenirs de Bruxelles sont liés aux grands changements comme le métro, les institutions européennes. Les trois questions pour l'avenir concernent l'évolution de Bruxelles en tant qu'endroit où les gens veulent rester parce qu'elle est agréable, la propreté de la ville et la politique.
1874 - 01 - BNA-BBOT
Hélène Beaupain, née en 1937 et venue de Stavelot à Bruxelles avec ses enfants en 1970 pour le travail de son mari, elle vit à Auderghem, elle a travaillé au planning familial et a pris sa retraite à 71 ans. Elle aime la culture, les concerts, Bozar, aller voir des films au cinéma. Ses souvenirs de Bruxelles sont liés aux grands changements comme le métro, les institutions européennes.
1874 - 02 - BNA-BBOT
Les trois questions pour l'avenir concernent l'évolution de Bruxelles en tant qu'endroit où les gens veulent rester parce qu'elle est agréable, la propreté de la ville et la politique.
#1726
1873 - This is US. This is Brussels.
Patrick Kamba Manji, né en 1980 à Bruxelles et a grandi à Molenbeek et Denderleeuw, habite à Etterbeek, manager chez Basic Fit, mais aussi web designer, graphiste et DJ, a des origines ... (voir plus)
Patrick Kamba Manji, né en 1980 à Bruxelles et a grandi à Molenbeek et Denderleeuw, habite à Etterbeek, manager chez Basic Fit, mais aussi web designer, graphiste et DJ, a des origines congolaises. Aime les différentes saisons à Bruxelles et les activités qui y sont liées, voit son avenir entièrement à Bruxelles. Ses questions pour l'avenir concernent l'éducation et les écoles, la manière dont les jeunes évoluent en tant que nouvelles générations mixtes à Bruxelles.
1873 - 01 - BNA-BBOT
Patrick Kamba Manji, né en 1980 à Bruxelles et a grandi à Molenbeek et Denderleeuw, habite à Etterbeek, manager chez Basic Fit, mais aussi web designer, graphiste et DJ, a des origines congolaises.
1873 - 02 - BNA-BBOT
Aime les différentes saisons à Bruxelles et les activités qui y sont liées, voit son avenir entièrement à Bruxelles.
1873 - 03 - BNA-BBOT
Ses questions pour l'avenir concernent l'éducation et les écoles, la manière dont les jeunes évoluent en tant que nouvelles générations mixtes à Bruxelles.
#1725
1871 - This is US. This is Brussels.
Myriam Godaert, née au début des années quarante, vit à Bruxelles, a des racines belges et a été enseignante jusqu'à sa retraite. Elle aime jouer aux cartes avec quelques amis et est ... (voir plus)
Myriam Godaert, née au début des années quarante, vit à Bruxelles, a des racines belges et a été enseignante jusqu'à sa retraite. Elle aime jouer aux cartes avec quelques amis et est membre d'une association de personnes âgées. Pour elle, Bruxelles est un vaisseau d'opportunités, d'expériences culturelles, de sports, de parcs. Mais elle est gênée par l'image de Bruxelles véhiculée par les médias : Bruxelles, ce n'est pas seulement les étrangers et la misère. Les questions qu'elle pose à l'avenir concernent la pauvreté, le rôle des médias et la coexistence tolérante.
1871 - 01 - BNA-BBOT
Myriam Godaert, née au début des années quarante, vit à Bruxelles, a des racines belges et a été enseignante jusqu'à sa retraite. Elle aime jouer aux cartes avec quelques amis et est membre d'une association de personnes âgées.
1871 - 02 - BNA-BBOT
Pour elle, Bruxelles est un vaisseau d'opportunités, d'expériences culturelles, de sports, de parcs. Mais elle est gênée par l'image de Bruxelles véhiculée par les médias : Bruxelles, ce n'est pas seulement les étrangers et la misère.
1871 - 03 - BNA-BBOT
Les questions qu'elle pose à l'avenir concernent la pauvreté, le rôle des médias et la coexistence tolérante.
#1724
1870 - This is US. This is Brussels.
Sylvie Goreau, née en 1980 à Lille, de nationalité française, habite à Woluwé-Saint-Pierre, est mère au foyer. A suivi son mari à Bruxelles il y a 4 ans pour son travail. Elle aime ... (voir plus)
Sylvie Goreau, née en 1980 à Lille, de nationalité française, habite à Woluwé-Saint-Pierre, est mère au foyer. A suivi son mari à Bruxelles il y a 4 ans pour son travail. Elle aime l'accueil et la convivialité, mais pas la densité de Bruxelles. Son Bruxelles à elle, c'est retrouver une amie, les enfants, profiter de l'art et des musées. Les trois questions pour l'avenir concernent l'éducation et le système scolaire, la mobilité, ses enfants et la question de savoir si les siens resteront à Bruxelles.
1870 - 01 - BNA-BBOT
Sylvie Goreau, née en 1980 à Lille, de nationalité française, habite à Woluwé-Saint-Pierre, est mère au foyer. A suivi son mari à Bruxelles il y a 4 ans pour son travail.
1870 - 02 - BNA-BBOT
1870 - 03 - BNA-BBOT
#1723
1869 - This is US. This is Brussels.
Yaren Esen, née en 2008 à Bruxelles, est de nationalité belge et turque. Elle vit à Woluwe-Saint-Pierre et est étudiante dans l'enseignement secondaire. Elle aime sa ville et sa commune, ... (voir plus)
Yaren Esen, née en 2008 à Bruxelles, est de nationalité belge et turque. Elle vit à Woluwe-Saint-Pierre et est étudiante dans l'enseignement secondaire. Elle aime sa ville et sa commune, le ramadan et les anniversaires de ses amis. Ses trois questions pour l'avenir portent sur la propreté, l'accessibilité financière et la cohabitation.
1869 - 01 - BNA-BBOT
Yaren Esen, née en 2008 à Bruxelles, est de nationalité belge et turque. Elle vit à Woluwe-Saint-Pierre et est étudiante dans l'enseignement secondaire.
1869 - 02 - BNA-BBOT
Elle aime sa ville et sa commune, le ramadan et les anniversaires de ses amis.
1869 - 03 - BNA-BBOT
Ses trois questions pour l'avenir portent sur la propreté, l'accessibilité financière et la cohabitation.
#1722
1868 - This is US. This is Brussels.
Meriem Oukhda, née en 1972 au Maroc, vit à Evere, est chercheuse d'emploi, a travaillé chez Godiva et dans l'hôtellerie, suit des cours de néerlandais et d'informatique, parle ... (voir plus)
Meriem Oukhda, née en 1972 au Maroc, vit à Evere, est chercheuse d'emploi, a travaillé chez Godiva et dans l'hôtellerie, suit des cours de néerlandais et d'informatique, parle arabe. Elle aime la natation et la zumba. La famille est au cœur de sa vie. Son Bruxelles, c'est-à-dire ses enfants, les endroits où elle a travaillé et vécu. Les trois questions posées à l'avenir concernent l'avenir des jeunes, le travail et l'accessibilité financière.
1868 - 01 - BNA-BBOT
Meriem Oukhda, née en 1972 au Maroc, vit à Evere, est chercheuse d'emploi, a travaillé chez Godiva et dans l'hôtellerie, suit des cours de néerlandais et d'informatique, parle arabe. Elle aime la natation et la zumba. La famille est au cœur de sa vie. Son Bruxelles, c'est-à-dire ses enfants, les endroits où elle a travaillé et vécu.
1868 - 02 - BNA-BBOT
Les trois questions posées à l'avenir concernent l'avenir des jeunes, le travail et l'accessibilité financière.
#1721
1866 - This is US. This is Brussels.
Lena Carrera, née en 2002 à Bruxelles, vit à Evere, étudiante en commerce international, d'origine péruvienne. C'est à Bruxelles qu'elle a passé son enfance et maintenant ses ... (voir plus)
Lena Carrera, née en 2002 à Bruxelles, vit à Evere, étudiante en commerce international, d'origine péruvienne. C'est à Bruxelles qu'elle a passé son enfance et maintenant ses études, un endroit qu'elle ne s'imagine pas quitter, entrecoupé de vacances au Pérou avec son père. Les trois questions qu'elle pose à l'avenir concernent l'accessibilité financière, la question de savoir si les voitures seront toujours autorisées dans la ville et le travail du futur.
1866 - 01 - BNA-BBOT
Lena Carrera, née en 2002 à Bruxelles, vit à Evere, étudiante en commerce international, d'origine péruvienne.
1866 - 02 - BNA-BBOT
C'est à Bruxelles qu'elle a passé son enfance et maintenant ses études, un endroit qu'elle ne s'imagine pas quitter, entrecoupé de vacances au Pérou avec son père.
1866 - 03 - BNA-BBOT
Les trois questions qu'elle pose à l'avenir concernent l'accessibilité financière, la question de savoir si les voitures seront toujours autorisées dans la ville et le travail du futur.
#1720
1865 - This is US. This is Brussels.
Mattia Tosato, né en 1983 à Vérone, vit à Etterbeek, travaille dans des ONG liées à l'Europe et aux Nations unies dans le domaine des droits de l'homme, italien. Aime les parcs de ... (voir plus)
Mattia Tosato, né en 1983 à Vérone, vit à Etterbeek, travaille dans des ONG liées à l'Europe et aux Nations unies dans le domaine des droits de l'homme, italien. Aime les parcs de Bruxelles. Les trois questions d'avenir portent sur l'écologisation et la mobilité douce, la politique et la capitale de l'Europe, les transports publics.
1865 - 01 - BNA-BBOT
Mattia Tosato, né en 1983 à Vérone, vit à Etterbeek, travaille dans des ONG liées à l'Europe et aux Nations unies dans le domaine des droits de l'homme, italien.
1865 - 02 - BNA-BBOT
Aime les parcs de Bruxelles.
1865 - 03 - BNA-BBOT
Les trois questions d'avenir portent sur l'écologisation et la mobilité douce, la politique et la capitale de l'Europe, les transports publics.
#1719
1864 - This is US. This is Brussels.
Binta Barry, née en 1992, vit à Etterbeek, est venue à Bruxelles pour son travail chez L'Oréal, a des racines guinéennes et anglaises mais a grandi à Paris. Elle a un bébé de six mois. ... (voir plus)
Binta Barry, née en 1992, vit à Etterbeek, est venue à Bruxelles pour son travail chez L'Oréal, a des racines guinéennes et anglaises mais a grandi à Paris. Elle a un bébé de six mois. Bruxelles, pour elle, c'est la rue Neuve, son travail et son enfant. Elle souhaite revenir en France. Les questions qu'elle se pose pour l'avenir concernent la sécurité sociale et l'accessibilité financière.
1864 - 01 - BNA-BBOT
Binta Barry, née en 1992, vit à Etterbeek, est venue à Bruxelles pour son travail chez L'Oréal, a des racines guinéennes et anglaises mais a grandi à Paris. Elle a un bébé de six mois.
1864 - 02 - BNA-BBOT
Bruxelles, pour elle, c'est la rue Neuve, son travail et son enfant. Elle souhaite revenir en France.
1864 - 03 - BNA-BBOT
Les questions qu'elle se pose pour l'avenir concernent la sécurité sociale et l'accessibilité financière.
#1718
1863 - This is US. This is Brussels.
Jérôme Vertommen, né en 1997, a toujours vécu à Meise, vit depuis 1 an à Bruxelles, à Etterbeek, est étudiant en journalisme. Il aime le basket, la musique et le cinéma, être avec ses amis. ... (voir plus)
Jérôme Vertommen, né en 1997, a toujours vécu à Meise, vit depuis 1 an à Bruxelles, à Etterbeek, est étudiant en journalisme. Il aime le basket, la musique et le cinéma, être avec ses amis. Bruxelles, c'est l'ouverture, la proximité, tout ce qui est proche, mais aussi l'agitation et le peu de repos. Les trois questions posées à l'avenir concernent l'ouverture et la diversité de Bruxelles, les espaces verts et la mobilité durable.
1863 - 01 - BNA-BBOT
Jérôme Vertommen, né en 1997, a toujours vécu à Meise, vit depuis 1 an à Bruxelles, à Etterbeek, est étudiant en journalisme. Il aime le basket, la musique et le cinéma, être avec ses amis.
1863 - 02 - BNA-BBOT
Bruxelles, c'est l'ouverture, la proximité, tout ce qui est proche, mais aussi l'agitation et le peu de repos.
1863 - 03 - BNA-BBOT
Les trois questions posées à l'avenir concernent l'ouverture et la diversité de Bruxelles, les espaces verts et la mobilité durable.
#1717
1862 - This is US. This is Brussels.
Noreen Benmimoun, née en 2014, vit à Schaerbeek, a des racines marocaines et a trois sœurs. Elle aime les vacances en Turquie, le tagine et le couscous, les chansons d'Indila Zaho et fêter ... (voir plus)
Noreen Benmimoun, née en 2014, vit à Schaerbeek, a des racines marocaines et a trois sœurs. Elle aime les vacances en Turquie, le tagine et le couscous, les chansons d'Indila Zaho et fêter les anniversaires. Elle parle un peu l'arabe. Elle aimerait devenir professeur de français un jour. Bruxelles et Schaerbeek, pour elle, ce sont les parcs, mais aussi les gens qui ne jettent pas leurs déchets à la poubelle et elle voudrait aussi que l'on plante beaucoup plus d'arbres.
1862 - 01 - BNA-BBOT
Noreen Benmimoun, née en 2014, vit à Schaerbeek, a des racines marocaines et a trois sœurs. Elle aime les vacances en Turquie, le tagine et le couscous, les chansons d'Indila Zaho et fêter les anniversaires. Elle parle un peu l'arabe. Elle aimerait devenir professeur de français un jour. Bruxelles et Schaerbeek, pour elle, ce sont les parcs, mais aussi les gens qui ne jettent pas leurs déchets à la poubelle et elle voudrait aussi que l'on plante beaucoup plus d'arbres.